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Blog-Notes Robert Grossmann

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vendredi, 28 avril 2017

Ma position pour le second tour des présidentielles

Le programme de Mme. Le Pen est fondé sur la démagogie anti européenne.

Ses mesures économiques et monétaires sont néfastes pour la France.

De plus malgré ses efforts cosmétiques pour rendre son parti présentable celui ci reste congénitalement et historiquement lié au nationalisme d’extrême droite le plus dur, héritier des pétainistes et de l’OAS.

Gaulliste de toujours et non pas de circonstance il m’est impossible de voter Le Pen.

Par conséquent, n’ayant pas le choix, à contre cœur, mais avec ma raison je voterai en faveur du candidat qui se présente face à Mme. Le Pen.

Son élection à la tête de la France n’est rendue nécessaire qu’à cause de la présence de Mme. Le Pen. Pour autant ce candidat ne m’inspire que peu de confiance et ne me rassure pas quant à l’avenir de notre pays.

mercredi, 19 avril 2017

Je voterai Fillon

Je voterai François Fillon avec détermination.

Deux grandes raisons m’y conduisent.

1) Je suis fidèle à la filiation intellectuelle De Gaulle-Pompidou-Séguin, il en est le représentant.

2) Je voterai pour la solidité de son projet et sa réelle détermination à rompre avec le socialisme sauce Hollande accommodée Macron. 

 Rompre clairement avec les cinq années que vient de vivre la France est essentiel, nos concitoyens le souhaitent très largement, ils veulent l'alternance.

À mes yeux seuls le centre et la droite républicaine de Fillon peuvent y parvenir et la mettre en oeuvre 

Je veux aussi dénoncer les hypocrites, pompiers-pyromanes, qui crient au feu, pour justifier leur vote Macron. Ils annoncent que Marine Le Pen peut être élue et qu’il n’y aurait que le fils politique de Hollande pour lui barrer la route. Qu’elle soit si haut dans les sondages est la conséquence de cinq ans de socialisme.

Pourtant chacun sait qu’elle ne sera pas élue et que sa présence au second tour serait une garantie tous risques pour la victoire de son challenger quel qu’il soit.

La vraie rupture avec Hollande-Macron est portée par Fillon.

 

vendredi, 24 mars 2017

Min mandat, plus que 3 ans Roland

Regard engagé sur la mi mandat

 Les péripéties de l’élection présidentielle ne doivent pas occulter le destin de Strasbourg. Or nous arrivons à la mi mandat du maire Roland Ries qui ne se présentera plus dans trois ans. On ne sait pas comment il compte parcourir les trois années qui lui restent, nul doute qu’il évitera de mettre son levier de vitesse au point mort - roue libre - .

En revanche ce que nous voyons, ce sont quelques éléments de son bilan à mi mandat.

On ne s’attachera pas ici à sa conception de la concertation : causez toujours, je ferai quand même ce que j’ai envie de faire.

On se contentera d’évoquer la partie visible de l’iceberg, l’urbanisation de la ville.

Quelle vision stratégique ?

Le maire d’une grande ville doit être stratège doté d’une vision d’avenir pour sa ville dont l’urbanisme est le grand marqueur

Quelle est aujourd’hui cette vision stratégique lorsqu’on constate que le tout béton, au petit bonheur la chance, en est la ligne de force, lorsque l’on s’aperçoit que quasiment tous les projets de construction de la ville sont confiés à la promotion immobilière ?

Quelques exemples.

·      Les immeubles qui enlaidissent la route du Rhin sont une désolation, copie presque conforme de l’urbanisation galopante des années 60, que les années 2000 se sont empressées de détruire comme au Neuhof Cité ou à la Canardière. Imposantes barres concentration de logements !

·      Les tours de l’espace Danube, intitulées en langue du pays, Black Swann (oiseaux de malheur ?), constituent le résultat d’un concours de paranoïa. Le maire voulait marquer son empreinte avec des immeubles de plus de 100 mètres de haut. Il a du réduire ses ambitions à cinquante mètres. La densité est tout aussi étouffante.

·      Une tour, encore, est prévue près du cimetière Saint Urbain pour dominer les tombes

·      Le jardin des deux rives destiné initialement à un immeuble collectif et à quelques maisons individuelles mitoyennes, s’est vu doté exclusivement de barres imposantes, sept étages.

·      Le futur parc des expositions projeté, finalisé, aux cotés du Zénith, a été annulé et prévu au Tivoli où la densification urbanistique créera un risque de thrombose…

·      L’ambition européenne de Strasbourg s’est incarnée dans une villa inopérante, désertée la plupart du temps, baptisée à la hâte « lieu d’Europe ». Elle se situe à des centaines de mètres du Parlement Européen, alors que c’est à ses cotés, sur l’emplacement de l’ancienne foire, que ce « lieu » aurait eu tout son sens.

