notes et appréciations

Roland Ries : pas noté compte tenu de sa position de premier magistrat. 

Appréciation:

Trop peu de résultats !

Dépasserait la moyenne, s'il était noté, grâce à son interprétation du rôle de gentil qu’il surjoue en permanence. Mais cette posture émolliente ne suffit pas car elle est indissociable de l’indécision et donc de l’inaction!

Être sympa n’est pas un programme.

Se complait dans les effets d’annonces et... les voyages. Beaucoup trop d’absences !

Peut-on être un bon maire et un bon sénateur à la fois ?

Adepte de la parlote participative son verbe ne s’est pas fait chair.

Pêche par une absence de ligne claire et de vision d’avenir, évolue trop au petit bonheur la chance.

Peine à tenir sa classe et à masquer les divisions qui la minent.

Ne sanctionne jamais ses camarades qui donnent des coups de pieds sous la table ou qui transgressent les lois et règlements.

Donne à chaque interlocuteur le sentiment d’être d’accord avec lui, mais en ne réussissant pas à dire « non  » dans l’instant, mécontente tout le monde dans la durée!

Aurait intérêt à démonter qu’il n’est pas sous influence du rusé maire de Kehl auquel il ne refuse rien.

Pour 2013/14, ce sont encore des annonces qu’il promet, donc des promesses qu’il annonce ! Toutefois, en période de crise grave, ne réduit aucune dépense de fonctionnement de sa ville. 

Un détail : sa culture littéraire devrait l’inciter à renouveler son stock de deux citations égrenées sans relâche : « tout ce qui est excessif est insignifiant » « je suis un disciple de Manès ». Ses auditeurs captifs en sont lassés jusqu’à l’épuisement.

En réel danger s’il ne se met pas plus au travail et ne se ressaisit pas autrement que par des effets de miroir. Un miroir qui ternit.

Robert Herrmann : 9/20

S’est hissé à un rang que ses prédispositions naturelles ne lui réservaient pas. Travailleur mais devrait se montrer plus constant dans l’effort. Homme de coups qu’il ne suit pas une fois l’effet médiatique atteint.

A modifié son comportement en classe et, de bagarreur de cour de récréation, s’est mué coq à l’affut d’un bon coup dans la basse cour.

S’est en même temps drapé artificiellement dans une bourgeoise politesse de surface.

Se verrait bien chef de clan, mais devrait gommer les marques d’un arrivisme et d’une jalousie trop perceptibles qui lui portent préjudice auprès de ses camarades.

Peu de chances de devenir premier de la classe s’il ne se reprend pas en jouant plus collectif.

Nawel Rafik: 11/20

Belle intelligence trop retenue bien que faussement discrète. Appliquée, attentionnée, bonne camarade.

Victime d’erreurs de jugements dues à son instinctive et enthousiaste empathie ainsi qu’à son peu d’expérience de la cour de récréation.

Nombreuses absences préjudiciables pour prétendre à un prix qu’une plus grande assiduité pourrait lui permettre d’obtenir. Prometteuse, capable de se bonifier et de s’imposer plus fortement si la durée lui était offerte.

Matthieu Cahn : 10/20

Mécanique bien rodée malgré son peu d’expérience. On devine les effets positifs de la formation militante qui manque à tant d’autres.

Estime que l’avenir pourrait lui appartenir mais beaucoup de ses camarades, de leur coté, pensent la même chose.

Malgré de réels efforts, s’est trop peu amélioré par rapport à un sectarisme d’origine dont il reste victime.

Belles perspectives mais encore un effort vers l’ouverture et la tolérance que diable !

 Françoise Buffet : 6/20

Bénéficiaire des indulgences du premier magistrat mais on est fondé à se demander comment elle a atterri là.

Une discrétion publique et une politesse relationnelle cachent mal son obsession boboïsante dont le vélo est un des apanages.

Confond agriculture et culture de l’esprit. Monomaniaque des légumes.

Se prend pour la mère nourricière de la ville au grand dam des amis des arts qu’elle a dans son collimateur et dépouille avec succès.

