Conduire une offensive puissante en faveur de Strasbourg siège du Parlement Européen!
Par Robert Grossmann le lundi, 3 avril 2006, 14:51 - Europe - Lien permanent
Paris doit comprendre que le soleil se lève à lest du coté de lEurope de Strasbourg.
Une longue et usante guéguerre se poursuit contre Strasbourg.
En cause : le confort de mesdames et messieurs les parlementaires européens. Rien que des raisons matérielles. Les trajets seraient usants pour rejoindre la ville siège du Parlement. Ils le sont sans doute.
Mais on produit aussi des arguments plus présentables : le coût financier de deux sièges, Bruxelles et Strasbourg, les déménagements récurrents de dossiers et de fonctionnaires.
Il faut en finir avec Strasbourg argumente un lobby de plus en plus puissant, entraîné avec la maestria quon leur connaît par les Anglais.
Eux luttent sans merci, sans scrupule. Un député devant qui jévoquais Churchill en 1947 sur les rives du Rhin me répliqua cyniquement et avec un rire gras, autour du petit déjeuner que le maire offrait à la délégation anglaise : « Cétait lépoque où la France devait être gouvernée par Londres » Ce propos de table reflèterait-il limage de la France quils cultivent au fond deux même.?
Aucun merci donc Cest anti-français et anti-Strasbourg.
La grossièreté en moins, dautres députés dautres pays européens embrassent la cause anglo-saxonne en faveur de Bruxelles.
Dans certains cénacles, inspirés et animés par les mêmes, on phosphore sur un produit de substitution à donner Strasbourg Pourquoi pas un institut universitaire de technologie européen à la place du Parlement ?
Comment en est-on arrivé là ? Faisons quelques constats élémentaires.
Strasbourg est une ville de province, Bruxelles et une capitale dEtat !
Bruxelles a un aéroport important, celui de Strasbourg est de petit gabarit.
Bruxelles est à une heure vingt minutes de Paris en train Thalis.
Strasbourg Bruxelles se fait en quatre heures et demi.
En avion, les liaisons sont incertaines et le coût du billet prohibitif.
Le secrétariat du Parlement est installé à Bruxelles avec le gros de ladministration, et partiellement à Luxembourg.
La Commission européenne est, elle aussi, à Bruxelles.
Le désavantage pour Strasbourg semble patent.
Mais cette situation perdure depuis au moins quatre décennies et aucune réelle amélioration na jamais été apportée ; au contraire, le delta sest élargi au fil des ans.
Il faut aujourdhui faire le constat que Strasbourg, capitale régionale, na jamais bénéficié du soutien fort et adapté quil lui fallait de la part de lEtat français pour être pleinement la capitale européenne de la France. Bruxelles a derrière elle le pays tout entier dont elle est capitale.
Laffaire du TGV est à cet égard révélatrice.
Voilà donc un moyen de transport rapide et confortable qui aurait permis de rejoindre Paris et ses aéroports en moins de deux heures. Au regard du rôle européen de Strasbourg, le TGV devait bel et bien constituer une priorité absolue pour la France.
Qua fait le pouvoir central et ses gouvernements variés et successifs ? Après lavoir accordé gracieusement à Lyon, Marseille, Nantes, Lille, la France a décidé de le réaliser vers lEst avec vingt ans de retard et moyennant une très lourde taxation financière. Ce que les autres villes de province ont obtenu, Strasbourg a été obligée de le mendier puis de lacheter très cher.
Comment donc avons-nous été défendus par les représentants de lAlsace à Paris au long de ces années ? Les élus du Midi, de la Bretagne et du Nord se sont vu attribuer des équipements que les Alsaciens nont pas été capables dobtenir. Ce qui est vrai pour le TGV lest aussi pour les liaisons routière rapides. Le Grand Contournement Ouest est à lordre du jour depuis trente ans, de même que la VLIO : à ce jour rien nest réalisé. Aucun projet daéroport de taille réellement internationale na été possible pour Strasbourg.
Il est bien tard aujourdhui, mais il nest pas trop tard !
Paris, disons en clair les gouvernants qui y siègent, doit enfin prendre conscience que ce qui est en cause cest la position de la France en Europe.
Il faut évidemment surmonter le fâcheux effet du référendum où lon a voté « non » pour des raisons essentiellement de politique intérieure.
La France est européenne ! La défense active de Strasbourg doit donc constituer une priorité absolue car Strasbourg nest rien dautre quune grande cause nationale. Il faut que cesse cette situation inadmissiblement française fondée sur le « hors de Paris point de salut ! »
La modernisation de la France passe par une authentique décentralisation et la promotion de Strasbourg lEuropéenne est une occasion de démontrer magistralement une telle volonté dépouser son siècle et... son Europe.
Il faut développer une offensive puissante !
Que convient-il de faire concrètement ?
- Manifester de manière forte que Paris veut être rapidement reliée au cur de lEurope et accélérer la liaison TGV Paris-Budapest en passant par Strasbourg et donc desservir le siège du Parlement européen.
- Organiser les liaisons aériennes strasbourgeoises, de telle sorte quelles soient régulières et connectées aux grandes capitales européennes.
- Mettre en place une liaison aisée par rail et air entre Bruxelles et Strasbourg
- Exiger avec force quune partie importante de ladministration du Parlement européen sinstalle à demeure à Strasbourg.
Le contrat « capitale européenne », obtenu il y a un quart de siècle par Pierre Pflimlin, ne suffit plus aujourdhui dans lEurope des vingt cinq. Il nest quune manière pour Paris de sacheter une bonne conscience minimale....même s'il convient de reconnaître que celui que nosu venons de négocier est largement plus avantageux que les précédents et pour la première fois le mot "capitale européenne" y figure
Mais, la France doit mettre le paquet !
Dans la guéguerre actuelle, la facilité consisterait à fermer les yeux, à céder, à capituler ! Le vent du confort émollient inciterait à une telle attitude.
On a le droit aussi, et sans doute le devoir, dengager des combats difficiles.
La sagesse populaire veut que lon ne perde que les combats que lon ne mène pas.
Ici à Strasbourg, nous ne souhaitons plus nous contenter de camper sur des lignes de défense.
Nous voulons être offensifs en faveur de lEurope de Strasbourg, la seule qui ait un sens aux yeux de lhistoire et pour l'avenir.
Rien nest gagné, mais rien nest définitivement perdu.
Commentaires
Qui mieux que Robert Grossmann pourrait convaincre le président de lUMP de limportance de ce dossier pour les années à venir?
Par contre, pour les actes antérieurs, nos ministres (André Bord, Daniel Hoeffel, Catherine Trautmann) nos parlementaires, président du conseil Régional, président du conseil général ont été incapables de défendre correctement notre région. Lalsace était considérait comme riche et donc devait se débrouiller par elle-même. De plus, son potentiel électoral pour nos gouvernements était acquis ou faible suivant les majorités
Pour le référendum, personnellement jai voté NON alors que je ne souhaitais pas protester.. Pour autant je ne suis pas opposé à lEurope. Je suis uniquement opposé au dernier élargissement qui nous a fait passer de 15 à 22 Etats membres (sans demander lavis de ces citoyens) ainsi quaux différents élargissements envisagés. Jai été scandalisé de constater que le premier geste de la Pologne (nouvelle arrivante) était de commander une centaine davion aux Etats-Unis. La constitution, qui était en réalité un traité, était indigeste. Plus je progressais dans sa lecture, plus jétais convaincu de my opposer. Pour moi une constitution doit être un texte qui définie le fonctionnement des institutions et qui répartie les pouvoirs entre ces différentes institutions. Ce texte doit être restreint et ne pas comporter 300 pages Enfin, le matraquage médiatique sur les bienfaits de leuro mexaspère alors que je constate que les prix ne cessent daugmenter depuis 2002.
Pour que lEurope ait un sens et ne soit pas uniquement économique il lui faut des frontières réalistes et une vision commune or depuis lintégration de la Grande Bretagne rien ne va plus. Ils nont pas de monnaie unique mais accélèrent le libre échange, ils soutiennent la politique étrangère des USA contre les intérêts de lEurope, ils ne veulent pas dune Europe politique,
Pour que la construction européenne soit soutenue par ses habitants il faut les informer davantage, les consulter directement et ne pas essayer en permanence de faire passer discrètement la pilule. Il ne faut pas que ce sujet concerne exclusivement des pseudos élites !
Les Français ont voté NON car ils ne sont pas suffisamment consultés. Si les Allemands, les Anglais, les Italiens avaient été directement consultés ils auraient aussi rejeté ce texte!
Pour toutes les questions européennes il faut arrêter dorganiser cette petite cuisine entre parlementaires mais faire confiance au peuple via le référendum malgré le risque de rejet. Si le referendum ne doit être utilisé qu'en cas de victoire certaine pourquoi voter ?
Pour en revenir à Strasbourg, la bataille va être rude mais nous avons un avantage par rapport à Bruxelles car nous avons avec nous Robert Grossmann, éminent spécialiste des négociations et de la diplomatie. Son flegme alsacien fera la différence...
Portos,
Vous nous parler de la politique Européenne,Robert Grossmann nous parle du maintien du siege du Parlement Européen à Strasbourg siège historique qui est une institution vitale pour l'économie de notre ville,ne mélangeons pas tout.Comment peut-on être pour l'Europe et voter non (il faut être socialiste)L'Europe c'est faite sur la base de compromis et c'est comme cela qu'on avancera
encore à l'avenir.
Quelle est cette manie de vouloir systématiquementl'absolution de la rue,on voit ce que cela donne en ce moment,ou l'on bafoue la démocratie.A quoi servirait nos parlementaires qui ont été élus démocratiquement pour nous représenter,ou irions nous si nous devions à chaque fois nous exprimer par réferendum.Si les allemands italiens et les anglais non pas voté par réferendum c'est que leur constitution ne le permetait pas.Mais il est vrai que dans ces pays il y a aussi des gens qui sont pour l'Europe comme vous ! et qui vote contre comme vous!Soutenir le siège du Parlement Européen est l'affaire de tous,je travaille dans l'une des institutions Européennes,et nous savons que la majorité des personnes qui critique la constitution,ne l'on jamais eu entre les mains,mais au risque de me répeter, notre ville à besoin de cette institution comme celle du Conseil de l'Europe parce que lorsqu'on parle de ces deux assemblées on parle de Strasbourg cela aussi c'est important.Merci Robert Grossmann pour ce que vous faites pour notre ville avec Fabienne Keller.
Tout ça, c'est très bien, mais on aurait souhaité que la municipalité exprime ces revendications dès son arrivée au pouvoir, et pas seulement maintenant! Or, jusqu'à présent, on n'a pas vu grand-chose!
Depuis de rapport de Roland Ries sur le rôle européen de Strasbourg, impossible de trouver la moindre étude sérieuse sur les conditions dans lesquelles on pourrait accroître les liaisons internationales de Strasbourg, qui évidemment impliqueraient des choix politiques difficiles:
- soit un vrai accroissement de la taille de l'aéroport (un nouveau terminal, et une politique offensive mais légale d'attraction des compagnies à bas coût: pourquoi ne se préoccupe-t-on que maintenant des taxes d'aéroport trop élevées), et dans ce cas, il faut assumer le choix de se mettre à dos les riverains
- soit un abandon total de cet aéroport mal situé en engageant avec le Baden-Airpark (aéroport Karlsruhe-Baden) de Sölligen , à 50 km au nord, des négociations pour le transformer en aéroport binational comme Bâle-Mulhouse, en y transférant toutes les liaisons strabourgeoises (et le personnel d'Entzheim) et en finançant une liaison ferroviaire rapide et directe. (avec la perte du bénéficie des impôts locaux)
Mais il faut savoir ce que l'on veut!
On ne voit pas non plus l'action de la ville pour se promouvoir: depuis plusieurs années, Reims et Nancy préparent l'arrivée du TGV en attirant les entreprises et en communiquant. Strasbourg? Que dalle. Je vois tout le temps des encarts publicitaires pour Lyon, pour Nice, pour Marseille, dans les journaux. Pour Strasbourg, qui pourrait capitaliser sur sa qualité de porte française sur l'Europe centrale et orientale, rien. Avec l'arrivée du TGV, la ville aurait besoin de plus de bureaux et de logement, pas d'un Zénith qu'on n'arrivera pas à remplir. Où sont les grands plans de construction qui permettraient d'alléger la pression foncière, et d'offrir aux Parlementaires européens des lieux pour se loger facilement? Pour l'instant, le seul projet intéressant, la retructuration de la Porte de France (car les fronts du Neudorf, c'est un projet de la municipalité précédente), est au point mort.
Et comment se fait-il qu'on ait du attendre cette année pour qu'enfin les abords de l'aéroport soient un peu plus digne du statut de capitale européenne? Et pourquoi Strasbourg, qui est un noeud très important des lignes Eurolines qui traversent l'Europe, n'a-t-elle pas encore construit de gare routière internationale digne de ce nom? Ce n'est pourtant pas la place qui manque: au lieu de ça, un pitoyable terrain vague dans la plaine des bouchers qui ne fait pas honneur à notre ville.
Et pour finir: quoi qu'on fasse, le problème de fond restera toujours le même: tant que le Parlement sera éclaté entre Strasbourg et Bxl, les meilleures liaisons du monde ne changeront rien à l'immense gaspillage d'argent public (200 millions d'euros) que représente la migration mensuelle des parlementaires.
