Une opposition incapable de s'élever au niveau de l'intéret général!
Par Aliguetor le mercredi, 3 mai 2006, 21:50 - politique - Lien permanent
Il est des causes qui méritent que les basses querelles et les ambitions subalternes soient remisées à la penderie. Certes l'opposition fait en permanence profession dopposition. Sopposer est sa raison être et son credo, peu importe quelles ruelles malodorantes elle emprunte dans ce but. La fin quelle poursuit justifie les moyens, les moins ragoûtants. Loin du débat didées, à court didées sans doute, elle na quune obsession : faire la guerre ! La guerre pour revenir au pouvoir.
Il y a une autre opposition qui, compte tenu de son état groupusculaire et dissident, sait quelle na aucune chance dexercer jamais la moindre responsabilité. Elle sexprime donc en assouvissant ses rancurs et ses inimitiés personnelles. Elle fait la guerre pour la guerre. Psychothérapie sur le dos et aux frais du contribuable ? Dans les deux cas on est aux antipodes de la noblesse de la politique, ce beau mot de politique qui, issu du grec la défense de la "cité". Tout comme le mot république vient du latin res publica, "chose publique" Bref la politique doit avoir pour objet la défense de l'intérêt public... Au lieu de cela, nous assistons trop souvent à un dévoiement de la politique en politichienneries. C'est aussi le cas à Strasbourg. Dans cette enceinte de la démocratie strasbourgeoise qu'est le conseil municipal, il y eut ce 2 mai 2006 un incroyable étalage de règlements de comptes, d'assouvissement de passions haineuses (les mots employés furent, à cet égard, sans équivoque) et, comme on peut le dire dans un autre registre, de combat de rue... Haro, tayooo, la meute est lâchée pas de quartier ! Or hier, à Strasbourg, il s'agissait de manière incontestable, de défendre une cause commune à tous le strasbourgeois. Le sujet :lEurope à Strasbourg, son parlement et son honneur. Ils en firent un sujet de politique locale. Linconséquence fut à son comble lorsque certains des opposants se firent les porte paroles des parlementaires européens adversaires de notre ville. "L'Europe est à Bruxelles!" dit l'un des conseillers municipaux des oppositions Strasbourgeoises. Est-ce à des élus municipaux de Strasbourg dadopter de proférer de tels propos erronés de surcroit? Laissons cela aux anti strasbourgeois professionnels ! Mais il y dans cette affaire des chevaux de Troie -à linsu de leur plein gré-! On pourrait imaginer aussi qu'il y a des élément de la cinquième colonne. Malgré les protestations hypocrites et mascaradées on avait l'impresssion que dans l'hémicycle du conseil municipal siégeait une triste amicale de paillasses anti Strasbourg. Et ce n'est pas la motion adoptée à l'unanimité qui pourrait dissiper l'impression laissée par les agressions! Notre amicale s'est choisie un chef à l'unanimité de tous les clans: Catherine Trautmann. La médecin libérale du syndicat des médecins de droite la adoubée. Les traîtres côté cour, faisaient combat commun avec les traîtres côté jardin. Catherine régnait lespace dun conseil sur la droite dure et la gauche qui lavait fossoyée en 2001, et, avec une délicieuse jouissance, sur l'épouse du ministre de de Villepin, toujours dans tous les votes contre la municipalité! Robert Grossmann qui moffre son blog a cité un extrait d'un conseil municipal du 21 septembre 1998, alors quil était leader de lopposition et que Roland Ries était maire par intérim. Ries avait des ennuis sérieux avec le Parlement Européen, presque aussi graves que les actuels. L'IPE 4 avait du retard et provoquait des mises en cause des parlementaires. Ries appelait cela pudiquement "quelques poussées d'urticaire" Voici ce que le responsable de lopposition UDF-RPR de lépoque avait alors déclaré: «'' Monsieur le maire, (...)vous devriez pouvoir réfuter toutes ces attaques répétées des anti strasbourgeois qui parlent de malfaçons (du bâtiment). Je crois qu'il y a une unanimité générale de tout votre conseil municipal pour la défense de notre ville et nous serons évidemment là pour vous soutenir dans toute contre offensive contre ceux qui ne cessent depuis des années de mettre en cause la ville de Strasbourg"'' Oui cest lhonneur de lopposition de savoir ranger les serpettes et reconnaître les causes qui méritent lunanimité. Une opposition se grandit si, discernant les batailles essentielles, elle sait faire lunion sacrée pour lintérêt général. Mais la séance dhier pourrait aussi nous rappeler une campagne du général de Gaulle qui vit se liguer contre lui toutes les oppositions. Ce fut un déchaînement permanent de tous les partis politiques réunis dans le but de le mettre à terre et, bien évidemment, de prendre sa place. La contre offensive sexprima par un slogan extraordinairement pertinent : « Tous les partis sont contre lui , toute la presse est contre lui, seul le peuple est avec lui ! » Je ne pense pas que le peuple de Strasbourg ait envie de suivre une opposition qui refuse systématiquement et délibérément de sortir de la guerilla, même quand lintérêt général lexige. Une opposition qui ne sait à aucun moment faire l'union dans l'intéret supérieur de Strasbourg. Hier, Fabienne Keller les a eu tous contre elle, tous ceux qui défendaient leurs intérêts politiques personnels, tous ceux qui rêvent de revanche personnelle tous sauf limmense majorité des Strasbourgeois, qui, eux savent quelle défend leur ville, quelle les défend !
Commentaires
Tout est ici question de conscience "politique" et de pratique "politicienne". Dans un de mes premiers messages ici ou ailleurs, je disais que la "droite gérait là où la gauche faisait de la politique. On avait alors souri, me prétant des intentions "lisibles" ou "curieuses".
Pourtant c'est bien simple. La droite peut faire ce qu'elle veut - même bien - si elle laisse le terrain politique à la gauche, elle est irrémédiablement poussée à la faute, volontaire involontaire ou imaginée.
Je ne partage pas l''ensemble des options municipales et je considère même qu'il y a eu des erreurs, des actes manquéesmais que dire, la gauche a le mérite d'une agit-prop coordonnée, et avançant de front :
- embuscades juridiques
- agitations de quartiers
- voix entendues
- discours horrifiés et criés ( ce qui devrait montrer à certains que ce n'est pas parce que l'on crie fort des arguments qui enfoncent des portes ouvertes que l'on a raison -ici et ailleurs).
Le tout bénéficiant d'une diffusion renforcée, distillée virtuellement, réellement, et utilisant de façon optimale médias et réseaux.
De l'autre côté, quelques piques internalisées ont donné le "la" avant les réponses officielles, mais de chambres d'échos : pas la moindre, de réseaux efficiants : plus de traces.
Dans les récents dîners que j'ai fréquenté, je n'ai pas croisé, même encarté, un militant osant s'affirmer, osant donner des élèments clairs d'analyse, osant s'affirmer comme soutien et osant s'engager.
