Quatre raisons fortes plaident en faveur de la création d’un parc des expositions moderne, fonctionnel, aéré, disposant à la fois du tram et de vastes parkings déjà créés à cet effet à Eckbolsheim.

1) Il constituerait un moteur puissant qui dynamiserait et propulserait toute l’économie de notre région, car à l’évidence il ne s’agirait pas que d’y abriter la septuagénaire foire européenne. Il constituerait une rupture avec la foire à papa pour créer de nouvelles dynamiques économiques. Avec le « bureau des congrès » que j’ai mis en place, avec de nouvelles équipes de prospecteurs, il s’agirait de rechercher des salons internationaux, des événements et des foires spécialisées qu’un nouveau Parc attirerait bien mieux que l’ancien, rafistolé. Par là même une nouvelle image de Strasbourg se façonnerait dans tous les milieux économiques européens

Oui c’est un acte de foi car ne pas oser c’est être défait sans avoir tenté. L’époque actuelle interdit le sur place à tous les sens de ce mot

2) La forte synergie avec les espaces modulables du Zénith constituent une attraction forte pour des grands congrès et leur environnement qui se sentiraient, en tout état de cause, trop à l’étroit dans notre Palais de Congrès même étendu.

3) L’espace nouveau que nous avons réalisé au Wacken en déménageant le stade Tivoli offre une occasion urbanistique unique pour créer un nouveau quartier dédié à l’Europe, aux affaires et aux habitations. Un plan masse existe qui préfigure un morceau de ville nouveau aux cotés du PE avec le tram comme grand atout.

4) Refaire la foire au Wacken qui avait été choisi il y a quelque 75 ans constitue une vision arriérée, rétrograde, et surtout une conception de la ville repliée sur elle même.

Ce serait aussi ne pas tenir compte de la réelle gène pour tous les riverains et pour la bonne liaison quartiers nord-centre ville.

Eckbolsheim était un double acte de foi.

En la capacité de notre économie de faire un bon en avant.

En une agglomération qui veut s’emparer de son grand large par un développement ambitieux vers l’ouest, digne d’une métropole qui veut rivaliser avec ses concurrentes rhénane.

En conclusionle repli sur le Wacken constitue le symbole le plus tristement éclatant d’une politique de renoncement fondée sur la résignation et le pessimisme. C’est d’ailleurs bien ce que l’immobilisme tous azimut illustre en permanence.

Enfin je dénonce la « non concertation absolue », le fait des princes tandemiques, Bigot  Ries, qui ont une nouvelle fois foulés aux pieds leur démocratie participative en annonçant publiquement une décision qui n‘a fait l’objet d’aucun débat.

Ils vont nous faire débattre et organiser le débat participatif sur le choix : voulez vous le Wacken ou le Wacken…