Si Strasbourg veut être entendue, ce n'est pas défense du statut quo qui améliorera son image. Nous devons reprendre les arguments très justes des anti-Strasbourg et les prendre au mot: il faut leur dire "oui, le Parlement doit être dans un seul lieu pour mettre fin au gaspillage. Et ce lieu unique, ce doit être Strasbourg".
- Parce que tous les hochets proposés en échange du départ du Parlement ne sont que des fausses solutions (un MIT européen à Strasbourg? Quelle blague quand on sait que ce qui attire justement les étudiants européens à Stras', c'est la présence du Parlement!)
- Parce qu'il faut briser la tour d'ivoire dans laquelle vivent les eurocrates à Bruxelles, qui n'ont aucun contact avec les vrais gens. En les séparant physiquement, on leur rendra plus difficile la vie en vase clos.
On ne peut pas tout rejeter sur le gouvernement français: la ville doit aussi prendre ses responsabilité. Or, depuis 2001, elle n'a rien fait.
PS: à Portos du vallon: comme le camp du oui l'avait prédit, votre non n'aura servi strictement à rien. Il n'a pas fait baisser les prix, il n'a pas remis en cause l'élargissement, qui est déjà fait. Merci à vous d'avoir empêché les quelques avancées démocratiques et d'efficacité de ce texte (qui en plus renforçait le poids de la France)
La DATAR a privilégié l'Ouest rural isolé sur l'Est industriel et européen, Mitterrand a ouvertement saqué la région qui lui a résisté en 1981, nous payons notre TGV, et une nouvelle période sombre se profile si la gauche gagne en 2007 et reproche à Adrien Zeller son existence politique. Le pouvoir parisien nous est quasi-systématiquement hostile, et les ministres alsaciens ne s'imposent pas. Je note que Porthos n'a pas cité François Loos. Tout compte fait, la transparence en politique n'a pas que des vertus...
J'ai reçu quelques échos fort élogieux sur le tour de France de Fabienne Keller dans le cadre de l'UMP au moment du referendum, mais cela ne suffit pas, car le grand public n'a pas été touché. L'exercice était il est vrai délicat: la première partie du traité était importante et justifiait un vote "oui", mais seulement pour une minorité que la mécanique institutionnelle ne rebute pas. Idem pour la troisième partie (la reprise des traités existants). Quant à la seconde partie, la fameuse charte des droits fondamentaux, c'était de la bouillie pour bébé, à l'utilité juridique incertaine. J'ai voté oui de manière réfléchie, mais en craignant la victoire du non...
L'échec du referendum a donné du grain à moudre aux anti-Strasbourgeois. M.Grossmann, vous avez indiqué certains enjeux. Mais au-delà du Gouvernement, sommes-nous soutenus par d'autres pays, et notamment par nos voisins allemands?
C'est amusant, car je vous sens et vous allez bondir, des accents populistes, et vos propos vous honorent, certes mais je ne peux m'empêcher de vous demander ce que vous et vous "amis de 30 ans" avaient fait ces 20 dernières années pour défndre Strasbourg.
Polémiste, j'ai envie de vous dire que la récolte d'aujourd'hui date des semis d'hier ....
Plus sérieusement, et comme le dit désormais un choeur allant de vous-même à Alsace d'abord en passant par Jean Waline, Tonic Magazine et demain, Roland Ries ( s'il nous entend) : "Paris se moque de nous" .... Ce n'est pas nouveau et le pire, c'est que même les ministres alsaciens n'ont rien pu faire contre cela.
La vérité est que Paris ne conçoit pas d'autre capitale que Paris, ce malgré les aumones des contrats triennaux.
On Notera aussi qu'en France, quand on dit lobbying, on pense "affaires & corruptions", à et pour Bruxelles, cela veut dire : argumentations, invitations, pressions. Là encore, la France a du retard.
La soutien du siège doit se faire mais alors dans une grande alliance et non avec des pensées partisanes. Imaginons un grand cortège, rassemblant tous les élus, tous les partis ( j'ai bien dit tous) pour la défense de Strasbourg ....
I have a dream .... Mais ce n'est qu'un rêve car les alsaciens, de l'extrême gauche à l'extrême droite, ne se mobilisent plus depuis longtemps, ils manifestivent parfois, mais ne se battent plus, ils subissent les oukases pariso-bruxelloise.
A moins que St ARBOGAST et Ste Odile fassent des miracles !
Monsieur Grossmann,
Je ne voulais pas vous offenser. Il ne sagit que d'un point dhumour qui consiste à accentuer un trait de votre caractère que nous relevons régulièrement dans la presse
Car qui aime bien châtie bien
Merci pour votre absence de jugement pour mon argumentaire ! On peut ne pas être daccord et comprendre. Cest une preuve dintelligence.
François,
Les 2 sujets sont liés. Si la position de Strasbourg se trouve affaiblie cest aussi parce que la France a dit Non. Si la France a dit Non cest parce que nos parlementaires nagissent plus dans lintérêt général mais sont aux ordres des partis. Lexemple du CPE est terrible. Les ministres étaient contre, les parlementaires de la majorité aussi et le Premier ministre est passé outre en forçant sa majorité à voter ce texte On a vu le résultat. Nest pas de Gaulle ou Napoléon qui veut
Pour la constitution, heureusement que les Français ne lont pas lu comme moi ! autrement nous aurions affiché plus de 65% de NON
Pour vous suivre, le parlementaire est intelligent, avisé, clairvoyant et le Français est forcément bête et ne mérite pas dêtre consulté. Allons plus loin, pourquoi devrait-il continuer à Voter ? Pour être cruel, je donnerais bien quelques noms de parlementaires Alsaciens exemplaires Commençons par Armand Jung dois-je continuer dans la CUS ? ? ?
Si les Français ont dit NON cest aussi parce que leur avis est très peu sollicité pour les questions européennes. Les élargissements ne sont pas quune simple mesure administrative mais ont des répercussions importantes sur le sens que nous voulons donner à lEurope.
Si les Français ont voté NON cest aussi contre cette pensée unique molle qui a traversé la France lannée dernière. Tous les grands partis politiques, la presse, la télévision, la radio, les associations, les collectivités appelaient à voter oui (le dream dAlsator sest presque réalisé en 2005 mais pour la constitution) les sondages les confortaient et patatra les Français ont dit STOP. Les plus chagrins nous prédisaient la fin du monde mais la terre a continué de tourner.
Concernant mon vote, jespère pour vous que les « Nonistes » ne sont pas tous socialistes car cela naugurerait rien de très bon pour la majorité actuelle...
Enfin je vous rejoins sur la défense de Strasbourg Capitale Européenne. Cela passe aussi par une meilleure implication des alsaciens mais surtout des Français sur les questions européennes. Une fois que lEurope sera devenue lisible et concrète, les Français la soutiendront massivement ainsi que Strasbourg.
Sur le Plan Local « tout le monde sen fiche » du parlement européen hormis le Maire de Strasbourg et le Président de la CUS. Les parlementaires ne sont visibles que 4 jour dans un mois, moins de 40 jours dans lannée. Les Strasbourgeois confondent le parlement européen et conseil de lEurope. Pour preuve jentends régulièrement des Alsaciens pester contre les voitures diplomatiques qui ne respectent pas notre code de la route faute de sanctions. Ils assimilent les diplomates aux parlementaires et pestent contre ces privilégiés et leurs fonctionnaires qui en plus ne payent pas dimpôts directs ou indirects La réalité du terrain est parfois bien éloignée des concepts
Pour revenir au hors sujet, avant daccepter lEurope les Français doivent dabord saccepter eux-mêmes avec leur Histoire (grande ou sombre), leur culture, leurs frontières et leur drapeau. Les Allemands, les Anglais, les Italiens, les Espagnoles, sont dabord Allemands, Anglais, Italiens ou Espagnoles avant dêtre Européens. Nayons pas peur de notre Histoire et de nos couleurs! Elles ne sont pas plus sombres que pour nos voisins. Pour pouvoir scander Vive lEurope, il faut auparavant pouvoir dire vivre la France !
Lintervention dEmmanuel me laisse perplexe
Comment peut-on reprocher à la municipalité actuelle de ne rien faire pour le statut européen de la ville ? Ne seriez-vous pas militant inconditionnel du parti socialiste Emmanuel ? Il me semble quun certain nombre de chose vous ont échappé ces 5 dernières années ! vous parlez de larrivée du TGV qui ne se prépare pas Nauriez-vous pas vu par hasard le grand chambardement place de la gare ? et bien cest la construction dune gare TGV au cur de la ville Une gare qui sera aussi un magnifique geste architectural. Allons Emmanuel, vous pouvez ne pas être daccord, mais là, cest de la mauvaise foi !
Grossmann a raison ! il faut que tous les politiques locaux, tous bords confondus, se mobilisent ensemble, pour ne pas laisser Strasbourg se faire dépouiller par les partisans du « tout Bruxelles ». Il faut que les classes économique et politique alsacienne fassent bloc. Ensemble vous serez plus fort ! Stop à la démagogie politique sur un sujet aussi important pour notre ville !
Un court message pour Emmanuel :
12 ans de Trautmann + Ries + Trautmann ministre = pas de TGV
5 ans de Keller + Grossmann = Paris à 2h20 de Strasbourg en TGV
Ou alors, on maurait menti
Moi je trouve quEmmanuel mélange un peu les choses Rajoute un peu de nimporte quoi Saupoudre le tout dune pincée de mauvaise foi Le tout pour nous servir sa soupe de fan de Ries. Roland lui entendait des voix Et bien voilà quEmmanuel souffre daveuglement ! Na-t-il pas vu la Sig, championne de France dans son nouveau jardin du Rhenus sport ? Na-t-il pas vu lEtoile Noire rayonner dans son nouvel Iceberg ? Ignore-t-il quenfin le TGV pointe son nez en gare de Strasbourg ? (qua fait Mme Trautmann quand elle était ministre ? et M Ries quand il était Maire ?)
je suis assez d'accord avec Albert. Le TGV, ça fait longtemps qu'on l'attend à Strasbourg... très longtemps... et le constat que je fais c'est que c'est le Tandem qui nous l'amène... Et, rien que ça, cela vaut plus que tout ce qui a été fait avant pour le combat "Strasbourg capitale européenne". Je suis aussi assez d'accord avec Alice Kempf. Les politiques locaux doivent faire abstraction de leurs étiquettes dans ce combat européen.
wenn de der papscht als cousin hesch bish bald kardinal
alors Sarkozy à l'Elysée c'est du pain béni pour Strasbourg
Oh, non, aucune mauvaise foi, au contraire! Pour reprendre point par point les commentaires de mes critiques:
A Gilles: on ne prépare pas l'arrivée d'un TGV seulement en modernisant une gare (j'attend de voir la verrière, mais je suis très sceptique sur sa capacité à mettre en valeur ce chef-d'oeuvre d'architecture wilhelmienne)! Le TGV, c'est un atout économique! D'autres villes, comme Rennes, ou Reims, ou Lille, en ont profité pour créer un quartier d'affaires et des hôtels tout neufs, pour attirer les entreprises. Chez nous, à part la modernisation de la gare (qui en avait bien besoin) et la réfection très utile de la place (après la catastrophe urbanistique de la municipalité Trautman, comme ça vous ne pourrez pas dire que j'encense la gauche), il n'y a aucun plan d'ensemble visant à tirer un profit économique de l'arrivée du TGV.
A Albert: vous savez bien que ce n'est pas l'arrivée du Tandem qui a permis d'ouvrir les travaux du TGV, mais des années et des années de lobbying acharné et d'études techniques, avec la pression de l'Association pour le TGV Est, présidée jusqu'en 2001 par Trautmann (et avec le soutien de Zeller). Là non plus, rien de partisan, mais des faits objectifs! Ce n'est pas Mme Keller ni M. Grossmann qui ont fait venir le TGV! On pourra mettre sur le compte de l'actuelle municipalité la deuxième tranche du TGV Est, si elle entre effectivement en travaux dès 2007-2008, mais pas plus. Je crois qu'effectivement, Albert, on vous a menti! Ce n'est pas grave, le tout, c'est de s'en rendre compte!
A Raymond: la SIG championne de France, un succès de la municipalité? On aura tout vu! Ne vous lancez pas là-dedans, on risquerait de mettre sur le dos du Tandem les scores catastrophiques du Racing!
Et puis au fond on s'en fiche: ni l'Iceberg (excellente réalisation que je salue sans crainte), ni le Rhénus sport, ni le Zénith (si on parvient à le remplir, ce dont je doute) ne sont le sujet de cette note: ce ne sont pas ces équipements qui feront de Strasbourg une grande capitale européenne!
Dans ces domaines, l'incurie de la municipalité précédente (qui, à sa décharge, avait fort à faire pour redynamiser la ville après l'époque noire de "la belle endormie" de feu Marcel Rudloff) n'est en aucun cas une excuse pour que l'actuelle n'ait pas fait grand chose non plus!
Strasbourg capitale .... Vous n'y etes pour rien, mais petite anecdote, je vais à Paris demain en train 4 H, je compte travailler dans le train, on me précise qu'il n'y a pas de prises électriques dans les trains sncf de 2nde classe, et qu'il y en a en 1ère .... Je dois rentrer le lendemain, on me conseille alors un train de la Deutsche Bahn avec électricité partout .....