Je ne parlerais pas des danses dissidentes et ritournelles diverses car elles me font sourire et jouent sur le fait que les François n'ont pas de mémoire. Qu'en sera-t-il des Strasbourgeois ?
Peut-être que les droites devraient songer à une véritable révolution culturelle et comportementale. Ceci étant un autre débat ! Quoique !
Quand à l'immense majorité, elle n'est jamais acquise et là encore, il peut y avoir des lendemains qui déchantent.
Aliguetor rencontre moins de succès que notre blogmaster en chef ! Remédions rapidement à cette désaffection.
La méthode et le discours des oppositions municipales sur cette question sont indignes dune capitale Européenne et 7ème Ville de France. Je pense que lanalyse dAlsator nest pas dépourvue de bon sens. La droite fait effectivement une bonne gestion municipale mais oublie de faire de la Politique. Alors que la gauche est nettement moins douée pour la gestion mais noubliera jamais de faire de la politique et de la communication.
De 1989 à 2001, qui à droite aurait osé intenter des actions en justice pour stopper ou ralentir des projets de la majorité en Place ? Qui aurait osé remettre en cause lunanimité municipale sur les Questions Européennes ? Personne ! Le respect du vote des Strasbourgeois, lintérêt supérieur de la Ville ne méritaient pas aux yeux de lopposition dalors dêtre remis en cause. Et si jamais elle sétait aventurée sur ce terrain, la gauche aurait immédiatement crié au scandale. Les indignations se seraient succédées, les manifestations de soutien aussi.
Pour illustrer cette analyse, prenons lexemple du CARDEK régulièrement mis en avant dans les DNA (aujourdhui encore). Il sagit dun centre socioculturel financé à hauteur de plusieurs centaines de milliers dEuros (plusieurs millions de francs) par la Ville. Son président est le responsable du parti communiste Bas-Rhinois, le prote-parole des verts à Strasbourg en est membre. Le conseiller général socialiste du coin aussi. Bref, ses dirigeants sont tous issus de la gauche plurielle (verts, PC, PS).
Ce centre a accueilli la fête du NON à Strasbourg en mais 2005. En juillet, ils assommaient de bruit tout le quartier lors dune fête (voir DNA juillet 2005). En novembre, ils organisent illégalement une fête du beaujolais avec un sauna où des adultes dénudés se trémoussaient au milieu denfants (photos visibles sur le site!). Tout au long de lannée, ils ont publié un journal qui nhésitait pas à « cogner » contre la ville et le Gouvernement. Tout cela avec largent des contribuables Strasbourgeois !
Hier et aujourdhui, je découvre dans les DNA que les relations avec la vile sont « détendues et apaisées », quils ont obtenu de nouveaux locaux, et quils ont un nouveau contrat de projet (signé avec les financeurs) qui fait la part belle aux propositions des Verts. Voilà la différence entre la droite et la gauche. La droite tolère et arrondie les angles avec ces militants mais dans le sens inverse, la gauche aurait fermé ce centre depuis longtemps.
Le problème nest malheureusement pas isolé. Le directeur de lARES (Esplanade) est un des responsables départementaux du PS. A Hautepierre et Cronenbourg, la famille du conseillé général socialiste tirent les ficelles. La Gare et le Neuhof tirent à vue contre la municipalité. Mais à part ça tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes
Jose espérer que; ces locaux, ces salariés ou le matériel dont dispose les centres ne sont pas utilisés pour les besoins des partis. Je présume que les réunions des sections ne se font pas dans ces locaux. Si tel était le cas, les contribuables strasbourgeois seraient en droit de demander des comptes aux responsables politiques de lopposition toujours propice à faire la morale et à dénoncer des abus ou des affaires
Je suis également affligé par le traitement de ce dossier par la presse locale. Elle ne relève pas ce militantisme politique de gauche mais nhésite pas à le faire dans le sens inverse. Pour Neudorf, lASER, sont qualifiés comme étant des groupes de droites. Pas un mot sur lADIR, le CCJR, lAHBAK, qui sont politiquement opposées à la municipalité !
Que pense la droite Strasbourgeoise ou Aliguetor de cette situation ? Que pense notre Bolgmaster de ces pratiques ?
Pour conclure, le général de Gaulle disait en 1963 « La droite cest triste, cest routinier, on lentend moins. Elle est moins infiltrée dans la presse et dans luniversité. Elle est moins éloquente. Tandis que la gauche, cest bavard, ça a des couleurs. »! 40 ans après rien na changé !
Vous voyez Alsator, il peut nous arriver dêtre daccord!
PS : Un nouveau jeu est lancé, il faut découvrir qui est Aliguetor ! Le gagnant se verra offrire la possibilité de faire une visite en bus des travaux entrepris par léquipe municipale ou une visite du commissariat de police de Lingolsheim en présence dYves BUR (Je rappelle quil est interdit de fumer dans les commissariats )
Ce sont les esprits rigides qui croient que seuls les vrais gens pensent comme eux. Mais les vrais gens nexistent pas. Du moins, ne forment-ils pas cette entité univoque que vous évoquez. Par ailleurs, ils sont plus nombreux que vous ne le pensez, ces vrais gens, à avoir des sympathies pour la « droite dure ». Mais vous savez, ce genre de sympathies ne sont pas de celles que lon revendique lors des dîners mondains. Cest ce que cherchait justement à exprimer, je pense, Alsator. En effet, la bienséance est aujourdhui de gauche. Quimporte quelle ne serve quà habiller une grossièreté rebutante, si elle professe un antiracisme militant ou un cuménisme niais. Mais derrière le jeu des hypocrisies convenues, mondaines et médiatiques, il y a surtout le jeu des urnes. Et cest loin des dîners mondains, dans lintimité confinée des isoloirs, que depuis plus de 25 ans, de nombreux vrais gens (plus dun tiers des Alsaciens en fait) sanctionnent une droite qui naura fait que renoncer à toutes ses valeurs.
En jouant le jeu de la diabolisation dicté par une gauche sans scrupules (et qui de son côté faisait entrer des ex-staliniens au gouvernement), en se laissant prendre au piège du non-dialogue avec un tiers des vrais gens, en refusant tout accord avec leurs élus et en tripatouillant à chaque scrutin les règles électorales pour les faire taire, la droite naura jamais cessé de donner des gages de bienséance à une gauche qui nen demandait pas autant. Faut-il être naïf à ce point pour croire que cétait au nom de lintérêt général que les leaders de gauches lançaient leurs oukases antiracistes contre une droite pétrifiée de peur ? Même au pouvoir, paralysée par sa lâcheté veule, elle continuait à mener un politique de gauche de peur dêtre taxée de raciste ou de libérale
Voilà plus de 30 ans que la droite se couche et pour quel résultat au bout du compte ? Le 21 avril 2002, les émeutes de novembre 2005, la non-célébration dAusterlitz, la reconnaissance du CRAN et pour finir, laffaire Halimi et celle du gendarme Raphaël Clin
Non, il est temps pour la « droite » de revoir sérieusement sa copie.
