Robert Grossmann ancien président de la CUS,

ancien maire délégué de Strasbourg

porte parole du groupe UMP-Nouveau Centre-Indépendants du conseil municipal

 

Je souhaite interpeller les candidats à l’élection présidentielle.

« Quelle stratégie de défense du siège du Parlement Européen, à Strasbourg, comptez vous mettre en œuvre au lendemain de votre élection. 

Jusqu’à ce jour la France s’est contentée de suivre une défense statique de type « ligne Maginot », en se référant au strict respect des traités, favorables à Strasbourg.

Cette politique risque d’être de plus en plus fragilisée face aux attaques incessantes du lobby anti Strasbourg.

Aucune dynamique offensive n’a été mise en place, à titre d‘exemple, l’obtention du transfert à Strasbourg d’une partie de l’administration installée à Bruxelles afin de faire vivre le PE de manière permanente plutôt que de se contenter d’une semaine (amputée) par mois.

S’il vous semblait qu’aucune stratégie gagnante n’était en mesure d’être mise en oeuvre, si une certaine fatalité, favorisée par les partisans de Bruxelles siège unique du PE, devait jouer contre Strasbourg, avez vous un autre plan à la hauteur de la réputation européenne de notre ville qui devrait être considérée comme une « autre capitale » en France?