Avouez que l'on pourrait équiper l'ensemble des trains vers Strasbourg des commodités modernes.
Au fait, 150 l'aller retour ......
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Qu'en pensez vous, Monsieur Grossmann ?
Il faudra vous y résoudre très cher Emmanuel Cest bien le tandem qui a fait en sorte que le tgv arrive Parce quavec le « lobbying » de Trautmann et même, oserais-je le dire, de Zeller on attendrait toujours !
Comme on dit chez nous : un bon tien vaut mieux que deux tu lauras ! et le bon tien de Trautmann, il a dû nous échapper !
Oui Emmanuel, cest bien laction décisive du tandem qui a forcé les choses.
Et ne vous en déplaise, non plus, cest bien grâce aux infrastructures quil lui a offertes, que la Sig sémancipe en pro A.
Plus je suis votre raisonnement plus je trouve votre pensée démodée Un quartier TGV Cela se faisait dans les années 80 ! Je prends le pari avec vous que lavenir donnera raison à Keller et Grossmann sur leur choix de faire arriver le TGV au cur de la ville, à 10mn à pied de la Cathédrale. Le TGV en centre ville, cest mieux quen banlieue ! Je pense dailleurs que Strasbourg fera modèle en la matière.
Cest assez magnifique de faire comme Emmanuel et de voir le monde en blanc et en noir. Mais ça reste un peu monochrome.
Donc, Emmanuel prétend quil ny a rien eu à Strasbourg depuis le rapport de M. Ries ? Qui se souvient de ce rapport ? Même Lionel Jospin (qui lui avait commandé !) na pas reçu M. Ries pour quil lui remette : comme cest dusage en la matière pourtant. Ce qui témoigne : 1- du sérieux de M. Jospin ; 2- du sérieux de M. Ries ; 3- des deux à la fois
Quelle était la préconisation de Roland Ries en matière de transports ? Lhélicoptère ! Il voulait faire transporter les eurodéputés en hélicoptère de laéroport de Francfort à celui de Strasbourg, cest-à-dire en utilisant le transport le plus coûteux, le plus polluant, mais aussi le plus dangereux au monde ! Bonjour les dégâts !
Ce que je vois, cest que les choses avancent depuis quelques années à Strasbourg : lUnion européenne a racheté lIPE, le ministre des Affaires européennes préside un comité de suivi « Strasbourg lEuropéenne ». On pourrait parler aussi de choses qui fâchent : des Contrats triennaux A lépoque, M. Moscovici, alors ministre des Affaires étrangères, avaient exprimé son intention de supprimer purement et simplement, le Contrat « Strasbourg lEuropéenne »
Cest grâce à F. KELLER et à R. GROSSMANN que ce Contrat a été non seulement maintenu mais aussi considérablement augmenté !
Alors, je vois quEmmanuel a choisi son camp, celui des anti-Strasbourg Il sert la soupe aux adversaires de la ville. Mais il ne devrait pas se tromper de combat. Ce nest pas parce que la Municipalité actuelle nest pas à son goût, quil a le droit de dire tout et nimporte quoi.
Un seul exemple qui me révolte : Emmanuel ferait bien de se renseigner un peu sur « ce qui attire les étudiants à Strasbourg ». Notre ville est un pôle dexcellence mondiale, ne lui en déplaise, dans certains domaines tels que la physique des matériaux, la recherche médicale, etc. Ce nest pas parce quil y a le Parlement européen que des étudiants viennent du monde entier dans le laboratoire de Jean-Marie Lehn, cest parce quil est prix Nobel ! Alors un peu de décence, sil vous plaît, et moins de mensonge.
PS : Dailleurs, je ne comprends pas que M. GROSSMANN ne « censure pas » le message plein de contre-vérités dEmmanuel. Il faut vraiment avoir un sens élevé de la tolérance !
Je rejoins Robert Grossmann : défendre le rôle européen de Strasbourg nécessite l'union la plus large possible. Cela demande aussi que les élus alsaciens frappent du poing sur la table quand il le faut, pour que l'Etat assume mieux ses responsabilités. Car, certes, c'est l'histoire qui a dicté le choix de Strasbourg pour être le siège du Parlement européen. Mais c'est la France qui s'est engagée. Elle doit le faire aujourd'hui plus sûrement que jamais.
Le centriste que je suis défends l'idée que l'Europe de Strasbourg n'est pas celle de Bruxelles. Pour des raisons évidentes, dont certaines sont rappelées par M. Grossmann.
Quant aux commentaires de l'anonyme "Emmanuel", je pense qu'ils sont le fait d'un adversaire acharné de Strasbourg l'Européenne. Passons-nous de gens comme ça, qui sont contre Strasbourg car ils sont contre l'Europe, et faisons vivre, dans la différence, nos convictions !
A Porthos du Vallon : la France a dit "non", mais Strasbourg a dit "oui". Et très largement !
C'est vraiment énervant à la longue tous ces Strasbourgeois qui se laissent convaincre par les anti-Strasbourg, qui reprennent en permanence tous leurs arguments ! Un peu de nerf, grand Dieu ! Battons-nous et trouvons des arguments ! Il y en a...
Vous avez bien du courage, M. Grossmann : dès que M. Ries fait un rapport que personne ne lit, tout le monde l'adule... Quand vous ramenez des millions d'euros à Strasbourg, que vous convainquez des ministres, que vous construisez pour développer la ville, là on vous voue aux gémonies. Le monde est drôlement fait...
Je voudrais simplement dire que l'Europe à Strasbourg n'est pas un sujet discutable... Je partage aussi cet avis. Mais il faudrait débattre en revanche (et d'une manière très publique) de ce qui est bon ou non pour Strasbourg l'Européenne.
Vous avez fait des choses très bien avec Mme Keller, du style Eurodistrict, TGV, Contrat triennal, etc. Est-ce que l'on pourrait pas lancer un grand débat et associer toute la population à votre projet européen pour Strasbourg ?
Je crois que sur ce sujet cela permettrait de lancer des idées et de mobiliser tout le monde !
M. Grossmann ! Je suis avec vous ! Fonctionnaire au Conseil de l'Europe, je sais votre implication sur les grands dossiers de notre institution (construction de la pharmacopée et nouveau bâtiment) et je sais aussi tout le respect que vous témoignait notre secrétaire général W. Schwimmer.
Je ne doute pas que sur le dossier du Parlement européen, vous saurez prendre aussi "le taureau par les cornes"...
On dit que la France voudrait troquer sa capitale européenne contre un "MIT" européen... on dit même que sarko ne serait pas opposé.
Premièrement, qu'est ce qu'un "MIT" européen ?
Deuxièmement, la France ne devrait-elle pas être plus gourmande ? et, non seulement exiger et se battre pour conserver SA capitale européenne, mais aussi tout faire pour que Strasbourg obtienne ce fameux "MIT" européen !
Je crois que JP Burgard a raison, il faut que les élus alsaciens tapent du poing sur la table pour exiger que le gouvernement mette les moyens. Car, Alsator ce n'est pas au niveau local, à mon avis, que se négocient les tarifs de la SNCF. Je partage votre révolte quant aux prix et conditions de voyage.
Une dernière remarque-question : qu'est-ce qui rapporterait le plus à Strasbourg, un bout de siège de Parlement européen ou un "MIT" européen ? je me pose la question
Voilà, comme ça, ce n'est pas anonyme, j'espère que vous ne serez plus choqués.
C'est tout à l'honneur de Robert Grossmann d'accepter la contestation sur son blog. D'ailleurs, Marie, un blog où n'auraient droit de parole que ceux qui sont d'accord avec son auteur, je ne vois pas trop l'intérêt. Pour une fois qu'on peut s'adresser directement à nos élus, autant en profiter. Fallait le dire si le blog était réservé aux UMP!
Sur le Rapport Ries: je n'ai jamais dit que c'était un rapport génial. Au contraire, il me semblait manquer profondément d'ambition. Mais il est le seul (je le maintiens) a avoir fourni une réflexion sur les liaisons aériennes de la ville. Et depuis, plus rien. On a prétendu répondre aux défis de l'élargissement de l'Union européenne et à l'ouverture nécessaire de l'aéroport vers l'Europe centrale et orientale en ouvrant une seule nouvelle ligne, vers Munich, avec des correspondances insensées et qui en plus a fermé au bout de quelques mois d'exploitation avec Alsace Excel, et qui vient seulement de rouvrir. Autant dire qu'il n'y a pas eu une fantastique opération séduction à l'encontre des députés des nouveaux membres, qu'il n'est pas difficile de convaincre que le PE ne devrait qu'être à Strasbourg. Pour l'instant, c'est toujours la croix et la bannière pour rejoindre Strasbourg, et ni la droite ni la gauche ne se sont vraiment bougé pour faire changer les choses.
A Raymond: bon, on n'est pas d'accord, inutile d'en faire une maladie. Juste un point pour dire que je n'ai jamais préconnisé une gare TGV hors de la ville. D'ailleurs, Strasbourg ne sera pas particulièrement inovante en la matière: à Lille, Lille-Europe est à 200 mètres de Lille-Flandres, en plein centre ville, mais ça ne les a pas empêché de construire sur le domaine public appartenant à la SNCF des bureaux et un centre commercial. Idem pour Rennes: ils n'ont pas mis de gare TGV à l'extérieur, mais ont profité de l'arrivée du TGV en ville pour construire et mener une politique d'attraction en construisant autour. Idem pour Lyon Part-Dieu (au centre ville, en plein dans le quartier d'affaires). Rien ne nous empêchait de faire pareil (cf, d'ailleurs, les plans à (trop) long terme pour ouvrir la Gare de Strasbourg vers l'ouest en créant un nouveau quartier du côté de la rue des Remparts). Le problème, c'est que tout cela arrivera bien trop tard, le temps de négocier avec la SNCF le changement d'affectation du domaine public. On n'a absolument pas anticipé. A Lille, le centre Euralille a ouvert dans foulée de l'arrivée du TGV (Eurostar et Thalys). Ici, au mieux, on n'aura dans le foulée que l'ouverture d'une rue des Remparts dont la pratique dira si elle remplira effectivement sa fonction de délestage de la place de la Gare.
Pour finir, je veux bien qu'on argumente ou qu'on ne soit pas de mon avis, mais qu'on me dise que je suis un anti-Strasbourg, ça c'est un comble! Alors que je dis au contraire qu'on n'est pas assez offensif, qu'on n'en fait pas assez. Et trop tard: car, B.L., ce qui me chagrine c'est que, sur le dossier du Parlement européen, le tandem n'ai pas pris le taureau par les cornes en 2001! Et ce n'est pas la pharmacopée européenne, malheureusement, qui convaincra les députés européens que Strasbourg doit être le seul et unique siège du Parlement européen!
Il y en a qui ont vraiment le sens de lhumour sur ce blog La Gare de Strasbourg soudain transformée en « un chef duvre darchitecture wilhemienne » Mort de rire, et re-mort de rire : Emmanuel ma tué ! Certes, ce bâtiment est wilhemien, très wilhemien, mais tout ce qui est wilhemien nest pas un chef duvre Un petit conseil, Emmanuel, entre nous : les voyages forment la jeunesse Allez donc un peu voir un peu ailleurs en Europe, vous renseigner sur ce qui est digne dêtre appelé un chef duvre
Dominique - le bâtiment de la gare de Strasbourg a des qualités, que vous avez le droit,certes, de ne pas apprécier, mais qui sont largement reconnues par ailleurs. Vous devriez peut-être, voyager un peu vous aussi.
Concernant Strasbourg, siège du Parlement Européen, il ne faut oublier qu'avant la gestion socialiste de la ville, M. Grossmann et ses amis étaient aux commandes. Nos représentants, aujourd'hui comme hier, de droite comme de gauche, ne savent pas exercer un lobbying efficace. C'est une évidence irréfutable.
Marie, si Strasbourg attire bien des étudiants dans certaines disciplines, il n'en reste pas moins qu'elle pêche par son manque d'attractivité dans des domaines, certes moins prestigieux, mais plus "rentables" d'un point médiatique.
Pas de Grande Ecole, pas d'école de commerce de vraiment haut niveau. Juste une ENA, plus victime d'un bannissement que vitrine de Strasbourg, aux yeux du grand public.
Demandez à un chef de grande entreprise ce qu'il pense réellement de Strasbourg.
Par ailleurs, votre post-scriptum ne vous fait pas honneur.
A Raymond, si je vous suis bien, il faudrait construire un nouveau stade pour le racing.
Vous avez probablement raison : Mme Keller et M. Grossmann ont réussi en cinq minutes, ce que des années de travail n'ont pas permis, amener le tgv à Strasbourg. Woaw! La sig, le tgv, demain le racing!
Emmanuel, le site de Lille-Europe n'est qu'une réussite apparente (quartier sans âme, bâtiments partiellement inoccupés). on peut faire mieux.
Thierry... un nouveau stade pour le Racing... Cela aurait pu être possible en 1998... et cela aurait peut-être eu des répercussions sur les résultats sportifs... Mais l'occasion de la coupe du monde est passée... à côté de Strasbourg. Je trouve que c'est dommage pour la ville... pas vous ?