Pourquoi ne pas municipaliser les centres socioculturels ? Ils rendent un service public financé par la Ville. Faire fonction de crèche, soccuper des plus jeunes, animer un quartier, cest bien de la compétence des collectivités locales ?
Je suis certain que cela coûterait moins cher aux contribuables et leurs fonctionnements seraient ainsi moins opaques et moins politiques.
Pour les associations et les partis qui gravitent autour, ils perdraient leurs moyens et seraient obliger davoir leurs propres locaux et matériels
Pour le grand jeu, jai une idée mais cela va encore faire débat Je propose donc Obi One kenobi ?
Porthos,
Excellente idée. Ils se comportent en fonctionnaires, pourquoi ne pas leur en donner le statut ? Au moins, les jeunes qui fréquentent ces centres auraient une véritable activité. Ceci dit, le CARDEK dispense une excellente formation dapprentissage de lanatomie humaine à voir à ladresse suivante : www.cardek.net Il faut ensuite cliquer sur longlet diaporama de la fête du beaujolais nouveau. Cest très ludique et excrément complet
Pour le grand jeu,
Vous mavez fait peur. Non ce nest pas Obi One Kenobi, ni R2 D2, ni la princesse Léïla,
Mais pas besoin de municipaliser les centres socio-culturel, il suffit simplement à la majorité de vérifier dans la convention signée avec chaque CSC touchant plus de XXX qu'il y ait une clause d'apolitisme ....
Cela est légal et se fait !
D'accord avec JH et Laurent .... Machin, je ne fais que sortir
Alsa tort, Aliguetor .... c'est rigolo tous ces jeux de mots pour parler de notre mystérieux Alsator !
Me laisseriez-vous en rajouter un ? Allez, j'ai envie de le surnommer Fayotor : en effet ce monsieur (ou cette dame) est omniprésent sur votre blog. En soit ce n'est nullement gênant, mais c'est cette impression qu'il essaye à tout prix de vous flatter M.Grossmann qui commence à être exaspérante. A croire qu'il a une idée derrière la tête....
Ceci est un simple trait d'humour qui je l'espère ne blessera pas trop notre sympathique personnage car il ne se cache nulle mauvaise intention derrière mes propos !
Mon cher Alsator,
Une clause ne changera rien à la pratique. Vous croyez quune municipalité peut se permettre de contrôler efficacement lappartenance politique des membres des CSC ? Cela est bien difficile et ce nest pas vraiment le problème. La question est bien de savoir si largent versé ne sert pas à dautres fins que ce pour quoi il a été versé.
Pour le CARDEK, les Strasbourgeois payent-ils des impôts pour que ce centre fête une victoire électorale ? Payent-ils des impôts pour que leurs enfants soient sensibilisés dès le plus jeune âge à lanatomie humaine ? Payent-ils des impôts pour fournir des salles de réunion aux partis politiques ?
Lidée de Porthos me plait. Pour être plus radicale et empiéter sur les terres de la DS je dirai même quil faut couper le robinet.
Pourquoi une municipalité devrait dépenser plus de 5 millions deuros par an pour des centres socioculturels et navoir en retour que des critiques et pas un merci ? Pourquoi payer des gens qui vous passe la main dans le dos par devant mais vous crachent à la figure par derrière ? Cela relève du masochisme !
Je viens de recevoir un message du président du CARDEK dont je vous livre la teneur
« Monsieur Halité,
Nous avons découvert les propos que vous avez tenus à notre encontre sur le blog de Robert Grossmann, 1er adjoint au Maire de la Ville. Cela relève de la calomnie!
Vous suspectez les dirigeants que nous sommes dêtre guidés par un objectif politique dans la gestion de notre structure. Vous nous accusez injustement dabriter des partis politiques dans nos locaux. Pour tordre le coup à ces accusations nous tenions à vous apporter quelques précisons.
La fête du non du mois de mai dernier correspondait à un rassemblement spontané de quelques camarades heureux de fêter ensemble larrivée des beaux jours. Il ny avait rien de politique à cette soirée. Bien évidemment le mot NON a été prononcé mais vous avez sorti ce mot de son contexte. En réalité il a été dit « Ne buvez pas dalcool sur cette place ! Ne faites pas de bruit pour ne pas déranger le voisinage ! Les locaux de notre structure sont privés, NON ne prenez pas notre sonorisation pour linstaller sur la place » Vous voyez, vous avez exagéré la situation et essayé de porter le discrédit sur notre association alors que nous mettions de lordre dans le quartier.
La Fête du mois de juin était en réalité le salon du coiffeur. Ces artisans du quartier ont été conviés sur la place de Zurich pour porter secours à de nombreux étudiants du secteur. Tous les jeunes à cheveux longs et gras ont été invités à se retrouver place de Zurich pour bénéficier dune coupe et dun Shampoing gratuit offert par nos amis. Plus de jeunes que prévu se sont retrouvés sur la place et nous avons par conséquent pris la décision de diffuser de la musique pour les faire patienter. Notre action a pu se terminer fin vers 4h.
Voilà la réalité des faits, monsieur Halité ! Nous avons mené une opération dhygiène capillaire, de grande envergure, en faveur des étudiants défavorisés du quartier. Ils nont même plus suffisamment dargent pour soccuper dignement de leur cuir chevelu ! Quauriez vous fait à notre place?
Notre fête du beaujolais nouveau répondait quant à elle, à plusieurs objectifs. Les membres de notre structure ont souhaité rentabiliser au maximum cette soirée de manière à faire le plus déconomies possibles. Il sagissait doffrir à la fois un repas aux défavorisés du quartier ainsi quune boisson et une douche chaude pour les préserver de la rigueur du temps. Pour associer nos clubs jeunes, nous avons pensé à leur dispenser quelques notions sur le corps humain. Le sauna était le lieu idéal.
Nous ne voyons absolument pas ce quil peut y avoir de mal à optimiser nos activités et à économiser ainsi largent du contribuable strasbourgeois ?
Enfin vous nous accusez à tort de faire de la politique dans notre structure. Cela est totalement faux. Ce nest pas en tant que secrétaire fédéral du parti communiste que je dirige ce centre. Ce nest pas en tant que porte-parole des verts que mon ami Alain Jund est membre de cette association. Nous sommes de simples habitants du quartier, intéressés par son avenir. Pour le conseiller général, il na souhaité que nous apporter son aide. Dailleurs, il nous manquait un secrétaire et il nous a spontanément proposé lépouse de son directeur de campagne. Où est le Mal ?