Le quartier dont elle vient d’avoir la charge est inquiet.

Alain Jund 7/20

A l’écologie méchante, n’a jamais réussi à s’évader d’un gauchisme consubstantiel et agressif. Son ton artificiellement docte ne masque pas ses lacunes culturelles alors que ses tentatives d’humour atteignent avec platitude le degré zéro de l’imagination.

S’étonne lui même de se voir négocier avec les promoteurs immobiliers.

Nicole Dreyer 7,5/20

En mal de bavardage saisit tous les prétextes pour caqueter. Dommage que l’urbanité qu’elle réussit à manifester en privé soit gâchée par une vilaine propension à l’agressivité publique.

Sous dimensionnée pour le quartier dont elle a la charge et dont elle n’a pas compris la personnalité. Elle y sévit à la stupéfaction douloureuse de ses forces vives.

Alain Fontanel 14/20 aurait pu décrocher 18 si, en tant que grand argentier, il avait su mieux gérer en restreignant les dépenses publiques.

Belle allure de permanent premier de la classe. Encore un peu vert sans être eelVert.

Réussit avec un redoutable machiavélisme, servi par son apparence angélique, à faire oublier son intransigeance partisane. On était tenté de lui donner le bon dieu sans confession mais a été surpris trop souvent en flagrant délit de vendre des lunettes à des aveugles qui avaient recouvré la vue. De ce fait remplit à la perfection le rôle de bonimenteur de salon avec une admirable technique acquise dans les écoles ad hoc.

N'a pas eu le courage de proposer des restrictions drastiques du fonctionnement de la ville-cus alors que la crise est grave et que les contribuables souffrent

Sa capacité de travail, son aspect BCBG et ses dons d’illusionniste en ont fait une sorte de dauphin désigné. Doit se méfier…La roche Tarpéienne est proche du Capitole.

Daniel Payot : impossible à noter.

Oscillerait entre « Le zéro et l’infini », œuvre littéraire et philosophique que, comme toutes les autres, il connaît par cœur.

De commerce délicieux, armé d’une admirable et charmante culture…de la discrétion.

Se demande souvent lui même ce qu’il fait là.

Serge Oehler : 7/20

Sympa fruste, victime de mythomanie galopante. Adjoint chargé des sports qui a été dessaisi de tous les dossiers sportifs brûlants.

Doit se mettre au travail ailleurs que sur les green de golf ou à Vegas où l’on dit qu’il a fêté son anniversaire.

Ne déteste pas les affaires.

Sait être parfaitement agréable en cercle privé, mais s’exprime par onomatopée mugissantes au fond de la classe.

Grisé par ses réels succès de popularité dans son quartier oublie d’approfondir et de suivre des cours du soir.

Anne Pernelle Richardot : 11/20

Sait surmonter son aversion pour ceux qui ne pensent pas comme elle mais encore trop marquée par une formation partisane.

Adepte d’un humanisme mondialiste éthéré, ne sait pas ce qu’est une carte d’identité, qu’elle veut distribuer à l’encan.

Résultats globalement satisfaisants dans son domaine alter mondialiste alors qu’elle se passionne pour la culture.

Jeune personnalité à suivre.

Philippe Bies : 12/20

Travailleur et compétent mais pourrait bien mieux faire s’il savait balayer ses obsessions et vaincre son irrépressible agressivité. Victime de fixations qui le font bondir tel un automate figé sur le même air qui pourraient s’apparenter à une peur infantile. De ce fait, perturbe souvent la classe par une incapacité à résister à un « mauvais-bon mot » pour  blesser un(e) camarade de classe assis sur d’autres bancs que les siens. Ce manque de self contrôle peut lui être préjudiciable.

A pourtant réalisé un parcours payant sur le terrain où il se montre sous un autre jour et, emporté par le courant, se trouve bizarrement député de la nation.

Doit apprendre à se dominer pour ne pas céder toujours aux jeux du cirque. Personnalité d’avenir s’il sait se corriger.

