Prise de position des fondateurs et anciens cadres de l'UJP Second tour des présidentielles
Par Robert Grossmann le mardi, 2 mai 2017, 18:27 - politique - Lien permanent
Nous gaullistes, fondateurs et adhérents de l'Union des Jeunes pour le Progrès (UJP) ne nous résignons jamais, ni au pire ni à toute forme de lâcheté…
Les votes de chacun au premier tour de l’élection présidentielle ont pu être différents, mais l’heure n’est plus au choix d’un parmi onze, il s’agit maintenant d’éliminer celle qui ne peut en aucun cas recueillir nos suffrages. Face au risque que présente Mme Le Pen, ne nous attardons pas sur ce qui nous sépare, mais bien plus sur ce qui nous rassemble, c'est aujourd'hui, un choix de société.
La question n’est pas d’approuver l’ensemble du programme de Monsieur Macron, nous devons, nous gaullistes, faire le choix de notre République et de la raison. Nous nous sommes toujours opposés à l’extrémisme sectaire et au nihilisme politique, nous nous opposons donc à un FN extrémiste et hostile à l’Europe, qui conduirait irrémédiablement la France au désastre économique et social.
A l’UJP de notre engagement de jeunesse, nous refusions comme le Général de Gaulle nous l’enseigna le sectarisme et le rejet de l’autre, et c’est bien ce qui éclaire aujourd’hui notre choix pour le 7 mai 2017. Notre appel s’adresse à tous ceux qui se reconnaissent dans l'héritage de la famille gaulliste.
Comment pourrions-nous soutenir les positions intolérantes, les délires démagogiques, les impostures économiques, la logorrhée antieuropéenne de Mme Le Pen ? Comment défendre un faux programme social, le retour de la retraite à 60 ans, les 35 h, l’augmentation de la dette, comment soutenir la faillite certaine de notre économie ? Comment ne pas se souvenir d’où vient Mme Le Pen, les idées de son parti, sa filiation, ses outrances ? Comment ne pas constater la calamiteuse gestion des villes conquises par le FN ? Comment ne pas condamner la posture politicienne de ceux qui la rejoignent en rêvant d’enfin exister ?
Si nous comprenons le désarroi de ceux qui ne se retrouvent dans aucun des candidats présents au second tour, nous savons que l’échec des équipes qui vont gouverner la France pendant les cinq ans à venir laisserait notre pays dans une situation dramatique et que nous ne ferions que retarder la catastrophe.
Comme citoyens engagés depuis longtemps, nous devons prendre nos responsabilités et au second tour de l’élection présidentielle, nous le ferons. Cela ne constitue en aucun cas un chèque en blanc et ne préjuge en rien de notre engagement ultérieur. Les élections législatives suivront où nous ferons tout pour amener à l’assemblée nationale une majorité capable de mener la France endormie sur le chemin de l’éveil et de la renaissance. Mais les obstacles se franchissent l’un après l’autre, celui qui est devant nous le 7 mai est vital pour notre pays. Nous ne pouvons abandonner la France au cauchemar annoncé.
Le 7 mai, nous voterons Emmanuel Macron.
Liste des premiers signataires :
Robert GROSSMANN, président-fondateur de l’UJP, ancien maire délégué de Strasbourg et président de la CUS, Paul AURELLI, président d’honneur de l’UJP, ancien adjoint au maire de Paris et conseiller général, conseiller régional d’Ile de France, ancien membre du CESE de la République, Yves DENIAUD, ancien député de l’Orne, ancien conseiller régional de Basse-Normandie, ancien maire adjoint d’Alençon, ancien président délégué de l’Amicale parlementaire UDP, Hugues MARTIN, ancien membre du Bureau National de l’UJP, ancien député-maire de Bordeaux, ancien député Européen, ancien membre du CESE de la République, Jean-Noël AMADEI, ancien secrétaire national de l’UJP, 1er adjoint au maire du Pecq, conseiller départemental des Yvelines, membre de la présidence des Comités Notre République, Nourdine CHERKAOUI, ancien secrétaire national des jeunes RPR et président des Jeunes Avec Chirac, membre de la présidence des Comités Notre République, Olivier de CHAZEAUX, ancien maire de Levallois-Perret et député des Hauts-de-Seine, Jean-Claude D’ADDIO, ancien responsable UJP, Jean-Pierre DUCLOS, ancien délégué régional UJP Ile-de-France, ancien délégué général des adhérents directs de l’UDF, Philippe GIAMMARI, ancien cadre de l’UJP, ancien adjoint au maire d’Ortale d’Alesani, vice-président délégué de Progrès & Réforme, Jean GUION, ancien président national de l'UJP, ancien président des cercles Chabanistes Justice & Liberté, vice-président de Carrefour du Gaullisme, Daniel MOURGEON, ancien cadre de l’UJP, ancien conseiller municipal de Grigny (91), membre de l’équipe nationale de Notre République, Maurice SOLIGNAC, ancien cadre de l’UJP, ancien vice-président du Conseil Général des Yvelines, ancien adjoint au maire, Alain VILLEFAYAUD, ancien délégué national de l’UJP et conseiller municipal de Limoges, Alain Aubert Délégué national à la Jeunesse de l'UDR, Ancien vice-President du Conseil Général des Hauts de Seine.
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