Par ailleurs, il faut bien que nous puissions nous réunir. Alain Jund anime le groupe de travail sur lenvironnement et rassemble tous les 15 jours les membres de son groupe. Notre secrétaire rassemble, quant à elle, la section en charge de la rédaction de notre journal une fois par mois. Nous avons même procédé, à plusieurs reprises, à lélection des représentants de ces sections. Vous voyez, vous interprétez mal les situations, monsieur Halité ! Ce nest pas de la politique que nous faisons. Cest une gestion saine que nous pratiquons
Nous vous serions extrêmement reconnaissant de bien vouloir cesser le colportage de ces ragots. Nous profitons de loccasion pour vous demander de transmettre notre réponse à vos amis »
Me voilà rassuré ! Il ne sagissait donc que dopérations à but humanitaire et social. Jai tendance à voir le mal partout ! Dès mardi, Laetitia et moi mettrons nos enfants au CARDEK. Leur éducation sera ainsi meilleure, leur savoir sera approfondi et ils participeront à un grand projet utile à notre société.
PS : Les réponses à notre grand jeu « qui se cache derrière Alegator » se font attendre. Pour le rendre davantage attrayant nous ajoutons une excursion sportive avec le monsieur Vélo de Strasbourg. Elle comprendra, les Bars fixes, les Bars parallèles, les Bars transversales et bien évidemment une visite à bicyclette de la route des vins et de la brasserie Kronembourg. Ce nest pas un beau cadeau ça ?
C'est excellent !!!
Je reprends : "Ce nest pas en tant que secrétaire fédéral du parti communiste que je dirige ce centre. Ce nest pas en tant que porte-parole des verts que mon ami Alain Jund est membre de cette association."
Meeuuh non, bien sûr...
Et ensuite, ça continue de plus belle : "Pour le conseiller général, il na souhaité que nous apporter son aide. Dailleurs, il nous manquait un secrétaire et il nous a spontanément proposé lépouse de son directeur de campagne. Où est le Mal ?"
Spontanément, qu'il est gentil... Ben ouai, comme ça on reste en famille.
Et c'est plein d'innocence que dans la foulée, il ajoute: "Par ailleurs, il faut bien que nous puissions nous réunir. "
On en éprouverait presque de la compassion... Les pauvres, ils n'avaient pas d'endroit où se réunir !!! On a l'impression d'entendre des racailles de cité en train d'expliquer pourquoi ils squattent la cave illégalement.
Me voila convaincu et mon avis rejoint celui de JH. En effet, rien ne laisse suspecter que le CARDEK est détourné au profit de desseins purement politiques.
Que l'on aime le vin "rouge" au Cardek est d'une logique assez limpide, presque autant que le mouchoir "rouge" de Cholet !
Sur "fayotor", que dire Louis ! Rien et renvoi à Chateaubriand ! Non, plus sérieusement, j'ose simplement poser des questions et préciser des choses. Je ne crois pas pouvoir être classé autant que vous le dites, j'en prends pour preuve ceux qui me traite comme vous de pro-umpiste, pro-ups et d'autres comme un dangereux "dextristes" extrême. Aliguetor et Alsator, ne font pas un ou alors ma schyzophrénie me pousse dans des retranchements internes .....
Pour la tournée des grands ducs proposés par JH, je suis presque prêt à me faire royaliste, mais pas plus que le roi !
La vie est polémos !
En affirmant que l'on peut, par convention, recadrer un CSC, j'affirme le possible et le souhaitable. Après, JH, c'est une question de suivi, et par exemple, l'analyse des associations hébergées depuis l'êre précedente à la maisons des assos serait lui aussi parlant !
Alsator,
Pour avoir le possible et le souhaitable, il faut parfois demander plus !
Interdire à un chef de parti ou à un cadre d'un parti dexercer des mandats exécutifs serait déjà un bon commencement.
La municipalisation du directeur pourrait être une solution. Il serait le relais de la municipalité, pourrait contrôler en direct la gestion financière du centre. Il pourrait aussi vérifier que lutilisation des locaux ou du matériel soit réellement effectuée dans le cadre de lactivité du CSC.
Sagissant de la tournée des grands ducs, il faut apporter une réponse à notre grand jeu « qui se cache derrière le pseudonyme Aliguetor ? » pour pouvoir remporter ce magnifique cadeau.
En compléments des lots déjà proposés, lépouse du ministre alsacien offre une visite guidée du parlement Européen quelle soutient avec force. Alsator, vous avez les moyens de lemporter mais il faut me donner une réponse !
PS : Laurent, je vous remercie pour cette prise de position
Sacré Johnny, un ami me disait hier soir que nos solos live sur ce blog avaient le mérite de permettre un débat que nous ne pourrions avoir qu'autour d'une bouteille de sky ....
Pour l'interdition d'un chef de parti d'exercer une des mandats executifs, revient à un interdit que la "halde" dénoncerait et qui vaudrait à la France une condamnation devant le Cour Européenne des Droite de l'Homme.
La municipalisation du directeur ne me semble pas être forcément une bonne solutation et vous devez le savoir si vous connaissez le fonctionnent associatif et technique des CSC.
Par contre, un certain nombre de versements sont assujettis à une convention de financement (supérieurs à 23.000 ),
En effet, depuis le 10 juin 2001, monment d'entrée en vigueur effective de la Loi du 12 avril 2000 relative aux droits des citoyens dans leurs relations avec les administrations, toute autorité administrative désireuse d'attribuer une subvention à un organisme de droit privé doit, lorsque cette subvention dépasse la somme de 23.000 Euros, conclure au préalable une convention avec l'organisme bénéficiaire, définissant :
l'objet de la convention;
son montant;
ses conditions d'utilisation.
"En outre, lorsque la subvention excédant le plafond indiqué ci-dessus est affectée à une dépense déterminée (hypothèse la plus courante¿), l'organisme de droit privé bénéficiaire doit produire un compte-rendu financier qui atteste de la conformité des dépenses effectuées à l'objet de la subvention. Ce compte-rendu doit être déposé auprès de l'autorité administrative ayant versé la subvention dans les six mois qui suivent la fin de l'exercice pour lequel elle a été attribuée."
Dans ce cadre là, on peut également imposer une clause d'apolitisme de la structure.
