Regrets et excuses!
Par Robert Grossmann le jeudi, 12 octobre 2006, 12:31 - politique - Lien permanent
Je reconnais qu'il a été mis en ligne trop hativement et quasi mécaniquement, que je n'ai pas lu les dernières lignes qui étaient inadmissibles dans leur formulation.
Je les désapprouve et les condamne très vigoureusement et présente en même temps mes excuses à tous ceux qu'elles auraient pu choquer ou blesser.
Les dernières lignes de ce "commentaire" viennent naturellement d'être enlevées dès que mon attention a été attirée sur ces mots scandaleux s'ils devaient être pris au sérieux et au premier degré!
Ce n'est pas cela l'esprit de mon blog que j'ai exposé dans mes textes éditoriaux auxquels je prie les lecteurs de se référer.
En procédant à mon examen de conscience et en relisant attentivement ce "commentaire" je pense néanmoins que les premiers paragraphes, que j'avais rapidement parcourus, ne comportaient rien de scandaleux
Je constate aussi que l'exercice de vigilance doit être particulièrement aiguisé lorsqu'on décide d'ouvrir un espace de dialogue.
Commentaires
Mais enfin Monsieur Grossmann, je pense que les lecteurs de votre blog auront compris qu'il s'agissait d'une ultime moquerie à l'égard de l'ex. Un gentil détournement d'un slogan inscrit sur les murs de la Sorbonne en mai 68 :" l'humanité ne sera heureuse que quand le dernier capitaliste aura été pendu avec les tripes du dernier curé". Evidemment que c'était de l'humour noir.
Cordialement à tous les lecteurs.
RG votre fonction vous oblige à être "politiquement correct" ... Mais un journaliste peut écrire tout ce qu'il veut sur les politiciens et un gauchiste peut cracher sans retenue sur les capitalistes... Par contre qu'on vienne à s'en prendre à l'un ou à l'autre et les choses sont différentes... cherchez l'erreur !
Cet épisode "Fénelon" sur votre blog me fait penser à la chanson de Brassens : "Quand on est con, on est con !" qu'on soit homme ou femme politique ou journaliste, quand on est con, on est con... sauf que le journaliste a le droit de le dire, même de l'écrire. Et oui... la dure loi de la démocratie...
Viva la revolucion!!!! No pasaran....
Votre blog suscite un engouement extraordinaire. Votre ton est unanimement apprécié même par des personnes qui ne sont pas forcément de votre famille politique. La liberté de débat que vous avez instaurée tranche avec la froideur des sites impersonnels de lopposition.
Toutefois, votre position de nest pas facile à tenir. La liberté dexpression autorise des paroles que le politiquement correct, que la pensée unique, que les bien-pensants nautorisent pas dans la bouche ou sur le blog dun responsable politique. Encore moins si vous êtes de droite
Des nos jours, il est plus aisé de rester dans le consensuellement mou que de saventurer dans le véritable débat. Nicolas Sarkozy y est confronté au quotidien. Des proches lui conseillent dêtre plus consensuel, de ne pas dire certaines choses, pour ne pas heurter certaines catégories, de ne pas prononcer certains mots, Dautres lui demandent de persévérer, daccentuer davantage sa différence, Lui, doit trouver le tempo juste entre ces deux tendances pour conserver son originalité.
Javais lu lintervention de Fénelon qui navait pas particulièrement attiré mon attention. Il sagissait dhumour noir dont la conclusion nétait pas forcément très fine . mais cela restait de lhumour. Notre société actuelle, moins tolérante, rend son usage de plus en plus complexe car encadré par des interdits moraux. Lauteur américain, Edward Franklin Albee le dit très justement « Le signe le plus évident dun cancer social... cest la disparition du sens de lHumour. Aucune dictature na toléré le sens de lhumour»
A titre personnel, je suis moi-même à la tête dune petite "affaire" qui ne fonctionne pas si mal que cela. Il mest également arrivé dêtre partagé entre lenvie de supprimer certains commentaires et mon respect du droit à la liberté dexpression. Jai fait le choix retirer uniquement les interventions injurieuses pour les autres. Celles mattaquant personnellement sont laissées en ligne même si cela doit me coûter...
Moi non plus je n'ai pas été choqué par la conclusion de fenelon, c'est même jubilatoire de lire des slogans venus de l'extrême-gauche retournés et renvoyés à leur expéditeur. Une certaine violence verbale ironique n'est pas de trop pour contre-carrer la complicité manipulatrice qui lie à Strasbourg l'opposition municipale à la presse. Si j'en crois les D.N.A. et surtout ce que colportent les gens qui le tiennent de tel ou tel qui connait tel ou tel journaliste evidemment bien informé, ici tout va mal, la ville est à feu et à sang, le Maire et le Maire-Délégué s'entre-déchirent, la ville est ruinée, etc... Ma vie quotidienne, mes amis et relations me disent exactement le contraire. La ville devient chaque jour plus belle, les problèmes posés, les projets rencontrent toujours une écoute attentive des instances de la ville ou de la CUS.
Bien sûr, il y a des sujets de râlerie tels le bruit excessif la nuit ou les problèmes de circulation mais qu'est-ce par rapport au formidable enjeu que constitue le développement du BIEN-VIVRE ENSEMBLE DANS NOTRE VILLE.
Y aurait-il de la censure dans l'air? Faudrait-il faire un blog conforme à la pensée DNA? Rassurez nous! Ce n'est pas parce qu'il y a un journal quotidien monopolistique que tous les blogs doivent être "normalisés" par le journal unique.
Toujours la même histoire... quand on est de "gauche", on peut dire des choses qui seraient conspuées dans la bouche d'une personne de "droite". Et personne ne se révolte ! qu'on ne s'étonne pas des "21 avril" !