L'ancienne présidente du Parlement européen pensait que celui-ci ne pourrait pas rester en Alsace.

"Le Parlement ne pourra pas rester à Strasbourg. On ne peut le dire publiquement, mais c'est inéluctable." Ce discours aurait été tenu, le 12 avril 2001, par Simone Veil, ancienne présidente du Parlement européen, dans le salon vert de l'hôtel de ville de Strasbourg, sous le sceau du secret.

Quelques années plus tard, le 3 mai 2004, Michel Barnier, alors ministre des Affaires étrangères en exercice, aurait doublé la mise. C'est l'une des révélations du prochain livre de Robert Grossmann, dont la parution est prévue le 21 novembre. L'ex-président (UMP) de la communauté urbaine appelle à un regard lucide sur le statut européen de la capitale alsacienne, afin d'éviter le pire.