M. Vallens, je ne veux pas avoir l'indécence de vous faire un cours de droit de première année... Mais il ne revient absolument pas aux eurodéputés de décider eux-mêmes où doit se trouver le siège du Parlement européen ! C'est de la seule compétence des Etats. Ainsi, le seul lieu où la question puisse se poser réellement est le Conseil européen.
Pour que vous compreniez bien les choses, faisons un peu de politique fiction : si au sein du Conseil l'on remettait en cause la légitimité de Strasbourg à être le siège du Parlement, on ouvrirait la boîte de Pandore, puisque rien n'interdirait de remettre en cause la localisation d'autres institutions et/ou agences de l'UE... On pourrait délocaliser la Commission à Prague, établir la Banque centrale à Vilnius, etc.
Etant entendu que ce sont les Etats qui décident de la localisation des institutions de l'Union, les actions de lobbying sont à accomplir en direction des différents gouvernements de l'Union et non pas en direction des eurodéputés.
Pensez-vous sérieusement que cette action de lobbying intergouvernementale soit du ressort des élus locaux strasbourgeois ? Evidemment que non : c'est au chef de l'Etat et au gouvernement français de tenir bon et de ne céder sur rien.
Les élus de Strasbourg peuvent améliorer l'attractivité de la ville, etc. Mais c'est au gouvernement qu'en dernier ressort il appartient de maintenir le siège du Parlement à Strasbourg.
Votre argumentation ne tient donc pas debout, puisque vous vous trompez de cible et que vous faites un amalgame entre des choses qui n'ont rien à faire ensemble.
Je sais ce qu'est le lobbying, pour l'avoir pratiqué dans d'autres domaines et dans d'autres fonctions que celles que j'occupe aujourd'hui. La première régle du lobbying international est d'avoir les idées claires et d'identifier les bonnes cibles à toucher. Vous pouvez dépenser tout l'argent et tous les moyens que vous voulez en apportant une réponse concrète à chaque critique des anti-Strasbourg, cela ne sera pratiquement que des coups d'épée dans l'eau, puisque, je vous le répète, la localisation du siège du Parlement est proprement un enjeu intergouvernemental.
Enfin, je voudrais, par incidence, vous dire que ce n'est pas avec des gens comme vous que l'Europe pourra avancer à Strasbourg ! La façon dont vous méprisez la Pharmacopée européenne est ignoble ! Vous insultez tous ceux qui travaillent en son sein pour construire l'Europe de la santé publique. Cela vous passe peut-être au-dessus de la tête, mais la Pharmacopée est le deuxième (bientôt le premier, je l'espère) pôle mondial en matière de référencement du médicament. De nombreux chercheurs et juristes y viennent en grand nombre du monde entier. Son développement à Strasbourg est de nature à stimuler l'industrie pharmaceutique régionale.
Je voudrais rendre hommage à Mme Keller et à M. Grossmann : c'est grâce à eux que le siège de la Pharmacopée européenne a été conforté à Strasbourg (ce qui n'était vraiment pas évident, puisque d'autres villes appartenant à des Etats membres du Conseil de l'Europe prétendait à l'accueillir)...
Thierry, pourquoi n'allez-vous pas plus loin dans votre raisonnement, puisque vous affirmez qu'à Strasbourg tout est nul. Les universités sont nulles, les élus de gauche et de droite sont nuls, l'Ena c'est nul, les laboratoires et les centres de recherche sont nuls. Vous avez oublié de dire que la Cathédrale n'a qu'une seule tour et ça c'est vraiment déplorable... En plus, nous n'avons pas la mer...
Ah ! vraiment je me demande bien pourquoi j'aime cette ville de tout mon coeur !
M. Grossmann, tenez bon ! Nous sommes avec vous pour défendre Strasbourg capitale européenne ! Mais comme le dit le proverbe : qui veut la paix, prépare la guerre. Alors, soyons plus offensifs que jamais !
Je veux dire que j'en ai assez de voir les députés anglais et hollandais critiquer à longueur de journée Strasbourg. Et, pire encore, j'en ai marre de voir des Strasbourgeois rejoindre le camp de ces types-là en reprenant leurs arguments !
Quand on veut se lancer dans un combat, c'est pas très conseillé de commencer en se tirant une balle dans le pied !
Alors, M. Grossmann, tenez bon et maintenez le cap !
et ce n'est certainement pas en s'autocongratulant qu'on défendra Strasbourg.
à B.L. (tiens, lui, ça ne semble déranger personne qu'il reste anonyme...): effectivement, n'ayez pas cette indécence. On peut discuter avec des arguments, pas avec des noms d'oiseaux, technique qui manifestement n'est pas maîtrisée par la plupart des intervenants sur ce fil... J'ai fait un DEA de droit communautaire, alors les petites leçons hautaines sur les cours de première année, gardez-les pour vous. C'est impressionant ce que vous pouvez être sectaires et ne pas tolérer un désaccord avec vous...
Sur le fond, je crois que vous voilez la face. Même dans une situation intergouvernementale (puisque effectivement le siège des Institutions est décidé à l'unanimité par les gouvernements des Etats membres), où tant que la France dira non, le PE restera, sur le papier, à Strasbourg, le fond du problème restera le même: des liaisons aériennes pitoyables, un doublon géographique contre-productif qui ne sert pas notre cause (je dit "notre", alors de grâce arrêtez une bonne fois pour toutes de dire que je fais le jeu des anti-Strasbourg), avec des bâtiments occupés 3 jours et demi par mois et un "cirque ambulant" qui coûte 200 millions d'euros par an au contribuable européen. Et ce n'est pas ma faute si cette réalité est utilisée par les anti-Strasbourg.
Et puisque vous vous targuez avec tant de suffisance de connaître le droit, il faudra aussi que vous appreniez la politique européenne: et ça, c'est du cours d'initiation aux institutions européennes, pas besoin d'avoir fait une thèse. A force de ne pas apporter des réponses aux préoccupations légitimes de beaucoup de députés et de citoyens européens, un jour, les députés feront le coup de force et diront tout simplement "désormais on ne vient plus à Strasbourg pour la plénières et on ne participera qu'aux plénières extraordinaires de Bruxelles." Une épreuve de force s'engagera et vous verrez, ce sera la France contre tous. Ah on aura l'air fin. Comme pour le CPE aujourd'hui, comme pour la Constitution hier, on passera pour la nation de ceux qui "non" à tout. Tout ça parce qu'on ne sera pas battu (Ville comme Gouvernement) pour que le Parlement soit uniquement à Strasbourg, parce qu'on n'aura rien fait pendant des années pour développer les liaisons internationales.
Il ne s'agit pas, contrairement à ce que vous dites, de "ne céder sur rien" et de préserver un statut quo où Bruxelles est déjà, de facto, le siège du PE, mais d'avoir une attitude réellement offensive (que je maintiens n'avoir jamais vu) pour que le PE soit vraiment à Strasbourg! Et si le lobbying intergouvernemental n'est pas du ressort de la Ville, au moins le lobbying auprès du gouvernement français l'est-il, lui (surtout pour M. Grossman qui se targue de tutoyer Chirac)!
Le gouvernement français a une énorme responsabilité (l'actuel comme tous ceux qui l'ont précédés), effectivement, mais ça n'enlève rien à celle des municipalités successives! Et c'est bien ça qui m'énerve: en renversant la parabole, je dirais qu'à trop voir la poutre dans l'oeil du gouvernement, ni M. Grossman ni ses précédesseurs n'ont vu la grosse paille qui est dans le leur...
Tout ce que préconise Robert Grossman est frappé au coin du bon sens, et sont des réformes fondamentales, mais pourquoi les faire si tard? De plus, si le double siège est maintenu, ce ne seront que des rustines qui ne tiendront pas longtemps.
Je souhaite de tout coeur que la Ville défende de manière offensive son statut de capitale européenne. Même si je pense que pour pouvoir aller de l'avant et être entendu, il faut d'abord être conscient de ses propres erreurs, je souhaite bonne chance à M. Grossmann et j'espère pour Strasbourg qu'il n'est pas trop tard.
Comme j'en ai un peu marre de recevoir des bordées d'insultes en guise de réponse à ce que je pense être des arguments valables (même si on peut ne pas être d'accord avec), je vous laisse vous auto-congratuler entre UMP. Le débat, c'est tellement mieux quand on est tous du même avis, hein?
PS: à B.L., toujours: allons allons, que vous utilisez des mots forts! Je méprise la pharmacopée européenne de façon ignoble? Quel est mon tort, sinon d'avoir dit que les parlementaires européens se fichent pas mal de savoir si ma pharmacopée se construit à Strasbourg? Je suis le premier à me féliciter du développement du Quartier européen, si vous allez voir les députés en leur disant que Strasbourg c'est top grâce à la pharmacopée, ils vous riront au nez! Et ça n'a rien de méprisant pour ce très beau et très utile bâtiment. La passerelle Mimram aussi est très belle, et le nouveau Conservatoire de musique, et la Cathédrale. Mais ce n'est pas manquer de respect à leurs honorables bâtisseurs que de dire que leur existence ne suffira pas à convaincre les députés que Strasbourg devrait être le seul et unique siège du Parlement européen.
Mais non, Manu, reste... on est là pour discuter !
Si je suis Grossmann, nous ferions mieux de nous dire ce qui nous rapproche plutôt que de nous cantonner derrière ce qui nous oppose. Le combat pour Strasbourg capitale européenne, il faut qu'on le mène ensemble, sinon vous serez vous aussi acteur de ce que vous dénoncez.
Top là Manu
Emmanuel, autant j'aime la contradiction et la polémique, autant je vous trouve fâcheux. Vous lire est pénible. Vous faites l'important de par vos diplômes, quelle fatuité! De plus, si vous relisiez d'autres sujets de discussion, vous verriez très vite que vous n'avez pas vraiment l'exclusivité du bac+5 juridique... Ensuite, vous venez sur un lieu de débat, vous vous faites contredire de partout (c'est un aléa de l'exercice) donc vous en concluez qu'une conspiration d'UMP sanguinaires est ourdie contre vous. Là encore, ouvrez les yeux, l'oecuménisme règne manifestement en ces lieux virtuels. Et pour finir, à peine arrivé, vous jouez les divas prêts à partir en claquant la porte. Personne ne vous demande une chose pareille, cessez de faire l'enfant.
Sur le fond du propos, vous vous positionnez comme le Baverez Strasbourgeois, en mouche du coche décliniste. Quels que soient les enjeux, et les moyens à notre disposition pour surmonter les obstacles, il faut se retrousser les manches et essayer d'avancer, non? Personnellement, si nous échouons, je préfère être en position de dire "Nous aurons fait le maximum" et non "Vous voyez, ma bonne dame, mon bon monsieur, je vous l'avais bien dit!".
Roméo (inutile de me parler de mon pseudonyme, j'entends bien rester anonyme comme j'en ai le droit le plus strict)
M.Vallens
Pourquoi pensez vous que tant de pays européens auraient aimé avoir la pharmacopée sur leur sol?
Oui Strasbourg c'est la Pharmacopée Européenne,la Cour Européenne des Droits de l'Homme,le Conseil de l'Europe le Parlement Européen.
Vous avez tord de penser que les députés riraient de la Pharmacopée,vous ne savez pas de quoi vous parlez c'est une institution énorme qui c'est considérablement développée et qui n'en n'a pas fini,je mets cela sur le compte de l'ignorance malgré votre DEA.
je ne suis qu'un petit fonctionnaire de ces institutions,et ne veux donner de leçons à personne, mais ce sont aussi ces attaques répetées contre les élus locaux et l'état accusés d'immobilisme, quand aux problèmes d'acheminements et autres,ces propos sont souvent relevées par les médias et les parlementaires européens notamment de l'autre coté de la manche,et cela alimente les conversations des anti-Strasbourg dans les couloirs du parlement.
Alors de grace vous reprochez une action tardive à Robert Grossmann alors que d'autres non rien entrepris si ce n'est de présenter un rapport mi-figue mi-raisin voué à l'indifférence de ceux qui l'avait demandé,au contraire au risque de me répéter, Battons nous pour Strasbourg,mais battons nous! et si Robert Grossmann est le chef de file pour ce combat! ben ce sera tant mieux ...pour moi et pour Strasbourg
N'étant ni de près ni de loin juriste, je n'en reste pas moins trouver que certains propos d'Emmanuel ne manque pas de sagacités.
Mettre en oeuvre de façon concrète cet Eurodistrict au travers d'un groupement Européen d'intérêt économique qui aurait en charge la gestion des deux voir trois aéroports qui nous enserrent (Baden-Lahr-Strasbourg) ne me semble pas incongru. Strasbourg a tout à y gagner, Karlsruhe aussi, les parlementaires Européens non hostiles à Strasbourg n'en seraient que plus favorables à notre ville. Essayer d'aller à Wroclaw (2 M. dhab.) en train, impossible (17h), en bus (12h), en avion (3h1/2) en passant par Francfort avec une liaison en autocar de quoi devenir fou.
Ensuite « Nous devons reprendre les arguments très justes dun anti-Strasbourg et le prendre au mot : il faut lui dire "oui, le Parlement doit être dans un seul lieu pour mettre fin au gaspillage. Et ce lieu unique, ce doit être Strasbourg" », ben moi je suis daccord ! Et à ceux qui nous dirons que le Parlement a besoin dêtre proche de la commission, nous rétorquerons que le télétravail, ça sert à cela. On ne peut pas construire lEurope en ne construisant quun hyper-centre : Londres-Paris-Bruxelles. Ces villes sauto asphyxient déjà et allongent bien souvent les temps de transports moyen-courriers par deux (si lon ajoute les temps de transports à heures de pointe aéroport-centre ville) !