CONCERNANT LE CONCOURS, j'ai plusieurs hypotheses concernant le pseudonyme aliguetor
a - un pseudo libertaire de scripteur habituel du post
b - une jeune pousse de la Droite
c - un collectif d'initiés
d - un esprit frappeur
Chers amis Blogueurs,
Pour pouvoir profiter pleinement de la tournée sportive promise par le monsieur Vélo, je vous recommande dapprendre la chanson ci-dessous. Elle est inspirée par le titre « A Paris à Vélo » de Joe Dassin et adaptée à notre capitale européenne. Monsieur Vélo, heureux de voir la petite reine prendre son départ depuis Strasbourg, ma communiqué les paroles de cette chanson qui constitue à ses yeux un hommage à la tournée des grands ducs
« Dans Strasbourg à vélo on visite les Bistrots
A vélo dans Strasbourg on fréquente les restos
Place des Kléber on ne boit bas
Place Gutenberg toujours pas
Tous les bistrots y sont fermés
Et je vais mourir déshydraté
Dans Strasbourg à vélo on visite les Bistrots
A vélo dans Strasbourg on fréquente les restos
Moi je voudrai boire un petit blanc
Harry de son coté également
A la Krutenau on va trouver
Ya pas mieux pour sabreuver
Dans Strasbourg à vélo on visite les Bistrots
A vélo dans Strasbourg on fréquente les restos »
PS : Je reviens à mes premiers amours musicaux que javais délaissés depuis plusieurs semaines au profit de sujets parfois trop polémiques. Cette chanson Populaire, qui nest malheureusement pas du Bruce Springsteen, sera peut-être suivie par dautres reprises si notre blogmaster apprécie.
Il ny a pas quun monsieur vélo a Strasbourg. Son collègue du centre Ville se trouve oublié. La Jeanne dArc de Cronenbourg aussi
Mon cher Alsator,
Vous nous reprochez de ne pas faire de politique et comme réponse à ce véritable problème vous nous proposez des solutions Techniques. Que vous arrive-t-il ?
Les conventions, elles existent déjà ! Vous trouvez quelles sont respectées ? Il faut faire avec les CSC, ce que la gauche nous fait au quotidien des leçons de moralité ! Cela sappelle faire de la Politique
Toutes les conventions du monde nempêcheront pas les dérives constatées dans un certain nombre de CSC.
Qui peut vérifier loccupation des locaux, notamment la nuit et les Week-ends ? Qui peut vérifier la bonne utilisation des photocopieuses ? Qui peut vérifier que les standards ne sont pas utilisés pour faire des phonings ?
Qui peut sassurer que leur logistique nest pas prêtée à des partis ?
Les meilleures conventions du monde ne peuvent remédier à cela. Un agent du service public le pourra !
Les crèches, les écoles de musique ou la gestion des salles peuvent être directement gérées par une ville. Cela limitera déjà les subventions versées à ces structures.
Pour le grand jeu, vous avez Gagné ! Vos 4 réponses ne font quune. Vous pourrez donc profiter avec votre épouse (ou une amie) de la visite en bus des grands chantiers Strasbourgeois, de la découverte du commissariat de Lingolsheim en présence de son maire (elle fait un tabac !), de la virée sportive offerte par le monsieur vélo Strasbourgeois et de la découverte des institutions européennes en présence de la femme du ministre Alsacien, championne de la défense de Strasbourg
La prochaine question vous permettra de gagner une tournée des buralistes de la région en présence dYves Bur (il est très généreux pour notre jeu ). Elle sera mise en ligne dès mardi
PS : PS : Vous avez raison Alsator, nos interventions sont dignes du palais Bourbon
Mon palais pour un bourbon avec un peu d'elsass cola !
Quant à vérifier l'usages des moyens ... Là où il y a une volonté, il y a un chemin, et tant que vous y etes, que la présidente de la maison des asso fasse également le menage ... Sur simple envoi de la "liste" dans mon e-mail, je vous donnerais divers élements ( damned, roland va encore entre des voix delatrices) .....
La convention est un fait de gestion politique ..... mias de facto, vous savez, je sais, ils savent....
Y'aura-il bientot un collectif des anti-strasbourg de creé dans la circonscription de Brumath ?
Décidément, lactualité alimente le débat sur les CSC
Je découvre aujourdhui, toujours dans notre quotidien régional, que le centre socioculturel de lARES va licencier 3 personnes. La faute à des dépenses plus importantes que les recettes. La faute à des subventions pas suffisamment élevées. La faute de lEtat qui ne les soutiendrait pas convenablement.
A aucun moment la direction ou la présidence ne sestime responsable de cette situation. Pourtant ce sont eux qui gèrent les finances du centre.
Un article des DNA (4/01/05) évoquait un déficit de plus de 34 000 euros pour la commémoration des leurs 40 ans malgré une subvention de 20 000 euros de la Ville et une aide logistique équivalente. 20 000 + 20 000 + 34 000 = 74 000 euros. Cela nous met la bougie à 1 850 euros
Etait-ce nécessaire de dépenser plus de 500 000 francs pour une fête danniversaire ? Etait-il utile de casser la tirelire (de la Ville) pour ce grand moment déjà oublié par les Strasbourgeois mais pas par les banques ? Avaient-ils pensé aux risques encourus pour les Salariés ? Bien évidemment que non. La Ville doit payer, comme dhabitude .
Aujourdhui, le centre doit assumer SA mauvaise gestion financière ! Lorsquon est responsable, on ne se met pas en danger ! Lorsquon est responsable, on ne joue pas avec lavenir de ses salariés ! Lorsquon est responsable, on se serre la ceinture pour sauver toute une équipe !
Pourquoi le directeur, grassement payé ne diminueraient ses revenus, le temps que la situation financière séquilibre ? Il se dit de gauche, quil fasse preuve de générosité et quil assume SES erreurs !
Il faudrait peut-être commencer par balayer devant sa porte. En effet, en pleine affaire Clearstream, les mots que vous employez dans votre note(dans l'ordre : "basses querelles" ; "ambitions subalternes" ; "ruelles malodorantes" ; "la fin [...] justifie les moyens" ; j'en passe et des meilleures) peuvent très bien être employés pour donner une idée de l'ambiance qui règne au sein de la majoirité ! Quant à ces deux phrases qui sonnent un peu comme des leçons : "Bref la politique doit avoir pour objet la défense de l'intérêt public... Au lieu de cela nous assistons trop souvent à un dévoiement de la politique en politichienneries" ; elles résument parfaitement le duel (le mot est trop faible) mesquin au sommet de l'Etat, qui dure depuis trop longtemps. Les numéros deux et un du gouvernement Villepin sont même des experts en matière de politichienneries et ce qui est assez amusant, c'est que le premier a porté plainté contre le second (même s'il ne la pas fait nommément) !!!
Je pensais que le corps du délit était le fait que la cassette audio qui enregistrait cette fameuse séance du 12 septembre avait pu être manipulée afin de faire disparaître la phrase en question, ce qui est tout de même plus grave qu'un écart verbal. Il ne s'agissait donc pas simplement "d'analyser des mots" par les juges mais il revenait à eux de déterminer s'il y avait eu infraction ou non. Maintenant, la justice a tranché et d'ailleurs, "l'affaire de la cassette" ne s'est pas close par un non-lieu - comme on entend ça et là - et vous l'avez rappelé dans votre commentaire. Je sais très bien qu'il ne faut jamais jeter le discrédit sur une décision de justice mais quelque chose me permet tout de même de douter : le fait que madame Keller ait refusé de produire le procès-verbal de la séance du conseil municipal. Quand on n'a rien à cacher, on peut tout montrer, n'est-ce pas ?
