Après la nuit de la dernière Saint Sylvestre, l’UMP de Strasbourg tient à remercier et à encourager chaleureusement les nombreux acteurs sociaux, les représentants associatifs, les bénévoles et toutes les forces vives, qui depuis 5 ans avec le soutien de la Ville de Strasbourg, prennent régulièrement part aux différentes animations de quartier. Elle regrette que cette mobilisation de longue haleine ait été perturbée par quelques voyous-casseurs sans scrupule. Elle tient à saluer et à conforter le travail souvent difficile mais toujours courageux réalisé par les sapeurs-pompiers et les forces de l’ordre grâce auxquelles pas moins de 50 délinquants, dont une majorité de mineurs, ont pu être interpellés. Ces derniers, afin qu’ils comprennent le sens de leurs agissements intolérables, méritent des sanctions exemplaires. C’est pourquoi l’UMP de Strasbourg appuie totalement la demande de Fabienne KELLER et de Robert GROSSMANN que soit abaissé l’âge de la majorité pénale. Il faut avoir le courage de réformer en profondeur l’ordonnance de 1945 avec la mise en place d'un véritable plan éducatif et familial pour enfin prendre acte que la délinquance juvénile de 2007 n’a de toute évidence plus rien à voir avec celle des années cinquante !

 

S'agissant de la sortie médiatique et politicienne de Roland RIES, à défaut de ne pas avoir été une seule fois sur le terrain un soir de réveillon lorsqu'il était Maire par intérim, elle est tout simplement indigne et choquante! Les Strasbourgeois auraient souhaité qu'il se manifeste avec la même énergie les 4 dernières années pour souligner et saluer l'amélioration de la situation. Au lieu de cela  le candidat RIES s'est tu et a attendu qu'un réveillon soit plus difficile pour restaurer son idéologie de l'excuse systématique des délinquants, et proposer ses vieilles recettes concoctées de pseudos explications sociales et sociétales qui n'ont pour résultat que de justifier l'injustifiable.   

 

L’UMP de Strasbourg tient à rappeler que le bilan de cette nuit de la Saint Sylvestre reste bien en de ça de ceux, désastreux, auxquels les Strasbourgeois étaient habitués sous les municipalités RIES-TRAUTMANN, notamment entre 1996 et 2000. En ce sens, elle salue la mobilisation sans précédant initiée il y a 5 ans en faveurs d’une meilleure sécurité par l'équipe en place.

 

Jean-Emmanuel ROBERT                 Jean-Philippe MAURER                  Fabien BRESSON

Délégué de la 1ère circonscription                  Délégué de la 2ème Circonscription                Délégué de la 3ème circonscription

 

 

 

 Réaction d'Yves Le Tallec

Dans les DNA du 3 janvier, Roland Ries signe une tribune dans laquelle il explique au lecteur que les délits commis à la Saint-Sylvestre ne sont pas des actes de délinquance comme des autres, mais les signes d’un malaise social « qui se manifeste année après année dans le rituel des voitures brûlées »…

 

Cela fait vingt ans que la gauche française tient ce discours pseudo-sociologique, où, à force de vouloir expliquer l’inexplicable on en vient à excuser l’inexcusable. Il faut en finir avec ce discours-là, qui transforme, dans un enchantement malsain, un délinquant en grand prêtre d’un délictueux « rituel »…

 

Monsieur Ries trouve-t-il normal que des gamins de treize ans divaguent la nuit dans les rues, souvent dans un état d’ébriété, mettent le feu à des voitures, sans que la société ne puisse les sanctionner ? Est-ce sa conception de « l’ordre juste » ? Nous, nous trouvons cette situation très anormale.

 

Ayons les pieds sur terre ! Incendier une voiture n’est pas un acte de rébellion. C’est avant tout un délit, puni par la Loi. Pensons aux victimes, qui se voient privées de leur moyen de locomotion parce qu’un délinquant a commis un acte impardonnable. Nous, c’est la loi républicaine que nous souhaitons voir appliquer à Strasbourg, à la Saint Sylvestre comme, d’ailleurs, tous les autres jours de l’année.

 

M. Ries parle de l’échec de la Municipalité actuelle parce qu’il y a eu à la Saint Sylvestre davantage de voitures brûlées que l’an passé. Il a la mémoire courte : oublie-t-il la situation qu’il nous a laissée en 2001 ? Oublie-t-il que, sous sa mandature, ce n’était pas simplement des voitures qui étaient incendiées, mais que les délinquants s’en prenaient aussi aux bus et aux trams, aux écoles, aux équipements publics ? Oublie-t-il que les animations dans les quartiers étaient perturbées et souvent dégénéraient ? Oublie-t-il enfin que Strasbourg connaît d’autres nuits que celle du 31 décembre ? La sécurité n’est pas l’affaire d’un seul jour. Certains s’en soucient qu’au moment où l’actualité place la question sous les projecteurs médiatiques. Nous, c’est tout au long de l’année que nous y travaillons.

 

Avec l’ensemble de nos partenaires institutionnels et associatifs, nous menons depuis 2001 une action de fonds pour lutter contre la délinquance à Strasbourg. Année après année, la sécurité et la tranquillité publique reviennent dans les quartiers de notre ville. Bien entendu, il y a encore beaucoup de chemin à faire, car aucune solution miracle n’existe - si M. Ries en a une, qu’il nous la donne, plutôt que de s’ériger en donneur de leçon...

 

Seuls comptent le travail quotidien, la mobilisation de tous les acteurs sur le terrain, la prévention, l’aide à la parentalité, le développement de la police municipale, la mise en place de la vidéosurveillance et toutes les actions que nous avons mises en place pour ramener à Strasbourg davantage de sécurité publique.

 

C’est notre conviction et, loin du jeu des polémiques politiciennes, nous avons plus que jamais la ferme volonté d’y travailler pleinement. La sécurité à Strasbourg reste la priorité des priorités.

 

 Yves Le Tallec

adjoint au maire de Strasbourg

conseiller général du Bas-Rhin