Et enfin « comme le camp du oui l'avait prédit, votre non n'aura servi strictement à rien », ce à quoi jajoute, sinon à nous bassiner les oreilles pendant trois mois avec des propos démagogiques dignes des plus pures maoïstes. Alors certes Emmanuel force un peu le trait, mais je pense son amour de Strasbourg non feint.
Strasbourg lEuropéenne ne pourra légitimer son statut de siège du PE, sans un appui inconditionnel de nos voisins. Il nous faut construire ensemble, former des porteurs de projets européens, des juristes spécifiques, ainsi que des comptables intra-communautaires et faire confiance aux créateurs (Pas que plasticiens, bien entendu !). Je suis persuadé que bon nombre de Français ou dAllemands ont des idées par dizaines susceptibles daméliorer, de faciliter, de motiver de nouvelles énergies autour de Strasbourg, du Rhin supérieur et de lEurope. Alors, invitons à notre table ceux près à ramer toute la nuit pour nous apporter une marmite de lentille !
Emmanuel,
Je ne suis pas daccord avec la totalité de vos propos mais je respecte votre réflexion. Si Strasbourg est aujourdhui menacée ce nest ni exclusivement la faute de la droite, ni exclusivement la faute de la gauche. Tous les élus alsaciens, passés et présents, sont responsables et coupables ! Javais omis dans mon intervention précédente notre excellent ministre François Loos. Il est tellement efficace et présent que je lavais oublié Cest un garçon qui ne souffre pas de la contradiction : Il est membre de lUMP, se dit proche de Sarkosy et sa femme siège dans lopposition municipale Strasbourgeoise
Ayez un peu dindulgence pour Robert Grossmann. Il nest au mannette que depuis 2001 auparavant il a été adjoint au Maire, conseiller Général et Régional donc aux ordres de ses maires ou de ses présidents.
Si Robert Grossmann souffre aujourdhui de son image, cest bien parce quil na jamais accepté ce consensus mou qui liait tous nos élus Alsaciens. Son attitude a même failli lui coûter sa place de conseiller régional en 1998 Jean Waline (le maître de tous nos amis juristes) qui nacceptait pas la méthode choisie pour lobtention du TGV, a lui été écarté au profit délus moins bavarres et charismatiques (André Reichardt (qui le connaît ? Quelles sont ses positions ?) Martine Calderoli Lotz (nous connaissons ses ambitions mais quelles sont ses positions ? )). Jean-Laurent Vonau a lui aussi été victime de ce nettoyage qui sest presque effectué au Karcher
Pour en revenir à lattractivité de Strasbourg, oui vous avez raison, le Zénith ne changera rien à la localisation du parlement Européen, pourtant tous les Alsaciens attendent cet équipement depuis plus de 20 ans. Et vous verrez, cette salle sera régulièrement pleine. Pour la gare de Strasbourg, elle devait impérativement être rénovée pour accueillir tous les passagers supplémentaires annoncés. De plus, les liaisons Tram la relieront directement au parlement. Seul bémol, larrivée du TGV va mécaniquement engendrer une baisse du trafic aérien et mettre en difficulté Entzheim. Dans cette optique la fermeture de laéroport de Colmar est une bonne chose. Nous navons pas besoin de 5 aéroports dans un rayon de 100 kilomètres (Mulhouse Entzheim, Colmar, Baden et Frankfort)
Pour la SIG ou le Racing, la renommée sportive dun club bénéficie à limage de la Ville et permet de la faire connaître dans toute lEurope. Marseille et Lyon sont essentiellement réputés pour leur club. Un Grand Club dispose forcément dun beau Stade. La volonté politique ne pas accueillir la coupe du monde a donc été fortement préjudiciable pour Strasbourg Capitale Européenne et pou son Club. La volonté daccueillir le tour de France en 2006 (ce nest pas une IDEE de Roland Ries ou de Trautmann) va également profiter à Strasbourg.
Enfin, concernant le parlement Européen, la décision doit effectivement être prise à lunanimité des Etats. Ceci dit dans les faits, Strasbourg se trouve déjà bien écartée avec 4 jours de session par mois Pire, notre Président de la République (actuel ou futur) pourrait bien négocier labandon de Strasbourg contre une baisse de la TVA ou autre Aussi, nous devons tous nous battre pour rallier Paris à la cause Strasbourgeoise. !
Lélargissement vers lEST (que je regrette) a déplacé le cur de lEurope vers Strasbourg. A nous de profiter de ce nouvel avantage. De plus nous ne sommes pas une capitale nationale ce qui donne encore plus de lisibilité à lUnion Européenne. Enfin notre Histoire fait de Strasbourg un symbole fort de lutilité de la construction Européenne.
Alors tous ensemble pour la CPE (CaPitale Européenne)
c'est vrai Porthos, on en avait presque oublié qu'on avait un ministre alsacien... tellement qu'il se bouge Loos.
On est vraiment pas aidé !
que d'agressivité sur cette page! D'accord, Emmanuel n'y est pas allé avec le dos de la cuiller, mais quand je lis certaines interventions, je crois que la mauvaise foi n'est pas (que) de son côté.
Je comprends qu'il soit parti: il a été successivement accusé d'être de mauvaise foi par Gilles, d'être "aveuglé" par Raymond, d'avoir des idées démodées par le même, d'être manichéen, menteur et anti-Strasbourg par Marie (alors que c'est manifestement tout le contraire), encore anti-Strasbourg et même anti-européen par Jean-Paul, et par Laurent, de ne pas avoir assez voyagé par Dominique, d'être nul en droit (mis en cause de cette manière bien méprisante, pas étonnant qu'il ait renvoyé son DEA à la figure de son contradicteur, mais "ce n'est pas lui qui a commencé"), d'être méprisant par B.L., "fâcheux" par Romeo, ignorant par François, tout ça simplement parce qu'il ne tresse pas des couronnes de laurier à Bobby!
Alors, oui, moi à sa place, je serais aussi parti.
Je suis d'accord avec Raymond: on est là pour discuter, mais il faut discuter poliment.
Sur le fonds, vous l'aurez deviné, je suis d'accord avec M. Vallens, donc inutile d'insister car je trouve ses arguments très pertinents. Donc allons de l'avant et, s'il n'est pas trop tard, réagissons enfin!
Hé Adam Il a quand même un peu donner le bâton pour se faire battre Mais je partage votre avis, Raymond a raison : on est là pour discuter, poliment mais passionnément ! si vous connaissez Emmanuel dites-lui de revenir.
Jai fait un rêve Jallumais la télé, et voilà-t-y pas que je tombe sur une édition spéciale France 3 Alsace ! La presse a solennellement été convoquée par le gratin politique local. Derrière une grande table on trouve, encadrant le Maire de Strasbourg et le Président de la Cus, le Pdt de la Région, celui du Conseil Général, les députés et sénateurs UMP mais aussi PS. On trouve aussi derrière cette table un représentant de chaque groupe politique du conseil municipal de Strasbourg Et tous, affirment leur inébranlable soutien à la Ville pour son combat européen. Ils affirment leur unité dans ce domaine. Ils demandent a être reçu par le pdt de la République Et cest là que le réveil a sonné
Cher Adam, quand je lis des critiques aussi injustes de la qualité de l'université et de l'enseignement supérieur à Strasbourg, je ne peux que réagir ! Désolée, mais je suis de celles qui pensent que nos laboratoires et nos unités de recherche contribuent aussi au positionnement international de Strasbourg... Pourquoi tout procèderait-il dans notre ville, comme l'affirme M. Vallens, du Parlement européen ?
Il y a ici des universitaires et des chercheurs (et vous connaissez, je suppose, leurs conditions de travail...) qui portent le nom de Strasbourg haut et fort dans le ciel européen !
Alors, ce que je demande, c'est juste un peu de respect ! Qu'on cesse de mépriser le monde de la recherche !
Merci
Va-t-on passer de la soupe au poireau à la soupe à la grimace. Il est sûr ( bien qu'elle n'en porterait pas le responsabilité) que la municipalité qui subirait la perte du Parlement Européen serait maudit pour plusieurs élections.
En dehors des pro-et anti-grossmann, revenons en aux faits et aux questions :
- y'a-t-il une volonté nationale pour sauver Strasbourg : NON
- y'a-t-il une volonté politique alsacienne d'Alsace d'abord au PC pour sauver Strasbourg : On ne sait pas
- y'a-t-il un volonté des alsaciens de s'aligner sur les mêtres carrés offerts par les Bruxellois au PE : Non
- y'a-t-il une volonté d'Air France, de la SNCF et des habitants des alentours d'Entzheim pour que Strasbourg soit rapidement joignable par terre et air : NON ....
Comment dire, par delà le symbole, Strasbourg est menacée par elle-même puis par Paris qui rumine chaque fois qu'une ville française aspire au qualificatif de Capitale.
Quant à l'action de M. Grossmann, qu'il faut reconnaître par delà l'UMPisme, elle n'efface pas les 20 dernières années où Ministres et élus alsaciens n'ont pas voulu, pu ou su agir......
Pour le TGV-est, par exemple, il serait bon de rappeller les débats du Conseil Régional d'Ile de France en 2003.2004 pour se rendre compte que le TGV est ne doit sa venuequ'à un fil ....
Donc, que faire ? Agir en revolutionnant les apsects politiciens ou subir en restant chacun dans son camps jusqu'à ce que les malles partent définitviement vers BXL
Adam, je suis tout à fait d'accord avec vous.
Marie, je suis amoureux de ma ville, comme vous l'êtes vous également, mais je souhaite que l'on arrête de se voiler la face et que l'on admette enfin, que les pôles d'excellence de Strasbourg, dont je ne conteste pas la réalité, ne sont pas de portée suffisante pour légitimer son statut de capitale européenne.
Bien d'autres villes, y compris en France, ont des atouts au moins comparables à faire valoir, souvent en plus grand nombre d'ailleurs, sans prétentions politiques particulières.
Il faut, bien entendu, mettre nos forces en avant, mais cela ne remplacera pas l'action politique et le lobbying. De ce point de vue, nous sommes très faibles, ce n'est absolument pas contestable.
Comment expliquez-vous, que la cause strasbourgeoise trouve aussi peu d'écho auprès des dirigeants de l'Etat français et des Français en général, depuis des décennies, indépendamment de la couleur politique de nos représentants locaux?
Bien sur, les déclarations d'intention sont nombreuses, mais dans les faits?
L'aménagement du territoire national, le désenclavement de régions, d'ailleurs pas toujours si "enclavées" que cela, l'amélioration de la désserte de ces provinces, pourtant souvent déjà bien équipées en ce domaine, le soutien d'initiatives à vocation technologique ou de prestige (Toulouse, Grenoble, PACA...) sont des réalisations de grande envergure qui trouvent le soutien de l'Etat et ont un grand poids médiatique.
Elles sont toutes passées avant l'engagement en faveur de notre ville, pas en parole, mais dans les faits.
L'organisation d'une coupe du monde ou de jeux olympiques, évènements majeurs certes, mais à l'aune de l'histoire, simples évènements, mobilisent des ressources dont nous ne pouvons que rêver.
En comparaison, juste améliorer nos liaisons aériennes ne serait vraiment pas grand-chose. Nous n'arrivons même pas à obtenir cela. Quelle efficacité!
Pourtant bon nombre de motivations contre Strasbourg viennent en grande partie des difficultés d'accès (onze heures pour un parlementaire grec qui se rend à Strasbourg, contre trois pour aller à Bruxelles).
Strasbourg, capitale de l'Europe, n'est pas un enjeu national dans la conscience des Français et de la majeure partie de notre représentation politique.
Strasbourg, au moins deuxième ville de france par son statut théorique, est perçue comme une aimable ville de province, endormie, en déclin économique mais encore riche, avec choucroute, colombage, une cathédrale très belle, mais qu'on oublie régulièrement, des hivers rigoureux, des gens rudes qui parlent un dialecte et votent FN. Nous ne sortons pas de ces clichés et pas seulement auprès du grand public.
La seule trace de modernité que l'on nous consent sont nos délinquants qui brûlent nos voitures.
En dehors de nos frontières , nous ne représentons rien, si ce n'est une vague destination touristique pour certains et ne suscitons plus qu'un intérêt limité outre-rhin, pour notre parenté culturelle (d'ailleurs ignorée par de plus en plus de jeunes Allemands).
J'aime ma ville, mais voici les faits!
B L, vous avez raison, les députés européens ne sont pas compétents pour décider de la localisation du siège, mais ils ont réussi à imposer bien des compromis à l'avantage de Bruxelles et puisque nous nous défendons si peu ou si mal, il n'y a aucune raison qu'ils ne parviennent pas à vider les sessions strasbourgeoises à un point tel, que le droit se verra bien confronté un jour à une situation de fait.
Mais si vous pensez qu'un lobbying qu'auprès des parlementaires n'est pas indispensable...
Je ne suis pas certain qu'après le reférendum, notre gouvernement puisse longtemps s'arc-bouter sur le maintien du statut-quo, exiger le renforcement du rôle de Strasbourg étant en l'état actuel des choses tout bonnement impensable.