Vous parlez d'"affabulation un peu hallucinée" mais permettez moi de vous rappeler que dix-huit personnes présentes ce jour là ont entendu cette phrase et ont écrit des témoignages sous serment. Ensuite, c'est la parole des uns contre celles des autres. Ce que je regrette vraiment, c'est de ne pas avoir assisté à cette séance car cela m'aurait tout simplement permis de connaître la vérité.
Je suis triste de dire cela car j'éprouve un respect immense pour nos élus, mais... La scène politique nationale et la scène politique strasbourgeoise ont un tragique point commun. De même que la littérature devient un exutoire pour paumés, la sphère publique ne tourne plus rond. Les assemblées, locales ou parlementaires, s'apparentent de plus en plus à la cour de détente d'un hôpital psychiatrique.
Le besoin de reconnaissance est légitime dès lors que l'élu ou le membre du Gouvernement possède la saine croyance, moteur de son action, qu'il est qualifié pour améliorer la vie de ses concitoyens. L'ambition n'est pas condamnable, elle est même parfaitement légitime lorsqu'elle conduit celui qui en est pourvu à exprimer des idées, puis à traduire ces idées en actions concrètes une fois qu'il est élu sur la base du programme qu'il a défini et soumis aux électeurs.
Or, l'exemple donné aux Français et, au plan local, aux Strasbourgeois, est pitoyable. En forçant la caricature, chose que font beaucoup de citoyens par écoeurement général, que voit-on? Un Résident de la République atteint de troubles procrastinateurs chroniques, et digne du bon docteur Queuille dont il a repris la devise avec la circonscription de Haute-Corrèze. Un Premier Ministre qui se prend pour Talleyrand et Fouché, moins par le talent que par la phrase par laquelle Chateaubriand les associait: "Le vice au bras du crime". Une opposition atteinte d'Alzheimer, qui donne des leçons de vertu par la voix de condamnés dans des affaires bien plus graves.
A Strasbourg, nous avons aussi notre lot de grands malades, d'aigris, de déchus, de gens qui ont tout fait, d'illuminés, de demi-cerveaux, d'imposteurs et de professeurs de droit, ces qualificatifs étant cumulables entre eux.
Mais tout n'est pas perdu, car, comme je le disais à titre liminaire, nous ne manquons pas d'élus raisonnables, des deux bords de l'échiquier politique d'ailleurs. Le tout étant qu'ils parviennent au pouvoir, et... ne changent pas avec l'exercice de hautes responsabilités. Car, au fond, on peut se poser la question: le pouvoir ne rend-il pas fou?
Marc Porta: Pour ma part, j'approuve le refus de Fabienne Keller de se laisser embarquer dans la démarche inquisitoriale tous azimuts d'un quarteron d'opposants dont les seuls buts dans la vie politique sont d'une part de s'en prendre à la personne des élus, et d'autre part d'exister médiatiquement. Mais quelle médiatisation d'ailleurs! S'ils étaient une publicité, je penserais à la publicité "Mercurochrome le pansement des héros" "Mercurochrome le pansement des héros" "Mercurochrome le pansement des héros". Oui, c'était diffusé trois fois de suite dans l'écran publicitaire. En clair: tout cela est très énervant, ne veut rien dire, et le fond du propos n'est qu'un produit stérile.
Tacotac, j'avais écrit "reduser de produire le procès-verbal de la séance", ce qui n'aurait pas pris énormément de temps et ce qui aurait été un bon moyen de prouver que la cassette n'avait pas été trafiquée. Il y a bien eu refus, renseignez-vous donc à votre tour. "Va-t-on revenir sur cette affaire" : ce n'est pas moi qui a commencé à reparler de cette affaire. Je voulais juste dire que le point essentiel de ce litige ne reposait pas tant sur les mots prononcés par Fabienne Keller. "Je vous ai découvert, vous étiez" : non, je n'y étais pas et je l'ai d'ailleurs écrit dans mon commentaire. Si j'avais été à Strasbourg ce mercredi 12 septembre 2005, j'y serais peut-être allé et alors, je serai aujourd'hui certain de ce que j'aurais entendu et dans ce cas, je ne verrais même pas l'utilité d'en débattre avec vous.
"Je ne comprends pas ce que vous voulez dire par non-lieu et le reste" : je voulais tout simplement faire remarquer que la décision rendue n'était pas un non-lieu car, c'est bien connu, un non-lieu ne blanchit pas totalement.
" D'après le journal, il est prouvé que la cassette n'a pas été trafiquée " : si encore à la place du mot journal vous aviez écrit le mot justice, je n'aurais rien écrit mais là, franchement, est-ce qu'il faut croire tout ce que l'on raconte dans les médias, que ce soit à la télévision ou dans la presse écrite ? Ce que j'ai dit, c'est que certains éléments permettent toujours de douter mais bon, puisque la justice a rendu sa décision, alors comme on dit souvent en ce moment : "faisons confiance à la justice"...
Monsieur Grossmann,
Je suis totalement solidaire de vos propos. Nombreux sont les élus à faire preuve dhonnêteté, de moralité et damour pour leurs administrés. Malheureusement, il est plus facile des mettre les brebis galeuses en avants et de désigner des moutons noirs comme le disait JC (il y a déjà une année ). Ces méthodes augmentent les ventes et laudimat
La fonction délu et réellement une activité spéciale. Il faut aimer les gens pour durer. Il faut avoir une vision sur du long terme et en même temps savoir encaisser les critiques souvent injustes et parfois males odorantes. Lélu vie dans la suspicion permanente, il doit savoir encaisser les tacles de son opposition mais aussi les croche-pieds de ses amis.
Pour laffaire de la bande, il faut tout de même être un spécialiste des romans ou de la science fiction pour imaginer un instant le Maire de Strasbourg et les élus de sa majorité se rassembler autour dun micro pour modifier, avec laide dun ingénieur du son, lenregistrement dun conseil municipal. Il faut imaginer des techniciens recréer des bruitages pour conserver lambiance du conseil. En effet, les micros enregistrent non seulement les interventions mais aussi les bruits dambiance.
Et par-dessus tout, il faut aussi admettre que des fonctionnaires territoriaux ont cautionné ses pratiques puisque cela ne peut se faire sans leur consentement ou a minima avec leur silence.
Concernant les serments des 18, je rappelle ; que François Mitterrand avait toujours juré ne pas être malade, que Catherine Trautmann sétait engagée à ne jamais quitter Strasbourg ou que Tapie avait prêté serment dans le cadre de lAffaire OM-VA.
Un serment, nengage que ceux qui le font et répond à des besoins purement électoraux. Les analyses des experts, la décision dun procureur de la République constituent à mes yeux la seule et unique vérité. Le reste nest quélucubrations !
