Lettre ouverte aux alsacianophobes

et aux quelques crétins de l’intérieur qui pensent que les Alsaciens sont à l’extérieur

Préface de Huguette Dreikaus

Excédé par les réactions stupides qui qualifient une fois de plus les Alsaciens après que Delphine, « notre » miss France, se fut exprimée en alsacien, Robert Grossmann, encouragé par de nombreux compatriotes, a décidé de pousser un vigoureux coup de gueule pour fustiger une alsacianophobie que l’on croyait d’un autre temps.

« Les Alsaciens ne sont pas de vrais Français » pourrait résumer de manière euphémistique les imbécillités qui ont été proférées.

C’est donc à ceux que, de manière simplifiée, Robert Grossmann désigne sous le nom générique de « crétins » qu’il s’adresse. Pas de mauvaise interprétation ! « Crétin » est selon le Grand Robert « une personne sotte, stupide ». le Robert, dictionnaire de référence de la langue

française explique : « C’est un crétin, il ne comprend rien » Le mot est donc juste, adapté et si peu insultant ! l’aime. Mais ce coup de gueule est aussi une déclaration d’amour dépité à la France qu’il ne retrouve plus telle qu’il

C’est en tous les cas un plaidoyer pour son Alsace, sa langue et son histoire que Robert Grossmann évoque par quelques images fortes de ses moments clés.

L’auteur nous livre aussi une part d’intimité en se souvenant d’épisodes douloureux où sa condition d’Alsacien lui a valu insultes et mises en cause.

L’objectif de cette lettre polémique est clair : instruire les quelques crétin de l’intérieur des choses de l’Alsace qu’ils feignent d’ignorer ou qu’ils ignorent réellement.

Mais ce faisant il interroge notre époque mouvante où tout est en fusion. Quelle Alsace, quelle France, quelle Europe ? Cette lettre ouverte est jubilatoire grâce au talent de polémiste de son auteur, mais elle se veut aussi instructive

et, sous les traits vigoureux de la polémique, on ne peut manquer de deviner un hymne à son Alsace, à notre Alsace. Voici donc un petit livre plaisant, dense, polémique à souhait, dans lequel l’auteur traduit ce que ressentent tous les Alsaciens en des circonstances où quelques rares, mais médiatiques imbéciles les mettent en cause. Soulignons son exergue en guise de dédicace :

« Je dédie cette lettre à Delphine Wespiser, la gracieuse « mousquetaire » de notre langue régionale, en hommage à son titre de miss France, mais aussi au tumulte passionnant qu’elle a déclenché et aux crétins de l’intérieur qu’elle a débusqués »

Robert Grossmann est un élu strasbourgeois bien connu. Il est aussi écrivain, historien, essayiste. Ses ouvrages traitent de l’Alsace, de la République, du gaullisme. On se souvient de son best-seller « Comtesse de Pourtalès » ou de son évocation de Malraux et l’Alsace. Militant de la culture son récent ouvrage fait le point sur la Culture en Alsace. Il n’a pas hésité à retracer ses années de Président de la Communauté Urbaine dans un livre d’où est exclue toute langue de bois : « À mots découverts ». On le sait orateur reconnu et polémiste redouté.

Format 12,5 x 19 cm - 104 pages Broché - 7 € - 9782849603239 en vente en librairies : Diffusion EDI - Distribution SODIS

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