·      L’ancienne douane si naturellement destinée à accueillir la culture s’est vue transformée en superette épicière.

Dénaturer la Robertsau

·      Sur les terrains de l’ancienne papèterie des tours de cinquante mètres de haut et quelques 220 logements sont projetées.

·      L’entrée du quartier devrait être surbâti à l’endroit où prend naissance le jardin artistique et participatif d’Apollonia. « Il faut un marqueur socialiste » à l’entrée de la Robertsau assène l’adjointe du quartier.

·      Enfin le cœur du quartier subira la destruction du Foyer Saint Louis et l’érection de quelques 40 appartements. Cet espace central sera définitivement hypothéqué alors qu’on aurait aimé y voir un lieu de convivialité. Le corolaire en est aussi la bétonisation du « jardin du curé » à coté de l’église.

·      Cerise sur ce gâteau indigeste, la monstrueuse forteresse du consulat de Turquie, cinq fois plus imposant que ceux des États Unis, de la Russie ou de l’Allemagne par exemple.

Voilà une bâtisse immense, d’une banalité affligeante et d’une tristesse inquiétante qui domine et défie les paysages environnants dont l’Orangerie. Comment le maire a t il pu accorder un tel permis de construire ?

 

Chaque parcelle libre est ainsi offerte à la promotion immobilière.

Et voilà que l’on apprend que l’historique hôtel de la poste, immeuble remarquable de la Neu Stadt, sera lui aussi livré aux promoteurs alors que ce bâtiment situé aux cotés des universités serait idéal pour un projet d’intérêt public.

 

Politique au fil de l’eau

L’urbanisme écolo-socialiste à Strasbourg suit une ligne que l’on discerne maintenant de manière claire, celle des projets au fil de l’eau. Comme il n’y a pas de vision globale les promoteurs proposent le maire avalise.

Strasbourg était réputée pour sa qualité de vie, ses espaces verts son cadre aéré. Une ville où il faisait bon vivre.

Qu’en restera t il après cet ouragan immobilier ?

 

Certes tout n’est pas à jeter et le maire a fait aménager la place du château, la place Saint Thomas, la place du marché à Neudorf, place d'Austerlitz, le Heyritz, alors que ses prédécesseurs avaient aménagé la place Kléber, la place de la gare, le jardin des deux rives, la place du vieil hôpital, l’espace Rodolphe Reuss au Neuhof.

Mais le maire refuse d’aménager le cœur de la Robertsau. Allez comprendre !

 

 

 

 

 

samedi, 3 décembre 2016

Hommage à Rémy Pflimlin

Je suis consterné et triste à l'annonce du décés de Rémy Pflimlin Grand patron de presse je l'ai connu au moment où, aux DNA, il pilotait l'opération "L'art en fête" en collaboration avec le CEAAC.
Nous avons alors travaillé ensemble avec une belle efficacité au service de l'art contemporain. J'ai pu apprécier sa grande sensibilté culturelle et son réel engagement en faveur des arts. Musica qu'il présidait fut l'objet de toutes ses attentions.
Il a toujours été sensible à l'Alsace qu'il défendait partout avec ardeur.
La culture perd un de ses initiateurs éminents.
À son épouse et à ses proches j'adresse mes vives condoléances.

dimanche, 20 novembre 2016

Jean-Philippe Pierre un de nos meilleurs humoristes fait entrer le nom "Grossmann" dans son dictionnaire

De A à Z/ 17 novembre 2016

 

GROSSMANN (Robert) : Homme politique né en 1940 qui pourrait rêver un jour du Panthéon. Oui, avec lui, « aux grands hommes la patrie reconnaissante », c’est dans la poche depuis la naissance ! En effet, c’est comme le Port-Salut, c’est marqué dessus : Grossmann, avec une faute de grammaire, d’accord ; mais en français, cela veut dire à peu de choses près, « grand homme »… C’est peut-être pour cela que Robert Grossmann raconte avoir été reçu trois fois en tête à tête par le général de Gaulle En tête-à-tête ?… prétentieux ! Il était bien plus grand que lui… D’ailleurs, Robert Grossmann été le président des jeunes gaullistes, de l’UJP, Union des Jeunes Prétentieux. Oui, prétentieux : la preuve, il a découvert un certain Nicolas Sarkozy…

 

