Les Français ont choisi. Je respecte ce choix.

L’Alsace, sans surprises, a voté pour l’effort, contre les facilités, privilégiant les éléments du programme de l’UMP plutôt que des impressions sur un style.

Il y a incontestablement une spécificité et un particularisme alsacien dont il faudra tenir compte au sein de la nation. Quant à la ville de Strasbourg il serait stupide de ne pas noter sa différence sociologique avec le reste de la Région, les résultats en attesteront sans nul doute.

Il appartient  maintenant aux dirigeants de l’UMP, à Paris, de tirer tous les enseignements de cette défaite et pour cela une totale lucidité est indispensable.

En ce qui me concerne j’avais pris l’engagement de ne porter aucun jugement de nature à handicaper le candidat de l’UMP jusqu’aux résultats. Ce soir j’en appelle à un sursaut pour renouer avec les fondamentaux du gaullisme.

 Je veux aussi souligner la détestable impression qui s’est dégagée de la politique d’injures menée par ceux qui, à gauche, n’ont pas hésité à convoquer l’esprit des années 1930 en Allemagne pour qualifier la campagne de leur concurrent. Un certain allant jusqu’à comparer les militants UMP au tueur norvégien Anders Behring.

Je veux dénoncer ces comportements arrogants et irresponsables qui n’augurent rien de bon pour l’esprit et le débat républicain.

Au nouveau président de la République de relever désormais les défis de la mondialisation, des malaises sociaux, économiques, culturels et de se montrer président de tous les Français.