un référendum pour trancher la question du droit de vote des étrangers. Ma lettre aux ministre Richert et aux parlementaires
Par Robert Grossmann le dimanche, 27 février 2011, 08:08 - Lien permanent
Depuis le Sénat et en sa double qualité de maire de Strasbourg et de parlementaire national M. Roland Ries a posé la question du droit de vote des étrangers de toutes origines nationales.
Il lance un appel à y répondre favorablement.
S’agit-il d’un effet d’annonce à quelques semaines d’une échéance électorale ? M. Ries attend-il une réponse sérieuse ?
Elle intéresse chaque citoyen français et comme elle est régulièrement posée et presque chaque fois avant un scrutin électoral nous demandons solennellement qu’une réponse claire et indiscutable y soit enfin apportée.
Or face à l’importance de l’enjeu pour la France la question du droit de vote de tous les étrangers ne saurait être traitée que par un référendum national.
Je me permets de vous écrire en ma qualité de conseiller municipal de Strasbourg pour vous prier de saisir les instances nationales compétentes afin d’obtenir que la question du droit de vote des étrangers soit soumise à référendum.
Je propose également un texte de motion en ce sens au conseil municipal de Strasbourg.
Commentaires
Bonjour Robert ,
j'ai lu avec beaucoup d'intérêt ton analyse dans les DNA de ce jour que je partage . Rappeler ce qu'a fait F. Mitterrand est fort judicieux .
Le combat politique continue , les mauvais souvenirs s'estompent et l'avenir de Strasboug , de l'Alsace et de de la France sont les seuls qui importent avec des modalités à définir en termes de statégie et de personnes .
Cher Monsieur Grossmann,
Au-delà de la question de savoir si un référendum local serait légal (puisque qu'un référendum d'initiative locale ne peut porter que sur les domaines de compétences des collectivités concernées), je m'interroge.
Dans une démocratie représentative, n'est-ce pas à nos élus de prendre leur responsabilités en votant les lois plutôt que de se défausser sur le peuple? Je regarde avec fierté le fonctionnement de notre République, notamment le fait que la représentation nationale a voté (conformément au programme du candidat Mitterrand) l'abolition de la peine de mort. Chacun (à commencer par les victimes d'erreurs judiciaires), je pense, peut se féliciter que la question n'ait pas alors été soumise au référendum, car tout laisse à penser que c'est le non qui l'aurait emporté.
Il me semble que si débat public il doit y avoir sur la question, les prochaines élections (présidentielle et législatives) fourniront aux citoyens la possibilité de se prononcer en toute souveraineté, non?