« Proposer une méthode participative pour constituer notre programme est un acte politique, un prélude à l’instauration d’une organisation différente pour la démocratie de notre ville. »

Telle est la dernière phrase qui conclut le communiqué de rupture et l’avis de divorce entre le PS et EELV.

Il ne saurait y avoir pire condamnation du système de gouvernance de Roland Ries.

EELV estime que l’organisation dite démocratique de notre ville telle que pratiquée par le maire PS dont ils étaient pourtant solidaires pendant cinq années est improductif et néfaste pour les strasbourgeois.

Opportunisme électoral ou désaccord profond, ce divorce révèle au grand jour la politique erratique de l’actuelle municipalité en proie à de multiples divisions internes et au bilan quasi inexistant.

Le comportement lénifiant de Roland Ries, ses nombreux cumuls, ses erreurs de gestion, ses absences régulières de Strasbourg, ses valses hésitation sont aujourd’hui publiquement sanctionnés par ses « amis » verts.

Les strasbourgeois comprennent ainsi à un an des élections municipales °qu’un profond changement est nécessaire,

°qu’il est nécessaire de remplacer une équipe PS-Vert à bout de souffle,

°qu’il faut rompre avec un amateurisme dilettante

°qu’il est indispensable de mettre à la tête de notre ville une équipe solide et expérimentée afin de renouer avec une gestion efficace et rigoureuse dont le seul objectif sera l’intérêt général des strasbourgeois.

 

Robert Grossmann