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Blog-Notes Robert Grossmann

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traduit en correctionnelle par anticor... une analyse de Claude Keiflin

Grossmann, de la roupie de sansonnet

Anticor, association créée pour "pour lutter contre la corruption, promouvoir l’éthique afin de réhabiliter la politique et déjouer les mécontentements populistes amalgamant pouvoir et corruption", porte plainte pour injure publique contre Robert Grossmann (UMP), conseiller municipal d'opposition, qui avait commenté en conseil municipal de Strasbourg, le 23 janvier dernier, la "destitution" de Chantal Augé de ses fonctions d'adjointe. Elle avait déjà été privée de sa délégation aux marchés publics au mois de décembre. Co-fondatrice d'Anticor, Chantal Augé avait "perdu la confiance" du maire de Strasbourg, Roland Ries.

Au conseil municipal, enceinte où les joutes oratoires sont sans concession, Robert Grossmann, sans vouloir se mêler d'une affaire entres "socialistes et consorts", avait, à sa manière franche et peu diplomatique, dit ce qu'il pense de la démarche d'Anticor et surtout, demandé à l'association de dire de quelle "corruption" elle soupçonne l'exécutif socialiste-vert. Dans son envolée tribunicienne, il avait prononcé ces phrases (reprises dans le communiqué d'Anticor) qui lui valent plainte pour injure publique:

“[…] cet anticor est, par son existence même, une entreprise de dénonciation publique et de délation, donc de mise en cause. […]

Voilà donc une petite secte qui s’est emparée de la pureté, de l’éthique, de la propreté, de la virginité, de la clarté, de la quasi sainteté en politique.

Son existence signifie “hors d’anticor point d’éthique” et par conséquent “hors d’anticor tous pourri”.

Mais nos exorciseurs autoproclamés, nos inquisiteurs, en faisant main basse sur l’éthique en politique, veulent s’en emparer de manière exclusive pour en faire leur fond de commerce.

Ceci est tout simplement une supercherie.

[…] Anticor sert les plats et nourrit le Front National.” 

Injure vraiment ? Ou simplement commentaire politique, sans doute très musclé ? Anticor s'est-elle sentie sincèrement injuriée ou joue-t-elle les vierges effarouchées pour les besoins d'une procédure judiciaire qui maintiendra l'association pendant quelque temps sous les feux de l'actualité strasbourgeoise ? Ceux qui ont décidé de porter plainte (ils sont parisiens paraît-il et seraient seulement soutenus du bout des lèvres par certains membres locaux de l'association) n'ont manifestement jamais assisté à une séance du conseil municipal de Strasbourg.

Mais surtout, ils ont l'air de ne pas entendre tout ce qui est dit depuis des semaines par d'éminentes personnalités qui aspirent à occuper au mois de mai la plus haute fonction de l'Etat. Les Français ne devraient-il pas se sentir injuriés d'être traités de "couillons". Que penser d'une candidate écologique qui "emmerde" une rivale? Ou d'un président sortant qui accuse son principal adversaire de vouloir pratiquer "l'épuration" avec la connotation négative, et c'est un euphémisme, que ce mot a en France. Sans compter les "sale con", "semi-démente", "menteur", "produit de contrebande", "anormal" qui fusent à intervalles réguliers. Non franchement, sans vouloir dénigrer les talents polémiques de Robert Grossmann ni intervenir dans une affaire dont la justice désormais est saisie, ses injures, dans le climat politique national actuel, sont de la roupie de sansonnet.

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