Des autobus attaqués et incendiés par des bandes cagoulées.
Une jeune passagère brûlée vive et dans le comas pendant plusieurs jours.
Des policiers attirés dans des guet-apens et lynchés à coups de barres de fer.
Un passant assassiné parce qu’il voulait photographier un lampadaire.
Des lycées, des collèges, des salles de sport incendiés.
Des milliers de voitures brûlées
Le trafic de drogue et d’objets volés que l’on appelle économie souterraine .
Une insécurité grandissante dans des cités ou la République engloutit des milliards d’Euros depuis des décennies….
Des jeunes battus parce qu’ils regardaient « dans les yeux » des voyous qu’ils croisaient….
Des actions de violences envers les biens aussi bien que les personnes, organisés et préparés.Tout cela se passe en violation du droit de la République française mais sur son sol.

En ce moment la police connaît le sentiment qu’elle devrait inspirer, c’est elle qui commence à être inquiète.

Les citoyens ont peur, surtout les plus fragiles. Dans les cités on a peur. Le sentiment de peur se diffuse et atteint une majorité de nos concitoyens. La peur engendre cet autre sentiment, sourd et contenu, pour l'intant : la révolte.

Les sentiments de peur et de révolte sont aussi forts parce qu’il sont diffusés dans chaque foyer, amplifiés, par les images et les commentaires permanents des grands médias 

Fallait-il nous rebattre les oreilles pendant plus de huit jours, à chaque bulletin d’information, avec « L’ANNIVERSAIRE »?

Ces phénomènes de délinquance qui saisissent chacun de nous par l’intermédiaire d'une information fortement diffusée, ressemble à de la barbarie ; la barbarie dans les banlieues de France qui fait gravement souffrir la très grande majorité de leurs habitants.

Beaucoup estiment que cela ressemble à de la guerre civile. Certes, il ne s’agit pas de guerre civile au sens historique de ce terme, mais bien de certaines de ses composantes, disparates, multiples et récurrentes, qui s’inscrivent dans la durée. Depuis deux décennies la France connaît ce type de situations

La gauche, cette pauvre gauche aux yeux bandés par une hypocrisie qu’elle voudrait noble et pure mais qui est ravageuse de valeurs et destructrice de paix sociale, tout simplement destructrice de république, ne trouve pas d’autre argument aujourd’hui que : « C’est la faute à la droite, c’est la faute à Sarkozy. C’est lui qui a créé les tensions. C’est lui qui provoque ces malheureux »

Il y a donc des criminels, des voyous et de la racaille parce qu’il y a Sarkozy ! ? ! ? !

Fabius vient de traiter de « salopards » la « racaille ». On n’a pas vu l’ombre d’une protestation. Les levées de boucliers faussement moralisatrices et si médiatiques, mimant l’outrage suprême, ne sont destinées qu’à la droite.

On ne descend dans la rue que contre la droite, et trop souvent pour préserver les tous les immobilismes : immobilisme dans les banlieues où les policiers doivent jouer au GO de club mèd. Immobilisme à l’éducation nationale où l’on ne doit toucher à aucune citadelle syndicale, ni à l’apprentissage de la lecture qui génère 10% d’illettrés dans notre pays, immobilisme et « inflexibilité » dans le droit du travail

« Salopard » méritait un tsunami d’indignation, des manifestations et des défilés dans les rues de la part de tous les professionnels de la protestation, tant le mot est violent injurieux et vulgaire. Mais « salopard » a été prononcé par un dignitaire socialiste. Silence radio donc ! Ce qui est interdit pour la droite est recommandé pour la gauche… Prenons l’exemple de madame Royal évoquant l’armée pour traiter les problèmes de délinquance…imaginez Sarko disant les mêmes mots…Ce serait l’émeute !

Culpabiliser la droite, angéliser la gauche est une violente imbécillité !

Accuser Sarko d’être à l’origine des violences et des actes criminels et délinquants dans les banlieues est une crétinerie.

De tels raisonnements contribuent au naufrage de la France et à l’euthanasie de la République.

« Les salopards » de Fabius commettent-ils leurs actes de violences parce qu’un ministre de l’intérieur est là et pour la première fois leur déclare vraiment la guerre ?  Ou commettent-ils ces actes parce qu’ils sont « des salopards et de la racaille » et que la police dérange des trafic et des économie clandestines ?

L’argumentation permanente de la gauche : « C’est la faute à la société, c’est la faute à la droite » est une argumentation scandaleuse et fausse.

Honte à ceux qui l’emploient !

Honte à ceux qui, au lieu de se mobiliser et d’en appeler à un sursaut collectif, veulent charger de toutes les responsabilités « la droite »  et le candidat de la droite à l’élection présidentielle. C’est indigne !

La situation est d’une gravité extrême et on prédit tous les jours des explosions qui surgissent en effet tous les jours.

La République est menacée et je n’ai pas le sentiment d’exagérer en écrivant ces mots lourds de signification.

Il faut à mon sens une action de salut public, un plan adapté à une situation d’exception. Un de mes prochains billets y sera consacré !