Il est de la compétence des Etats de décider l'emplacement du siège, certes, je repense simplement aux JO de 2012, au maire de Paris, à Tony Blair et au respect du règlement... dans l'esprit.
Si Strasbourg doit effectivement être défendue par le chef de l'Etat et le gouvernement, il est cependant nécessaire que nos élus locaux occupent et préparent le terrain en permanence, auprès de tous nos partenaires.
Défendons-nous enfin!
Intervenons de manière systématique et absolument constante auprès de notre gouvernement, jusqu'à ce qu'il cède et prenne enfin des mesures dans le sens que nous souhaitons.
Parlons vrai!
Bruxelles, capitale déstabilisée d'un Etat en crise dans son fédéralisme. C'est une réalité aujourd'hui. Est-ce le meilleur choix pour une capitale?
Un MIT européen à Strasbourg? Oui, nous le voulons et exigeons que l'Etat nous l'obtienne, mais sans contrepartie. C'est notre privilège de capitale. Laissons tomber cette modestie qui tue notre crédibilité. Bruxelles n'a pas d'états-d'âme dans ces circonstances.
Strasbourg, ville-symbole par excellence de la fin des conflits inter-européens, de la réconcialiation franco-allemande. Cela ne veut-il plus rien dire? Si on l'oublie, crions-le sur les toits.
Pourquoi ne pas coopérer plus étroitement encore avec le Baden-Württemberg, géant économique, mais nain politique, pour faire jouer d'avantage nos synergies?
Il ne faut plus rien lâcher, jamais, et revenir inlassablement, toutes couleurs politiques confondues, sur nos prétentions et exigences dans toutes les occasions.
un avis : les trois capitales de lUnion, Bruxelles, Luxembourg, et Strasbourg, se situent géographiquement et culturellement dans un mouchoir de poche. Ces trois capitales sont francophones mais historiquement germanophones. Mais seul le potentiel européen de Strasbourg, la seule capitale européenne de la France, reste encore largement à développer. Cette ville a vocation, pour peu que tous les alsaciens jouent solidairement, à devenir économiquement et politiquement le noyau central de lEurope après de léchec du traité constitutionnel. Face aux difficultés rencontrés pour créer une vraie Europe politique à vingt-cinq, une nouvelle dynamique, constituée sur une alliance franco-allemande entourée de quelques pays avec Strasbourg en son centre, est seule capable de relancer la construction politique européenne.
Monsieur le Président, Bravo pour votre bog et bravo pour votre note sur Strasbourg et l'Europe. Vous le savez: je suis ce dossier depuis longtemps. Nous en avons parlé à plusieures reprises.Cela fait partie des sujets qui doivent être traités au-delà des clivages politiques, des préoccupations politiciennes et dans un cadre interdisciplinaire. Les procès du passé ou les procès-d'arrières pensées ne servent à rien. C'est évidemment dans cette optique que je lance RELATIO,(relatio.blogspirit.com) projet que vous connaissez. Bientôt du nouveau! Sur Internet et ailleurs. La défense de L'Europe A Strasbourg passe par a défense et illustration de l'Europe DE Strasbourg, synonyme des valeurs du Conseil de l'Europe, des droits de L'Homme au service de plus de Justice, de l'Europe citoyenne, culturelle et créatrice. Cela passe aussi par une vraie mobilisation citoyenne forte. C'est particulièrement vrai aujourd'hui alors que, comme annoncé, le NON français a affaibli la position de Strasbourg et que les idées de "compensations" (qui sont lancées périodiquement, sous des formes différentes, depuis 1950)sont agitées y compris par Nicolas Sarkozi, si j'en crois des échos de presse. Il faut renforcer Strasbourg mais sans l'amputer dans son rôle de capitale parlementaire de l'Union (c'est une mission inscrite dans les traités et non seulement une vocation proclamée)et de l'espace paneuropéen que constitue l'irremplaçable Consei de l'Europe qui devrait d'aileurs disposer de ressources supplémentaires. Merci pour votre appel.Qui doit s'inscrire dans une démarche fédérative. Vous savez que sur ces sujets comme sur d'autres initiatives qui vont dans le même sens (Parlement des philosophes, par exemple, ou Club de Strasbourg) vous pouvez compter sur mon esprit de coopération. Le sujet est effectivement très sérieux. Cordialement.
D'après les DNA et le journal anglais "The Independent" du 29 mars, citant l'eurodéputé allemand Chatzimarkakis (PDF), Nicolas Sarkozy est d'accord avec l'échange Parlement européen-Institut technologique européen, mais ne veut pas l'avouer avant la présidentielle... Trouvé sur le site de Forum Carolus: apres-le-non.forum-carolu...
M. Grossman, qu'en dites-vous?
Voir également une défense courte et rapide de Strasbourg par un député allemand: apres-le-non.forum-carolu...
M Grossmann depuis hier, je repense au rêve que Raymond nous a décrit ici... N'est-il pas réalisable, ce rêve ? Est-il inconcevable que tous les élus, tous bords confondus se rassemblent ? Les querelles partisanes sont-elles plus fortes que le devoir de se battre pour Strasbourg l'Européenne ?
Merci Adam,
Article du deputé allemand Bernd Posselt paru sur
apres-le-non.forum-carolus.org
LInstitut Européen de Technologie et la capitale européenne Strasbourg
de Bernd Posselt (député au Parlement Européen, PPE), porte-parole des députés du parti bavarois CSU au Parlement Européen, chargé des affaires étrangères, et Président de Paneuropa Deutschland
Le lobby bruxellois au Parlement Européen, essaie encore de remettre en question le siège du Parlement Européen à Strasbourg. Selon lui, le Parlement Européen à Strasbourg devrait être
remplacé par un institut de technologie européen en guise de compensation pour la métropole alsacienne.
A mon avis ce débat est déplacé. Il y a trois points à voir :
1. La création dun institut de technologie européen nest pas du tout acquise. Beaucoup dhommes politiques européens, et jen fais partie, sont contre. Il convient dinvestir notre argent pour la recherche dans des structures et réseaux existants et éprouvés plutôt que de créer de nouvelles structures administratives pléthoriques.
2. Si cet institut devrait néanmois voir le jour à Strasbourg, on pourrait linstaller ailleurs que dans ce magnifique bâtiment expressivement destiné au Parlement Européen. Bruxelles heberge déjà lOTAN, le Conseil des Ministres, la Commission et dautres institutions européennes. Cela nempêche pas certains dy ajouter le Parlement. Pourquoi Strasbourg, la plus ancienne des trois métropoles de lEurope, ne serait-elle pas en mesure dheberger plusieurs institutions européennes simultanément, le Parlement et un institut de technologie?
Strasbourg est devenu le symbole dun Europe démocratique,façonné par le travail du Parlement sur place dépuis un demi-siècle. Aujourdhui il paraît peut- être raisonnable de maintenir trois métropoles européennes. Plus tard, après lunification finale de lEurope, Strasbourg pourra devenir la capitale dune fédération européenne selon le modèle du Washington D.C. Cela me semble dautant plus souhaitable que Strasbourg nest pas la capitale dun Etat membre comme Bruxelles ou Luxembourg.
3. Le Parlement Européen sest réuni dépuis 54 ans à Strasbourg. Il y a tenu presque toutes les séances plénières. Pour mettre un terme à une situation provisoire depuis plusieurs décennies, les gouvernements européens ont décidé définitivement dans le traité dAmsterdam, que Strasbourg soit le siège unique du Parlement. Il nexiste pas de deuxième siège! Luxembourg et Bruxelles sont simplement des stes de travail supplementaires du Parlement. Il convient den prendre acte et concentrer le travail plutôt sur Strasbourg. Une séance plénière de cinq jours par mois, une,
voir deux semaines de préparation efficaces (soit à Strasbourg, soit à Bruxelles) permettaient des économies de fonctionnement substantielles pour le Parlement, notamment en abolissant les mini-séances plénières inutiles à Bruxelles. En même temps, les députés auraient plus de temps pour leur travail sur le terrain dans leurs circonscriptions électorales.
Strasbourg, siège du Parlement et le symbole dun Europe proche de ses citoyens. Le jeu en vaut la chandelle à Strasbourg - à Strasbourg, en France, mais aussi dans les institutions européennes.
Julien a raison de citer l'article de Bernd Posselt publié sur apres-le-non.forum-carolu... . Il faut souligner que beaucoup des militants les plus actifs du rôle européen de Strasbourg sont très souvent issus d'autres pays que la France, c'est le cas de Bernd Posselt qui a été pendant longtemps le collaborateur d'Otto de Habsbourg. L'action de la CUS en faveur du rapprochement avec l'Europe centrale, tant dans le domaine économique par la Magistrale que dans le domaine politique (Club de Strasbourg...) est stratégiquement essentiel pour Strasbourg et l'Alsace, c'est d'ailleurs un thème développé aussi sur le même site (après le non).
Barthelemy Robine
Cher Monsieur Grossmann,
je reviens pour vous remercier de votre réponse personnalisée. Nous n'avons manifestement pas la même perception de votre action, et c'est bien normal, inutile d'y revenir. Je souhaite pour vous que les Strasbourgeois partagent votre satisfaction.
Un texte et un reportage intéressant sur le site de France3 Alsace:
www.alsace.france3.fr/inf...
Je note surtout la phrase suivante:
"Son collègue Jorgo Chatzimarkakis affirme n'avoir "rien contre Strasbourg. Mais alors à part entière, avec plus de parkings et de plus grands bureaux. Nous en avons assez de faire la navette". Selon M. Chatzimarkakis, la situation actuelle génère un surcoût d'au moins 200 millions d'euros. "Il n'y a pas que les frais de transport, il y aussi les coûts de chauffage et de nettoyage pendant notre absence". "
Comme je l'avais indiqué, je crois que la défense du siège unique à Strasbourg pourrait recueillir les suffrages et le soutien de nombreux députés (comme ce M. Chatzimarkakis). Une attitude qui ne soit pas seulement défensive (le statut quo) mais réellement offensive (pour le siège unique à Strasbourg) pourrait bien semer le trouble dans les rangs actuellement anti-Strasbourg du groupe de pression "Campaign for Parliamentary Reform" (CPR). Diviser pour régner, en quelque sorte...
Vous me dites "on constate les limites du pouvoir d'un maire lorsqu'il s'agit d'affaires nationales et internationnales". Je pense au contraire que, pour lobbying international, il y a des choses à faire:
Par exemple, pourquoi ne pas organiser une sorte de contre-intergroupe parlementaire? Pourquoi ne pas prendre lien avec les députés alsaciens (Joseph Daul, Catherine Trautmann), français, allemands et avec tous ceux qui défendent l'idée d'une Europe décentralisée, et même certains de la CPR (comme ce député grec qui ne rechignerait pas à défendre Strasbourg, pourvu qu'elle soit le siège unique du PE) pour qu'ils défendent cette solution (notamment en mettant en cause la présence du Secrétariat à Luxembourg) au sein du Parlement aussi efficacement que la CPR défend l'inverse?
Mais il faudrait pour celà que votre municipalité s'engage auprès de ces députés à faire ce qui est en son pouvoir, par exemple faire construire de nouveaux IPE à Strasbourg par la SERES afin que les députés soient moins à l'étroit, et leur garantir que l'offre de logements neufs suivra.
Quant à votre lobbying auprès du gouvernement français, j'ai une question toute simple: que comptez-vous faire pour que vos quatre très bonnes mesures (cf votre note initiale) soient effectivement reprises à son compte par le gouvernement français? Envisagez-vous de nouvelles rencontres? Envisagez-vous un ultimatum? Quid d'un grand "Strasbourg ville morte" pour mettre le gouvernement devant ses responsabilités et exiger qu'il rende des compte et que s'engage un vrai débat sur la deuxième capitale de la France? Manifestement, le pouvoir de la rue semble être efficace, actuellement ;-) Prévoyez-vous de publier des articles dans des grands quotidiens? Allez-vous engager des discussions avec le Land de Baden-Württemberg pour organiser des synergies entre Entzheim et Söllingen?
En un mot, et au risque d'être impertinent voire taxé d'être partisan et de vous chercher querelle de manière politicienne: au-delà des "y'a qu'à", que comptez-vous faire que vous n'avez pas fait depuis votre arrivée aux affaires?
Bien cordialement,
Emmanuel Vallens
Cher Robert,
merci pour votre réponse. Je suis sincèrement désolé de vous paraître dogmatique, car je souhaitais simplement continuer le débat sans, justement, rester bloqué par une différence d'appréciation quant à votre action. L'expression "c'est bien normal" voulait juste dire que je ne m'attendais pas à ce que vous disiez "oui, c'est vrai, nous sommes nuls". Je ne suis pas convaincu par votre "défense", mais bon, on ne va pas en faire un fromage: comme vous le dites, pour la défense de Strasbourg, il faut être unis.
J'apprends avec beaucoup de satisfaction l'existence du Groupe Pierre Pfimlin. Merci à vous! Sans doute suis-je extrêmement mal informé (problème de communication de la part dudit groupe ou bien fermeture d'esprit de ma part? A vous de juger) car bien qu'ayant travaillé dans les Institutions européennes et notamment au Parlement, c'est la première fois que j'en entends parler!!!
