Il y a quarante ans, le 23 novembre 1976, disparaissait André Malraux,  écrivain, philosophe de l’art, combattant dans les brigades internationales contre Franco, résistant à la tête de la Brigade Alsace Lorraine, ministre de la culture…« le plus noble aventurier de ce siècle » comme l’avait appelé son ami alsacien, le père Bockel.

Le temps emporte sa part d’oubli et je me demande si les jeunes qui fréquentent aujourd’hui la Médiathèque Malraux à Strasbourg, les Centre Culturels Malraux dans l’ensemble de la France, savent qui était cette immense personnalité, quelle était son œuvre.

Le rappeler, évoquer son action et ses écrits me semble nécessaire. Plus qu’un devoir de mémoire il s’agit d’un acte dynamisant pour notre vie intellectuelle, politique et culturelle.

Redécouvrir Malraux c’est renouer avec son intemporalité, par delà les modes, et donc de son actualité

Redécouvrir Malraux est d’autant plus exaltant pour nous que les liens réels et forts qui l’unissent à l’Alsace ne constituent pas le moindre paradoxe de ce personnage hors normes. Il s’agit aussi de son aspect le moins connu.