Un conseil pour qui ne le connaît pas : il faut toujours dire à Robert Grossmann qu’on l’aime bien. Il vaut mieux le dire avant qu’il ne pense qu’on ne le pense pas. Car comme tout garçon sensible, hyper-sensible même, il est un peu comme une cocotte-minute : au bout d’un moment, il faut que ça évacue, d’où sa réputation de colérique… Et quand je dis que c’est un garçon sensible, c’est qu’il l’est aussi à l’art contemporain, son cheval de bataille. Il en a mis partout, du parc de Pourtalès à la place de Bordeaux, en passant par le Champ-du-Feu. C’est bien simple, quand Robert Grossmann se promène en Alsace, on a l’impression qu’il fait le tour du propriétaire… Mais cette passion pour l’art contemporain m’a toujours étonné, surtout en politique. En politique, il y a quand même pas mal de vieilles croûtes. A moins de s’intéresser à d’autres couleurs que la sienne. Ou pour oublier un milieu où on ne peut ni s’encadrer ni se voir en peinture. En 2001, élu à la mairie de Strasbourg, il crée une nouvelle manière de gouverner avec Fabienne Keller, maire de la ville : le tandem. Un système qui verra ses limites en 2008, surtout quand on ne pédale plus dans le même sens…

 

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’avec un nouveau livre et un documentaire sur André Malraux, Robert Grossmann n’exploite pas un filon. Oui, aujourd’hui, pour les jeunes Malraux est un nom d’école ou de médiathèque et pour les adultes une loi concernant l’immobilier… Non, vous ne le verrez pas faire des suites, du style : « Malraux à la plage » ou « Malraux à la ferme »…

 

Pour paraphraser Magritte, de Robert Grossmann, on pourrait dire : ceci est une œuvre d’art ! En effet, il a fait de sa carrière politique un happening permanent, comme on dit dans les salons spécialisés, devenant ainsi à la fois l’auteur et le spectateur de l’œuvre qu’il a été et reste. L’art contemporain ne laisse pas indifférent ; Robert Grossmann, lui, fait parler. Même (et surtout !) quand il n’est plus aux affaires, le débat tourne régulièrement autour de lui.

Jean-Phiippe Pierre un de nos meilleurs humoristes fait entrer le nom "Grossmann" dans son dictionnaire

De A à Z/ 17 novembre 2016

 

GROSSMANN (Robert) : Homme politique né en 1940 qui pourrait rêver un jour du Panthéon. Oui, avec lui, « aux grands hommes la patrie reconnaissante », c’est dans la poche depuis la naissance ! En effet, c’est comme le Port-Salut, c’est marqué dessus : Grossmann, avec une faute de grammaire, d’accord ; mais en français, cela veut dire à peu de choses près, « grand homme »… C’est peut-être pour cela que Robert Grossmann raconte avoir été reçu trois fois en tête à tête par le général de Gaulle En tête-à-tête ?… prétentieux ! Il était bien plus grand que lui… D’ailleurs, Robert Grossmann été le président des jeunes gaullistes, de l’UJP, Union des Jeunes Prétentieux. Oui, prétentieux : la preuve, il a découvert un certain Nicolas Sarkozy…

 

Un conseil pour qui ne le connaît pas : il faut toujours dire à Robert Grossmann qu’on l’aime bien. Il vaut mieux le dire avant qu’il ne pense qu’on ne le pense pas. Car comme tout garçon sensible, hyper-sensible même, il est un peu comme une cocotte-minute : au bout d’un moment, il faut que ça évacue, d’où sa réputation de colérique… Et quand je dis que c’est un garçon sensible, c’est qu’il l’est aussi à l’art contemporain, son cheval de bataille. Il en a mis partout, du parc de Pourtalès à la place de Bordeaux, en passant par le Champ-du-Feu. C’est bien simple, quand Robert Grossmann se promène en Alsace, on a l’impression qu’il fait le tour du propriétaire… Mais cette passion pour l’art contemporain m’a toujours étonné, surtout en politique. En politique, il y a quand même pas mal de vieilles croûtes. A moins de s’intéresser à d’autres couleurs que la sienne. Ou pour oublier un milieu où on ne peut ni s’encadrer ni se voir en peinture. En 2001, élu à la mairie de Strasbourg, il crée une nouvelle manière de gouverner avec Fabienne Keller, maire de la ville : le tandem. Un système qui verra ses limites en 2008, surtout quand on ne pédale plus dans le même sens…

 

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’avec un nouveau livre et un documentaire sur André Malraux, Robert Grossmann n’exploite pas un filon. Oui, aujourd’hui, pour les jeunes Malraux est un nom d’école ou de médiathèque et pour les adultes une loi concernant l’immobilier… Non, vous ne le verrez pas faire des suites, du style : « Malraux à la plage » ou « Malraux à la ferme »…