Je vous souhaite bonne chance dans les rendez-vous que vous pourrez avoir avec nos dirigeants et j'attends avec impatience d'en connaître les résultats. Puisse l'avenir prouver que vous avez raison et que je me trompe lourdement.
Encore merci pour vos réponses, Monsieur le Président,
bien cordialement.
Avez-vous lu les DNA de ce matin (pour répondre à distance à Alsaciendadoption, je ne suis pas alsacien de naissance, géographiquement je ne le suis plus, mais en PQR je ne lis que les DNA, "mon" journal... Bienvenue au club donc)? Un article intitulé "l'avenir baigne dans l'eau tiède". www.dna.fr/monde/20060412...
Une piste intéressante et constructive, de la part d'un homme d'Etat respecté. Evidemment, l'Europe du volapük intégré ne désarme pas, mais ce genre de démarche est porteuse d'espoir.
J'ai toujours pensé que la seconde partie du traité constitutionnel, portant Charte des droits fondamentaux, n'avait pas d'intérêt, et allait doublonner avec la CEDH, qui est applicable tant aux Etats-membres pris individuellement qu'à l'Union en tant qu'entité supranationale. Cette réflexion visant à donner un caractère opérationnel à l'intégration effective des standards juridiques du Conseil de l'Europe signifie-t-elle également l'abandon de cette Charte prétentieuse, fourre-tout et pas innovante? Je l'espère.
Comme le dit bien mieux que moi le journaliste des DN, il s'agit d'un projet bénéfique pour Strasbourg; sera-t-il, comme il le prédit, enterré dans un tiroir bruxellois? Pas forcément, si les élus se battent.
M.Wallens,
A moins que vous vous preniez pour le nombril du monde, je ne vois pas pourquoi on aurait du vous faire part de l'existance de ce groupe, maintenant quand on s'intéresse à une cause l'on peut aussi allez au devant de l'information.Dans vos propos vous n'avez que des sous entendus ironiques et blessant pour vos interlocuteurs notamment en traitant Robert Grossmann de "Y'a qu'à" permettez moi de vous dire vous en êtes un autre.Comment vous n'êtes pas au courant! c'est peut-être que vous n'avez pas travaillé dans les hautes sphères ou alors pas au bon étage,les parlementaires on les trouve à partir du niveau 1,vu votre arrogance vous n'avez pas du trop fréquenter ce niveau là.Pour terminer je travail dans l'autre institution et je connais ce groupe, mais vous je ne vous connais pas.
je prie les blogueurs et M. Grossmann de m'excuser mais il fallait que je me livre trop c'est trop. Bonsoir
Décidément, ce François est très agressif ! Après avoir condamné mes idées il sattaque à Emmanuel. Même si vous nêtes pas daccord avec nous, respectez nos opinions !
Nous pouvons nous tromper (Emmanuel plus que moi ) mais vous aussi...
Je relisais ce soir ce débat, laissé en plan car une petit victoire reporte la lutte finale. Il faut, Monsieur Grossmann, se poser la question de l'appétance des alsaciens pour leur statut de capitale de l'Europe sinon, un jour, sur un malentendu, le vote sera fatal à la région et à sa capitale. Je me surprends à rever d'un label, d'une lutte commune, par delà les partis ( est-ce votre influence) pour défendre le rôle européen de strasbourg, sans recup, simplement avec l'amour et l'europe au coeur, Toutes forces polititiques confondues.....
Je sais pour vous avoir croisé que vous avez le rêve vif, mais je crains toujours les réveils et les éceuils que certains dressent devant l'Alsace et devant les hommes de bonnes volontés, .... par delà l'imagerie d'épinal et le politiquement correct bien entendu
Mr Grossmann,
J'espère que vous ferais à Mr Sarkosy, si sa position s'avèrait effectivement en faveur du transfert à Bruxelles, des "remontrances" appropriées car il ne s'agirait pas là de sa première reculade, ce monsieur étant plutot bravache dans les médias mais tendant à céder sur le terrain pour ne pas perdre de voix potentielles pour 2007. Courtes vues! En tous cas la mienne ,de voix, ne lui est pas acquise.
Tout mon soutien par ailleurs sur le plan local même si votre tandem n'est pas parfait et s'il vous arrive de faire des erreurs... Le déluge de critiques partisanes qui s'abat sur le moindre projet urbain est absolument ahurissant et les alsaciens ne cessent de se tirer des balles dans le pied...Construire un pont relève d'une affaire d'état, quelle médiocrité!
Payez un billet d'avion pour Shangai, par exemple, à tous ces réprésentants d'associations étriquées qui ne cessent de bloquer toute initiative pour défendre leurs petits intéréts privés.
Par ailleurs, pour revenir au rôle européen de Strasbourg, la fidélité des élus locaux au déplorable centralisme et au colbertisme francais m'a toujours surpris (ils n'ont sans doute pas le choix) et n'étant pas alsacien "pur beurre" j'en parle d'autant plus facilement, car je pense que les dirigeants parisiens politiques et économiques pensent, en gros, pour en avoir entendus certains, que l'Alsace est une région prospère, vaguement arriérée, pas vraiment francaise, située au bout du monde (mais sans la mer contrairement au Finistère) et que les alsaciens n'ont qu'a se débrouiller avec leurs problème identitaires. D'ailleurs, seule l'Allemagne a eu historiquement de réelles ambitions pour cette ville, mais il ne faut surtout pas le dire, c'est toujours mal, eu égard aux drames passés.
En effet, l'histoire n'intéressent pas beaucoup les énarques au delà du périphérique, d'autant que ces pauvres petits clones sont actuellement détenus dans le goulag strasbourgeois de l'est, loin du XVIème, des cafés et des boites branchés de la capitale.
Quant au TGV et aux infrastructures de déplacement en général (même pas une autoroute extra-urbaine complète digne de ce nom en Alsace, mais j'oublais il faut protéger le Kochesberg, ce merveilleux écosystème de retraités avec piscines et vérandas, unique au monde, visité par des millions de touristes assoiffés de nature), pourquoi croyez vous que le TGV dessert la Bretagne et la Charente-Maritime (régions au centre de L'Europe, c'est évident) depuis plusieures années si ce n'est parce que la bourgeoisie parisienne va plutot en week-end sur l'ile de Ré qu'à Obernai ou à Lembach!
Hold on Robes!
signé:
un citoyen qui pense que ces enfants en bas-âge vont devoir émigrer...en Chine, au moins ils ont aussi de la choucroute là-bas!
Cher R.G.
Assez bien imaginé votre blog que je découvre et surtout il est très réactif. Il a le mérite de susciter de vraies questions et des interrogations, bref, de permettre à chacun de prendre part au débat à sa manière.
Je reconnais volontiers mon cher R.G. votre esprit subtil, votre talent dhomme politique trop longtemps brimé et bridé par ses pairs, mais aussi dhomme décriture et de culture, dhomme daction et de réflexion, en dautres termes dhomme qui a « une certaine idée de sa ville » et de sa région.
Vous savez utilisé mieux que quiconque les moyens moderne de communication et vous ne vous en privez pas pour faire partager vous idées et vos passions.
Bref, vous etes un homme politique moderne.
En tandem avec F.K. vous faites entrer notre ville et son agglomération de plein pied dans le 21ème siècle et après deux mandats de verbe et de théorie gauchiste, nous voilà enfin dans du vrai, dans laction et la pratique en faveur des Strasbourgeois.
Strasbourg bouge, Strasbourg avance, Strasbourg se modernise, et votre action dans de nombreux domaines est déjà bien visible et positive.
Le tram, la nouvelle bibliothèque, la réhabilitation de Koenigshoffen, le Rhénus sport, la patinoire, le zénith, limage du Neuhof, etc. . sont des réalités tout comme la mise aux normes des écoles primaires, des gymnases qui ne sont contestables par personne sauf par votre opposition en panne didées et engluée dans des procédures de contestation juridique pour vous empêcher davancer .trop vite. Cette méthode prouve pour le moins la pauvreté de leurs idées pour Strasbourg.
Voilà mon cher R.G. tout le mal que je pense de vous et de votre équipe. Mais cela ne doit pas vous donner des ailes et je souhaite minscrire à compter de ce jour dans ce ping pong de votre blog et vous faire part franchement et en toute liberté de ton et sans complaisance de mes réflexions sur les sujets Strasbourgeois dont vous etes responsable.
Alors à bon entendeur, salut !
Bah, Robert Grossmann, tant que le Phénix des hôtes de ce blog n'est pas un maître corbeau, il n'y a pas lieu de s'en inquiéter. En attendant, vous voilà tout poisseux, tout emmiellé! :-D
Bien cher tous,
Oui nous continuons ! R. G a raison, revenons-en à lessentiel !
Etrange tradition française que de vouloir changer de constitution lorsque les politiques ne sont plus à la hauteur. Faut-il que la France passe à la 6ème République ? Cette question en amène une seconde essentielle pour répondre à la première, sommes-nous toujours la France?
Lexcellent ouvrage de Max Gallo «fier dêtre français » résume à merveille le mal dont nous souffrons. Sujettes à lauto-flagellation et à la repentance, nos élites actuelles contribuent au déclin national. Comme le tonne haut et fort Max Gallo, elles ont, par lâcheté ou inconscience, développé un syndrome de rejet de la nation et des valeurs de la France. La décision du gouvernement Français de commémorer Trafalgar et de maintenir sous silence Austerlitz, démontre que même les politiques sont contaminés par ce mal. Notre Premier ministre, pourtant fervent admirateur de Napoléon, a jugé utile de célébrer la France qui perd mais pas celle qui gagne. Cette décision, qui nétait nullement fondamentale pour notre avenir résume bien le problème identitaire que traverse la France. Nous ne serions quun peuple barbare, assassin, raciste, esclavagiste. Voltaire était un esclavagiste, Napoléon aurait inspiré Hitler et la solution finale. De Gaulle était un dictateur, la Marseillaise est quant à elle un chant barbare . La conception de lEtat moderne, la déclaration Universelle des droits de lHomme, labolition de lesclavage, le droit de vote des Femmes, la laïcité sont des notions pourtant bien françaises mais très rarement rappelées à notre mémoire collective. C'est le signe de la dominance actuelle des déclinologues.
Laffaire des caricatures démontre que ce mal nest pas uniquement français. En réalité il a contaminé toute la société occidentale et encore davantage « lancienne Europe ». Il est consternent de voir de nombreux chefs dEtats, y compris le nôtre, sexcuser au nom de leur pays pour quelques malheureux dessins humoristiques alors quà quelques milliers de kilomètres de nous, des barbares brûlaient nos ambassades et pourchassaient nos compatriotes. Les illustrations du malaise identitaire occidental sont nombreuses mais je vais vous épargner leur inventaire.
Cette absence didentification, de rattachement à un groupe, de fierté, suscite à mon avis linstabilité gouvernementale que nous constatons dans toute Europe. Après lAllemagne, lItalie a peiné pour se doter de nouveaux dirigeants. Labstention dans nos pays est plus importante à chaque élection, les extrêmes prennent de limportance dans de nombreux Etats européens, y compris en Allemagne. Cest bien le signe que le mal Français nest pas isolé et quil a aussi des répercussions sur le fonctionnement institutionnel.
Alors, faut-il changer de constitution et passer à la 6ème République ? Malheureusement, ce changement ne réglera en rien nos problèmes. Les dirigeants seront les mêmes, les extrêmes continueront à prendre de lampleur et limpossibilité de gouverner aussi. Depuis les émeutes de novembres et la manifestation de mars, nombreux sont les Français à dire « Ah, si le général de Gaulle était encore là ! » De Gaulle incarnait la France, donnait des repères à ses citoyens et symbolisait laction en faveur de lintérêt général.
Cet appel à un dirigeant passé constitue le signe fort, du besoin de changement dans notre Pays.
Avant de vouloir remplacer la constitution, il faut changer nos dirigeants. Ces derniers doivent constituer des repères pour les Français et fixer des objectifs clairs à atteindre. Je ne dis pas que les dirigeants doivent être de droite ou de gauche mais nous devons être capables de nous situer face à eux. Etre pour ou contre. Faire la distinction entre les uns et les autres.
A titre dexemple, faire la différence entre nos deux derniers présidents, Jaques Chirac et François Mitterrand, est plutôt chose aisée. Un homme de gauche me dira que Mitterrand était mieux, une femme de droite maffirmera linverse. Pourtant, la façon de faire de la politique est la même et la gestion de lEtat aussi.
A ce titre, Nicolas Sarkozy a le mérite de se distinguer de ses homologues. Il avance des idées, applique une méthode et utilise un vocabulaire qui ne laisse pas indifférent. Ségolène Royal incarne quant à elle la continuité dans nos pratiques républicaines avec une touche de fraîcheur. La prochaine élection présidentielle sera peut-être aussi loccasion de réconcilier les Français avec la politique et de faire taire les partisans dun changement institutionnel.
Après, et peu importante le résultat, il faudra que lheureux(se) élu(e) sapplique à redonner confiance aux Français. Il ne devra pas se tromper et nous décevoir sous peine de déstabiliser pour longtemps la France et de renforcer durablement les extrêmes.
Johnny: Pas mieux. Et merci surtout. Il est grand temps que les déclinologues soient dénoncés, démentis, combattus. Je n'ai rien à ajouter, vous avez tout dit!
Euh... Johnny et que me diraient un homme de droite et une femme de gauche? Si Sarko doit représenter le moyen de réconcilier les Français avec la politique, je veux bien être pendu.