Malheureusement, un mauvais rendu dun journaliste dans article, une interprétation des propos entendus, auront suffi à transformer la vérité en mensonge municipale organisé
Pour en revenir aux élus, ils ont tous des qualités et des défauts. Les qualités peuvent parfois se révéler comme un défaut ou inversement.
La compétence dun élu est souvent jugée via son entourage. Les médiocres sentourent de médiocres mais les bons nhésitent pas à miser sur la qualité quitte à avoir des collaborateurs meilleurs queux pour certains domaines.
Robert Grossmann a le mérite de sêtre toujours entouré de très bons ! Je passerai la découverte du jeune Nicolas quun certain JC doit encore lui reprocher . Lexemple le plus récent nest autre que lalliance avec Fabienne Keller qui démontre parfaitement son intelligence. Là où dautres Hommes politiques se seraient braqués, là où dautres auraient préféré miser sur la division, Robert Grossmann a su mettre en avant sa concurrente et se placer derrière elle. Voilà le secret de la victoire en 2001 !
Son envie permanente de sentourer de jeunes reflète également cette vision du futur. Rares sont les élus Bas-Rhinois à avoir préparé lavenir. Qui sont les jeunes autour de Zeller ou Richert ? Il ny en a pas ! Comment Schreiner a-t-il préparé sa succession ? En faisant appel au ministre Alsacien, faute de relève !
La dernière qualité pour être un bon élu réside dans la confiance. Il faut absolument ne pas être méfiant vis à vis des hommes et des femmes qui vous entoure. Cela nempêche pas la vigilance
Dès lors quun élu commencera à douter de son entourage, de ses proches ou de ses amis, il sapprochera inéluctablement de lépilogue de son mandat.
A titre personnel, jestime quun élu qui fait confiance à ses collaborateurs et à ses proches arrivera à conserver voire à améliorer, la qualité de leur travail. La méfiance ne pourra quaffaiblir la motivation de ces personnes. Le seul remède à ces situations réside dans la séparation voire le divorce dans lintérêt des deux parties Mais là, commence une autre histoire...
Y a t'il une solution politique a nos problemes tel est la question? Ou bien la solution est elle a un autre niveau? Tant que l'equilibre homme-nature-progres ne sera pas retablis nous seront dans une periode bien risquée. La solution est en chacun de nous. Respectons nous memes et respectons les differences d'autruis et tachons de progresser ensemble. Acceptons que chacun progresse a son rythme, et aimons nous dans la difference(ou l'indifference), peut etre est ce une solution?
Qu'en pensez vous?
Cher Johnny,
Encore une intervention comme je les aime !
Vous avez parfaitement résumé la situation de la bande sonore dailleurs je conseille à nos amis blogeurs de visiter lexcellent bolg : roland-a-vu-la-vierge.over-blog.com
La fonction délu est effectivement une tâche extrêmement difficile et ingrate. Exercer un mandat signifie que lon ne sappartient plus. La vie familiale en souffre mais surtout la vie professionnelle. A ce sujet, il faudrait peut-être revoir, une fois pour toutes, le statut de lélu.
Concernant votre conclusion, je vous trouve bien sombre. Nos amis juristes pourront le confirmer mais il me semble quavant le divorce il doit impérativement y avoir tentative de conciliation
Porthos: il y a une alternative au droit, cela s'appelle: le crime parfait.
Porthos,
Comme le chante JH Noir cest noir, il ny a plus
Roméo,
Votre alternative est plutôt expéditive
Johnny et Porthos: la règle du jeu étant souvent excessivement contraignante, la seule solution consiste à jouer avec la règle. Le développement des emplois fonctionnels répond à ce besoin de souplesse, car, sauf erreur de ma part, l'élu peut mettre fin aux fonctions de l'intéressé simplement au motif de la perte de confiance. Après, vous me direz que beaucoup de cadres essentiels dans la mise en oeuvre de la politique municipale ne sont pas sur des emplois fonctionnels, et que ceux-là sont les véritables boulets potentiels des élus. Que faire contre eux sans tomber dans le harcèlement ou la violation du statut? Rien ne marche à tous les coups, mais, entre l'affectation au service des archives (la jurisprudence -Conseil d'Etat, Mme Butler- l'admet dès lors qu'on ne touche pas au régime indemnitaire, à l'avancement...) et le siphonnage des dossiers les plus intéressants par un membre du cabinet, il y a de quoi, sinon inciter l'agent visé à partir, du moins lui faire perdre de son pouvoir de nuisance.
Le statut de l'élu existe dans les textes, mais il s'agit d'un leurre. Il y a en France 520 000 élus locaux. Donner à tous des moyens matériels et une formation est impossible, alors même que le diagnostic des rapports Debarge était pertinent en insistant sur leur nécessité démocratique. Dans les grandes villes, le moindre conseiller municipal de base est très sollicité et coûterait trop cher en indemnisations si on lui assurait une juste compensation de son investissement politique, tandis que, dans les communes plus petites, c'est le droit à la formation, engagé par l'élu demandeur lui-même en contradiction avec les principes des finances publiques, qui plombe les budgets communaux et incite les élus ruraux à renoncer purement et simplement à leur droit.
Pour rendre le statut de l'élu efficace et démocratique, permettant aussi d'inciter pleinement l'entrée en politique des citoyens issus du privé et plus seulement en majorité fonctionnaires, professions libérales et retraités, et favoriser aussi, il faut le dire, les femmes avec enfants à charge qui, souvent, sont obligées de retarder leur engagement à la quarantaine sonnée, il n'y a pas 36 solutions: il faut réduire le nombre d'élus et, par maintien de l'enveloppe budgétaire actuelle, augmenter les moyens alloués par élu. Le discours sur le maintien de l'éclatement des collectivités locales comme étant un bienfait social, la proposition de faire des élus-fonctionnaires "agents du réseau démocratique territorial" (cf. le rapport Mauroy) ne sont pas raisonnables. Le développement de l'intercommunalité doit aboutir à la fusion administrative et politique des communes, nous en avons déjà parlé en d'autres lieux sur ce blog, et je reviens à la charge car cela me paraît essentiel.
Bonne journée
(r)évolutionnaire comme je le suis, je me dois de vous répondre. Il y a effectivement un statut de l'élu en France, mais il favorise les députés, sénateurs, et laisse de côtés les Conseillers généraux, régionaux et municipaux ...
Donc, il n'y a pas de statut de l'élu de facto, peu de protection, de couvertures sociales. On touche là les limites de l'exercice.
Pour y remedier et adopter une solution à l'allemande ( Pardon Frau Bollmann, il conviendrait effectivement de revoir les 36.000 communes et d'en regrouper plus de la moitié dans un échelon municipal redéfini .... Et cela, c'est comme toucher à la fonction publique, c'est impossible !
