Jeune conseiller municipal je recherchais les écrits de mes anciens.

Je voulais les connaître mieux, apprendre d’eux.

Seuls deux éminents collègues avaient alors publié des livres, Pierre Pflimlin, toujours en collaboration avec des partenaires et Robert Heitz adjoint à la culture, artiste peintre, ancien déporté qui, lui, s’investissait en littérature, écrivait lui même, sans « nègre ».

J’avais adoré ses « Vues cavalières».

Aujourd’hui j’écris à mon tour et si j’ai beaucoup de lecteurs qui me parlent de mes écrits, je suis frappé par le relatif désintérêt de mes collègues élus et…plus étonnement les journalistes.

Je ne parle pas de mes best sellers : Comtesse de Pourtalès, Le choix de Malraux, Main basse sur ma langue, Lettre ouverte aux Alsacianophobes.

Avec Kaléidoscope j’ai eu la preuve que peu d'élus ou de journalistes qui avaient le livre le lisaient ou même le parcouraient.

Ils ne l’ont considéré que comme un paresseux best off de mes principaux textes antérieurs.

Ils n’ont pas complètement tort, mais ils n’ont pas analysé le sommaire. Sinon ils auraient pu trouver leur intérêt et leur matière dans quelques textes inédits et actuels, annonciateurs de mes positions à venir.

Il s’agit entre autres de

- Contre le gouvernement des partis p. 44

- Plus humaniste que moi p.56

- La jeunesse brevet de compétence et marche pied du pouvoir p.58

- Contre le repli identitaire de l’UMP p.61

Jadis un journaliste politique en aurait fait ses choux gras et aurait considéré que, venant d’un élu UMP, c’était de la bombe, comme disent les branchés.