Marie Dominique Dreyssé 8/10

Un des paradoxes de l’équipe. Verte déclarée semble peu à l’aise dans le domaine social qui lui a été confié, et où son expression est assez rudimentaire alors que c’est là, justement, qu’elle devrait se déclarer.

A récolté, sur le terrain, les fruits d’un courant vert qui pourrait bien être un courant d’air.

Olivier Bitz 10/20

Sérieux et travailleur a obtenu ses galons de chef de clan. Affable et de bonne compagnie est obligé de par ses fonctions et sa formation a faire preuve d’une vilaine pugnacité en cour de récréation et parfois en classe, qu’il sait masquer soigneusement sur le terrain où il se montre tout consensuel.

Se contredit parfois.

Ne doit jamais oublier qu’il doit son succès à la maladresse et aux divisions de ses concurrents. À suivre.

Jean Jacques Gsell 13/20

Ministre plénipotentiaire du marché de Noël, grand prêtre du tourisme, adulateur des cohortes déambulatrices de fins d’années dans notre ville qui ne savent ni où marcher ni où regarder et qui ne laissent leur écot que dans les restaurants rapides et bondés. Est encouragé à réviser et à adapter son concept de « Capitale de Noël » tout en veillant à la profusion parfois baroque de certains luminaires. Pourrait être victime de ce succès d’ampoules et de leds.

A pris un recul dommageable par rapport à son quartier où il avait été étonnamment  battu.

Mérite une note honorable pour sa constance et son sens des affaires.

Eric Elkouby 1O/20

Élève truculent, bouillonnant, haut en couleur et en verbe.

Adepte d’une liberté débridée dans tous les domaines.

Aime les situations périlleuses qui ne lui valent pas trop de solidarité de ses camarades.

A conquis un canton dans l’ombre de son mentor de député.

Estime qu’il mérite mieux alors qu’il a obtenu beaucoup.

Son exubérance mal maitrisée lui jouera des tours, si ce n’est déjà fait.

On ne va pas le condamner.

Annick Neff 9/20

Résultats discrets et convenables, ne brille pas par des coups d’éclat, travaille dans l’ombre.

Michèle Seiler 9,5/20.

Présente et assidue mais perdue et invisible dans la foule de ses camarades. Consciencieuse, souvent égarée dans ce milieu auquel elle ne réussit pas à s’intégrer, on ne lui en jettera pas la pierre.

Françoise Bey : 8/10 trop récente pour être valablement évaluée. Note accordée au bénéfice du doute.

Nommée en catastrophe à un poste de responsabilité où on lui demande surtout de ne rien savoir et de ne pas agir.

 

Note générale: 8,5/20

Appréciation globale :

Cette classe, amputée de plusieurs éléments (1) qui n’ont réussi à s’adapter ni au style, ni au rythme, ni à l’orientation générale, se distingue trop par une indolence chronique et un manque de labeur criant.

Les chicayas permanentes entre ses deux composantes essentielles (PS/EELV) pénalisent le travail.

Doit se ressaisir globalement et réfléchir au travail effectif que ses propensions à promettre et à multiplier les effets d’annonces ne peuvent remplacer.

Portée par le gout de la jouissance du pouvoir, suivant en cela son chef de file, a obtenu la palme de la classe la plus voyageuse, donc la moins présente.

À quelques exceptions près passe en effet du temps à prendre plaisir plutôt qu’à travailler.

Absences spectaculaires en réunions de travail, du jamais vu !

Ne réussira sans doute pas à colmater les brèches à sa cohésion que trop de divisions et rivalités internent minent. Derrière le plâtrage général de la façade qui masque les fissures on notera la défection visible de deux éléments qui se sont formés en groupe séparé derrière Mostafa El Hamdani.

Palabres et promesses sont les deux mamelles de cette équipe qui ne peuvent constituer un sésame pour la montée en classe supérieure.

Mettre tous ses espoirs dans les supposées et espérées divisions des concurrents n’est pas un gage de succès.

(1) On n’oubliera pas la mise au piquet de Chantal Augé et celle, volontaire, de Caroline Ctorza à mettre au débit de l’équipe.