Il rentre très exactement dans les comportements que vous stigmatisez. C'est le pro de la politique-spectacle, il est l'exemple même du promoteur en non-évènements,du politicien par opposition à l'homme politique.
Vous avez oublié un des maux majeurs de notre société: une incroyable paresse intellectuelle. Je ne vois pas d'autre explication: comment peut-on comparer Sarko ou Royal aux grands hommes, toutes tendances confondues, qui ont fait la France.
ah que coucou Thierry
Je suis Gaulliste,mais cela n'exclue pas que l'on puisse vivre avec son temps,et qui sait peut-être que Sarko sera cet homme qui fera bouger la France et cette paresse intelectuelle comme vous dites.Quand à la politique spectacle que vous lui attribué et que les médias se plaisent à mettre en évidence comme si il n'avait que cela à faire valoir,vous oubliez Mitterrand,qui lui fut un maitre dans la comédia del arte et c'était parait-il aussi un grand homme politique,quoique même ces amis ne soit plus tout à fait d'accord.Laissons une chance à nos politiques au moins Sarkozy on ne pourra pas l'accuser de paresse intelectuelle.
Thierry,
Vous illustrez à merveille mes propos. Quon lapprécie ou pas, Sarkozy suscite des réactions et ne laisse pas indifférent. Les Français se positionnent par rapport à ses idées comme vous venez de la faire. Cest véritablement là que se situe son mérite. Pouvez-vous men dire autant pour Chirac, Jospin, Hollande, Mitterrand, ? ? ?
Concernant le « cétait mieux avant » une citation du général de Gaulle (à actualiser un peu) constitue la meilleure des réponses : « Il est tout à fait naturel qu'on ressente la nostalgie de ce qui était l'Empire, tout comme on peut regretter la douceur des lampes à huile, la splendeur de la marine à voile, le charme du temps des équipages. Mais quoi ! il n'y a pas de politique qui vaille en dehors des réalités. »
Revenons en aux fondamentaux, que faire pour défendre Strasbourg en tant que capitale européenne ? En dehors de toutes les pensées émises ici, y'a-t-il une action engagée sérieusement pour la défense de Strasbourg en sa qualité de siège du Parlement Européen ?
Y'a-t-il eu une manifestation communes des élus de la cus et d'ailleurs ?
Je propose :
- la rédaction d'une motion à faire valider par l'ensemble des conseils et collectivités d'Alsace
- la création d'un Cercle des Amis de Strasbourg, Capitale Européenne ( un casce s'impose pour recevoir les coups)
Je sais pas moi, c'est vous les élus non ?
Alsator: je suis vraiment désolé de ne pas être d'accord avec vous, car je trouve bien que vous proposiez des choses. Mais bon... Donc:
- Une motion, cela n'a strictement aucune valeur juridique. C'est un joli texte qui donne bonne conscience à tout le monde, le temps d'avoir un joli article de 2000 signes avec une jolie photo dans les DNA, de boire un coup en famille, et le lendemain on n'en parle plus.
- Un Cercle des Amis de Strasbourg Capitale Européenne? Même cause, même punition. Sans action sur le terrain politique et administratif, ce sera un cercle de notables ronronnants, ou, à la moindre contrariété, un champ de bataille d'ego pour savoir qui est le porteur de la vraie croix.
En termes d'actions concrètes, je prône une action à la britannique: ne pas briguer sottement le pouvoir absolu, mais se rendre incontournable. Les Anglais créent des "abcès de fixation" au niveau gouvernemental, mais, pendant ce temps, ils investissent les rouages de l'administration communautaire. Les Anglais sont présents dans tous les services stratégiques de l'Union. Est-ce donc par hasard s'ils sont les bons élèves de l'Union pour ce qui est de la transposition des directives?
Dans cet esprit, l'idée d'activer un réseau des maires de la Magistrale est aussi une bonne idée.
Johnny et François, relisez l'histoire, il y a des périodes sans grand homme politique, je crois sincèrement que nous en vivons une. Je trouve Sarko vraiment médiocre, ce n'est pas une question d'opinion politique.
Thierry
Comme vous dites si bien pour Sarkozy, l'histoire nous le dira,j'ai pas pour habitude de porter des jugements de valeurs sur les hommes politiques,j'ai trop de respect pour le travail qu'il font,même si tout n'est pas parfait, et croire qu'on pourrait atteindre la perfection en politique serait de l'utopie.En ce qui concerne les hommes politique,nous en avons de bon en Alsace,je pourrais prendre l'exemple de R.Grossmann que beaucoup découvre à travers ce blog et qui fait parti ces grands dirigeants qui mériterait un destin digne de sa culture (si vous voyez ce que je veux dire)
Dans le Monde de vendredi, une réflexion des plus intéressantes:
www.lemonde.fr/web/articl...
Cher Robert,
je viens de lire un article inquiétant dans European Voice, réputé, comme l'ensemble des médias européens de Bruxelles, pour son engagement anti-Strasbourg (www.europeanvoice.com/cur... et je vous le mets ci-dessous. En gros, il fait état d'une surfacturation par la Ville des bâtiments vendus au Parlement européen (et que tout le monde avait vanté à l'époque et sur ce fil de discussion comme étant une preuve supplémentaire de l'implantation confirmée de cette Institution à Strasbourg)
Selon European Voice, "a spokeswoman for the city of Strasbourg declined to comment on the allegations as it was not possible to reach officials familiar with the case, including the mayor herself.
If the city fails to provide satisfactory answers to the allegations, it is likely to increase support for the current campaign among MEPs to stop meeting in Strasbourg."
ce qu'on peut traduire par "un porte-parole pour la ville de Strasbourg s'est refusé à tout commentaire sur ces allégations car les officiels proches du sujet restaient injoignables, y compris le maire elle-même.
Si la ville ne parvient pas à fournir des réponses satisfaisantes à ces allégations, cela risque d'accroître le soutien apporté à la campagne menée parmi les députés européens pour qu'ils cessent de se réunir à Strasbourg."
Sans vouloir me lancer dans une stérile querelle politicienne, je souhaiterais juste avoir votre opinion et votre point de vue sur cette affaire (puisque manifestement les journalistes n'obtiennent pas de réponse de la Ville), et votre avis sur les conséquences que cela pourrait avoir pour le siège du PE.
Bien cordialement,
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MEPs decry overcharge for Strasbourg buildings
By Simon Taylor
Senior MEPs have accused the city of Strasbourg of charging the European Parliament an inflated rent for two buildings in the Alsatian capital.
They believe that the Parliament has been overcharged 1 million euro a year on annual rent of 10.5m euro.
The buildings are owned by a Dutch property fund called SCI Erasme and are let to the city of Strasbourg which in turn sub-lets them to the Parliament.
"It is clear that for more than a generation the city of Strasbourg has been siphoning off 1 million euro," said Edward McMillan-Scott, a vice-president of the European Parliament.
The allegedly excessive levels of rent have emerged during negotiations over the price of purchasing the two buildings, known as Winston Churchill and Salvador de Madariaga.
MEPs have been incensed by an admission from Strasbourg's Mayor Fabienne Keller that the city stands to receive 29m euro in compensation if the Parliament buys the two buildings for 136m euro, taken out of the purchase price.
The disclosure prompted speculation that the money was to compensate for revenue the city has been receiving since the Parliament started renting the two sites in 1981. The Parliament appears to have assumed that the bulk of the rent it paid to the city was being passed on to the owners.
Gérard Onesta, a French Green MEP, told European Voice that the city of Strasbourg could have held on to as much as 25% of the annual rent of the buildings.
Dutch Liberal MEP Jan Mulder, vice-president of the Parliament's budgets committee, said: "We have been taken for a ride. It was a big surprise."
In the wake of the revelations, the Parliament's bureau, which is made up of the president, the 14 vice-presidents and the five quaestors, and which is in charge of the assembly's administrative affairs, have blocked plans to buy the two buildings.
The MEPs are angry that they have been kept in the dark by the city of Strasbourg about the benefits the authorities would receive if the sale went through.
McMillan-Scott is calling for a full investigation into the affair by the Parliament's budgetary control committee and the European Court of Auditors.
Onesta, who is responsible for the building policy, will give members of the budgets committee a detailed report on the case next week. The issue will also be discussed by a meeting of the Parliament's bureau next Wednesday (26 April).
Onesta said that the city had claimed that it had incurred expenses from changing the calculation of the rent from ECU to the euro, from building work paid for by the city and from the cost of insuring the city against the risk that Parliament might one day stop meeting in Strasbourg. The MEP said that the Parliament had not seen any documents or invoices to substantiate the city's arguments.
So far the Parliament had not received any response or clarifications from the city, he said.
If it turned out that the rent paid by the Parliament for the two buildings had been "artificially inflated" by payments made by the owner SCI Erasme to the city, the price the Parliament had agreed to pay would have to be reduced, given that the value of buildings was calculated from the rental income, Onesta said.
A spokeswoman for the city of Strasbourg declined to comment on the allegations as it was not possible to reach officials familiar with the case, including the mayor herself.
If the city fails to provide satisfactory answers to the allegations, it is likely to increase support for the current campaign among MEPs to stop meeting in Strasbourg.
Jan Mulder said he would be "surprised if this didn't have an impact" on the debate about keeping the Parliament in Strasbourg.
The German Liberal MEP Alexander Alvaro, chairman of the Campaign for Parliamentary Reform, a group of MEPs lobbying for Parliament to leave Strasbourg, said the revelations about the buildings would give the campaign a boost because most members were not aware of the figures. "This could be an additional argument for saying we should have the European Institute of Technology [in Strasbourg]," he said.
MEPs have proposed siting a planned European Institute of Technology, which would co-ordinate research efforts across the EU, in Strasbourg to compensate the city for the financial impact of losing the Parliament.
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On dirait que Robert Grossmann a fait siennes quelques idées du texte "La relève se lève à l'Est" paru dans la Revue des Deux Mondes de septembre dernier et dont l'auteur est le directeur strasbourgeois du Forum Carolus... Voir: www.revuedesdeuxmondes.fr... Coïncidence: dans le même numéro il y a aussi un texte de Nicolas Sarkozy!
En droit français, l'idée ne se protège pas, je parle de l'idée intellectuelle. Pas besoin d'aller à l'INPI, sinon, ceux qui me connaissent savent que j'aurais fait fortune.
Pourquoi, cher Ribouldingue, vous réveillez vous ainsi. On sent chez vous une douce aigreur, une jalousie peut-être contre une personne et une fonction.
Pas de quoi s'envoyez en l'air, même depuis les étages où oeuvrent certains. Je trouve et l'on ne peut m'accuser de parisianisme assez interressant que de nouvelles personnalités apparraissent dans le paysage alsacien et surtut quand il ne s'agit pas de portes serviettes promus au bénéficie de l'âge et du décès de leurs prédécesseurs.
Il faudrait sans doute dynamiser un peu plus ce forum Carolus mais reconnaissons à son animateur le sens de la formule ( cf ses livres) et celui de l'Europe.
A partir de là, votre attaque anti-zeller perd de son poids. Qui attaque zeller aujourd'hui. Pas moi, en tt cas !
Vous voulez que l'on joue la transparence sur les salaires et subventions .... Hummm, amusant de voir les élus écretés et les fonctionnaires gâtés, amusant de voir les associations arrosées et la paix sociale achetée, mais en cas de transparence, je ne susi pas sur que "vos" amis y gagnent.
Revenons en à la défense de Strasbourg : à quand une manif unitaire médiatisée dans le monde entier ?
Je suis prêt à réaliser un projet sans trop me faire payer... Moi
Est ce vrai, comme l'écrit régulièrement Martin Graff, que monsieur Grossmann est un ancien boxeur et qu'il a raté son certificat d'études? Si c'est vrai il me semble qu'il a beaucoup de mérite d'avoir réalisé une carrière politique en dehors des sentiers battus français habituels et d'être devenu le spécialiste d'un domaine réservé aux intellectuels: l'art contemporain. Donc bravo monsieur le maire !
Mais cher Ribouldingue, Alsator me semble plutôt raisonable et constructif, mais pas du tout polémique, ce qui n'est pas votre cas quand vous parlez de Carolus. Je me demande pourquoi il vous askagace tant, Alsator aurait il raison, Carolus susciterait la jalousie?
A Elisabeth.
L'art contemporain un domaine réservé aux intellectuels ? Mon père était maçon, j'avais douze ans lorsqu'il m'a fait découvrir Le Corbusier et sa cité du Fada à Marseille ainsi que la chapelle de Ronchamp...
Jadis Jean Vilar, parlant de son TNP, pas encore "avignonisé" disait : << populaire ne veut pas dire simpliste, mais représentatif de tous les constitutifs de la société française >>
je trouve ca inadmissible se qui on fait des faut document pour quons deplace le parlement a bruxelle doive etre punis sans clémence car je rappelle que le parlement n'est plus locatif mais son propriétaire se qui dise que sa coute trop chere de faire des session a strasbourg pourquois ne se dise pas pourquois ne pas deplacer le parlement de bruxelle a strasbourg et comme il son seulement locataire de certains bureaus a bruxelle il non qua le deplacer a strasbourg et ne dit on pas strasbourg capital europenne
et non bruxelle capital europenne honte a vous detraqueure de strasbourg