 

Pour paraphraser Magritte, de Robert Grossmann, on pourrait dire : ceci est une œuvre d’art ! En effet, il a fait de sa carrière politique un happening permanent, comme on dit dans les salons spécialisés, devenant ainsi à la fois l’auteur et le spectateur de l’œuvre qu’il a été et reste. L’art contemporain ne laisse pas indifférent ; Robert Grossmann, lui, fait parler. Même (et surtout !) quand il n’est plus aux affaires, le débat tourne régulièrement autour de lui.

vendredi, 11 novembre 2016

Alain Fontanel me met la puce à l'oreille

"Vous êtes vous bien compris avec le maire"? me dit-il. (voir mon billet précédent)

"Évidemment que je l'ai bien compris, il accepte d'organiser un atelier de projet pour le Foyer Saint Louis..." Mais ne voyant rien venir je l'annonce dans mon communiqué public.

Toujours aucune réaction du Maire mais quelques jours plus tard une lettre au Collectif Un coeur pour la Robertsau.

Stupéfaction: il veut un atelier de projet après destruction du foyer et érection d'une quarantaine de logements. 

Oui, on s'est donc mal compris mais "comprenne qui pourra"

vendredi, 4 novembre 2016

Le maire Roland Ries accepte l'organisation d'un atelier de projet. Foyer Saint Louis

À ma demande le maire de Strasbourg m’a reçu le 27 octobre.

J’ai tenu à lui parler de l’évolution du dossier « Foyer Saint Louis » à la Robertsau.

Un permis de construire a été déposé sans qu’aucune information n’ait été diffusée contrairement à « l’esprit participatif » qui présidait à cette délicate affaire mobilisant quasiment toutes les forces vives du quartier.

J’ai rappelé au maire que le 22 juin il s’était engagé devant une délégation du Collectif « Un cœur pour la Robertsau » à organiser un atelier de projet, autrement dit une réflexion urbanistique regroupant les principaux partenaires intéressés à un titre ou un autre par ce dossier. C’est bien le centre, le cœur de la Robertsau qui est en jeu.

Le maire m’a confirmé son engagement et m’a assuré que, malgré quatre mois d’inaction totale, il organiserait ces rencontres de travail.

Naturellement il y a mis une condition importante consistant à avoir la garantie que les débats seraient honnêtes et objectifs, sans parti pris ni hostilité préconçue.

Je me suis engagé sur ce point en mon nom personnel et je me sens donc garant du parfait déroulement des débats à venir.

Alors que le temps presse je veux remercier le maire de tenir parole en organisant très prochainement cet « atelier de projet ».

samedi, 8 octobre 2016

Le foyer Saint Louis détruit partiellement, sauf mobilisation générale

"Le foyer Saint Louis ne sera pas démoli" tel est le titre d'un article des DNA bien mis en évidence et annoncé sur la page de couverture.
Les premières lignes de l'article à sensation (il démarre par l'expression "coup de théâtre") sont déjà en contradiction avec le titre : "... d’après une indiscrétion très proche du dossier, le projet d’Icade, au centre de la Robertsau, ne comprend plus la démolition du foyer Saint-Louis dans sa totalité." Donc démolition partielle!
Fondée sur "une indiscrétion" cette nouvelle théâtrale mérite d'être vérifiée et aurait du l'être.

jeudi, 29 septembre 2016

Mon dernier livre en librairie: Malraux tel que je l'ai connu

Il y a quarante ans, le 23 novembre 1976, disparaissait André Malraux,  écrivain, philosophe de l’art, combattant dans les brigades internationales contre Franco, résistant à la tête de la Brigade Alsace Lorraine, ministre de la culture…« le plus noble aventurier de ce siècle » comme l’avait appelé son ami alsacien, le père Bockel.

Le temps emporte sa part d’oubli et je me demande si les jeunes qui fréquentent aujourd’hui la Médiathèque Malraux à Strasbourg, les Centre Culturels Malraux dans l’ensemble de la France, savent qui était cette immense personnalité, quelle était son œuvre.

Le rappeler, évoquer son action et ses écrits me semble nécessaire. Plus qu’un devoir de mémoire il s’agit d’un acte dynamisant pour notre vie intellectuelle, politique et culturelle.

Redécouvrir Malraux c’est renouer avec son intemporalité, par delà les modes, et donc de son actualité

Redécouvrir Malraux est d’autant plus exaltant pour nous que les liens réels et forts qui l’unissent à l’Alsace ne constituent pas le moindre paradoxe de ce personnage hors normes. Il s’agit aussi de son aspect le moins connu.

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