Pourtant, cela impliquerait une véritable revolution d'un pays qui compte - je crois - plus d'élus locaux que l'ensemble des autres pays de l'Europe.
On se posera, à ce stade, la question des nouveaux echelons rajoutés sans en enlever d'autres
Sacré Alsator, j'ai vu votre ode strasbourgeoise et je me demande si vous n'allez pas finir à l'UPS .... Voudront-ils de vous ?
Cela dit, sur les communes, vous avez levé le lièvre qu'aucun candidat à la présidentielle n'osera lever
Chers amis blogueurs,
Dimanche dernier, je métais permis de réagir à un article paru dans les DNA, relatif au licenciement envisagé de 3 salariés du centre socioculturel de lARES.
LAssemblée Générale du centre a confirmé ces licenciements. Un article paru jeudi dernier résume la situation. Je vous en livre son contenu.
« Ils se sont tous levés comme un seul homme, administrateurs et salariés (plusieurs dizaines de personnes). Ils ont arboré des masques de carton blanc, sans doute bricolés à la va-vite. Et puis un salarié et un administrateur ont, chacun leur tour, exprimé le désarroi dans lequel les plonge le licenciement de trois salariés de l'ARES (DNA du 7 mai). Ce sont des mots de « totale solidarité » qu'ils ont prononcés : les personnes licenciées « n'ont commis aucune faute, bien au contraire, ils ont mis leur compétence et leur engagement au service de l'association ». Les Esplanadiens se voient demain « privés de l'action de ces collaborateurs », au moment « où le lien social se fracture, avec son lot de violences ».
Plus de 80 000 de déficit
Au beau milieu de ces visages de carton blême, trois masques verts : ceux des salariés qui perdent leur emploi. Ils font les frais d'un déficit abyssal (plus de 80 000 ), imputable à « la stabilité des charges, la stabilité de la participation des usagers, mais la baisse des financements », selon le trésorier de l'association, Dominique Leblanc. « Nous avons des capitaux propres négatifs. N'importe quelle entreprise déposerait le bilan, ajoute-t-il. Si notre banquier ne nous fait pas confiance, on est en cessation de paiements. »
Situation difficile, donc. Pas question dans ces conditions de diffuser le « petit montage vidéo avec un peu d'humour », initialement programmé. Le président Claude Gassmann et son adjoint Paul Souville préfèrent un ton grave. Pierre Aubriet, délégué du personnel, s'interroge « sur l'avenir tel qu'il est perçu par les financeurs ».
Une « décision difficile »
L'adjoint de quartier Olivier Arbousse (UMP) salue une association qui a pris ses « responsabilités » : « 120 salariés, c'est une grosse entreprise, et ça demande parfois de prendre des décisions difficiles. J'espère que cela permettra de combler le déficit ». Henri Dreyfus, le conseiller général (PS), confie son « émotion » et pointe une baisse des financements municipaux. Réfutée par le représentant de la ville, principal soutien financier.
Peu de mots cependant à l'égard des personnels licenciés. Leurs collègues encore en poste exprimaient ainsi mardi soir, en fin de réunion, cette double impression d'administrateurs timorés et de financeurs fatalistes. Même si la « programmation » de travaux sur les locaux (fatigués) a été évoquée par Olivier Arbousse.
L'ARES a tout de même tracé les lignes de l'avenir : prendre en compte les familles monoparentales, les jeunes, les seniors et l'appauvrissement des Esplanadiens. Leur adapter les horaires d'ouverture du centre socioculturel. C'est l'objet du contrat d'association 2006-2010. Il faudra le tenir avec moins d'effectifs »
Le déficit cumulé du centre aurait donc atteint les 80 000 . Il faut bien évidemment intégrer les 34 000 de pertes générées par la fête monumentale des 40 ans. Le déficit structurel du centre passe donc en réalité à 46 000 . Plusieurs raisons sont évoquées pour expliquer ces pertes et notamment la baisse des financements publics. De nombreux « coupables » sont désignés, le conseil Général, lEtat mais surtout la Ville qui ne verse que 800 000 euros par année à ce centre Les pauvres
Malheureusement je nai constaté aucune autocritique sur la gestion financière de la structure. Ni le président, ni le directeur, ni le trésorier napportent la moindre explication à ce dérapage. La Ville nayant pas voulu régler ladition des 40 ans, les dirigeants de lARES ont décidé de la faire payer autrement en nhésitant pas à licencier 3 de ses salariés dont les emplois sont pourtant financés par la Ville.
A défaut détudier de près ses comptes, a défaut de vouloir mettre en place un plan de redressement, les dirigeants de lARES ont trouvé leur solution. Ils vont licencier.
Il est extraordinaire de voir le directeur de ce centre, militant des forces de progrès, combattant de la 1ère heure du capitalisme, cautionner des licenciements. Des solutions doivent pourtant exister ?
Pourquoi ne pas suspendre la rédaction du légendaire ARES Flash, journal du centre très onéreux (10 numéros/ans, 14 pages, papier glacé en couleur), ou au moins revoir sa qualité à la baisse. Pourquoi les salariés les mieux rémunérés ne feraient pas un geste pour que leurs collègues puissent conserver un emploi ? Le directeur pourrait donner lexemple Des économies doivent également être possibles sur dautres postes de dépense ?
Concernant la réaction des élus, elle est une fois de plus caricaturale. Lavenir de ces 3 nouveaux chômeurs ne les intéresse guère. Pour le conseiller général socialiste, cette situation est bien évidemment de la responsabilité de la Ville, assurément la faute à des subventions trop faibles, Comme dhabitude, cest le contribuable qui devrait payer les erreurs de ses camarades. Cest extraordinaire de voir ce riche bourgeois se réjouir de la misère des autres pour pouvoir lexploiter politiquement. Mais si la Ville augmentent ses financements, qui peut nous assurer que dici 3 ans il ny aura pas un nouveau déficit à éponger ? Il faut apprendre à gérer largent dont on dispose et surtout ne pas dépenser celui que lon a pas !
A mon plus grand regret, la réaction du représentant de la municipalité nest guère plus encourageante et plutôt caricaturale de limage dun homme politique dit de droite. A défaut de mettre les responsables de lARES devant leurs responsabilités, à défaut de leur demander de trouver une alternative à ces licenciements, il « espère que cela permettra de combler les déficits ». Pas un mot pour les heureux nominés, pas un mot pour leur avenir, mais en strapontin la programmation de travaux
Que lon soit de droite, que lon soit de gauche, on ne peut tolérer des licenciements qui pourraient être évitables via un plan de redressement. Le rôle des politiques est de donner des impulsions, pas de subir les incompétences des autres.
PS : Le CARDEK qui annonce un nouveau bénéfice pour cette année pourrait peut-être partager un part de son « gâteau » avec ces camarades de lARES