Quelqu'un me reproche délicatement de ne pas parler que de Strasbourg
Par Robert Grossmann le samedi, 10 février 2007, 09:17 - général - Lien permanent
Non, Jean François, mon blog n'a pas changé de ton. Il reste fidèle à lui même. J'y exprime mes impressions, mes sentiments, mes passions.
Je ne saurais en aucun cas faire l'impasse sur l'élection présidentielle, élection clé de la République. Ce serait indigne d'un élu qui doit savoir prendre ses responsabilités et ne pas les contourner ou les fuir.
Si je pense que les sous préfets de quartier de Bayrou sont une curiosité néfaste pour la démocratie locale je le dis.
Commentaires
Cher Robert Grossmann,
Voyons. Je ne vous reprochais pas de ne pas parler que de Strasbourg. J'indiquais juste que l'intérêt que vous manifestez à l'égard de l'élection présidentielle, depuis plusieurs semaines, sur ce blog, peut donner le sentiment que vous délaissez notre ville. Honnêtement, je suis convaincu du contraire.
J'étais heureux de lire votre réaction sur la proposition de François Bayrou.
Oui, les sous préfets de quartier tels que proposés sont une curiosité crétine.
Oui, en votre qualité d'élu d'une grande ville, j'attendais que vous le souligniez.
Non, je ne prends plus le même plaisir à consulter votre blog.
Pourquoi ? Simplement, parce que je suis plus sensible à votre talent et à votre passion quand vous parlez de Strasbourg que de la campagne présidentielle. En effet, dans ces billets, je ne trouve plus ce discours si singulier qui est le vôtre.
Relativisons. Je n'exprime ici que des impressions, tout comme vous.
Comme on dit sur les deux rives du Rhin, et Outre-Manche, chacun à son goût.
A propos, pour parler de Strasbourg, visitez :
www.euracademie.org/Eurac...
L'Europe à Strasbourg ? La réponse se trouve dans la troisième voie, ni l'ultra-libérale, ni la socialo-marxiste, mais celle de Robert Schuman.
Je crains fort que nous nous en éloignons.