Nous savons maintenant quelles sont les raisons de la candidature de M. Ries.

Il l’a confié publiquement lors du débat sur France 3 samedi 16/02/08.

 

Il sera un maire de transition.

Il fera un mandat unique.

Son rôle est de permettre à la gauche de retrouver ses marques.

 

Il a dit :« Mon rôle est de permettre à la gauche de retrouver ses marques à Strasbourg ».

« Je suis sénateur et j’ai d’autres préoccupations et d’autres sujets de discussion au niveau national »

 

Chers concitoyens strasbourgeois cela mérite une bonne réflexion. L’analyse de cette déclaration doit être prise en compte au moment où vous mettrez votre bulletin dans l’urne.

 

Réfléchissons :

1)    S’il était élu maire M.Ries sait qu’il ne se représentera plus, donc il peut se permettre n’importe quoi et notamment de ne rien faire du tout puisqu’il n’aura pas à présenter ou à défendre un bilan à l’issue de son mandat.

2)    Son objectif est totalement et exclusivement politicien : « je veux permettre à la gauche de retrouver ses marques à Strasbourg » Peu lui importent finalement les strasbourgeois et leurs préoccupations. Peu lui importe le développement de la ville. Il veut faire de Strasbourg une ville de gauche et l’apporter en signe d’allégeance à François Hollande, Ségolène Royal, Bertrand Delanoë.

3)    Dès aujourd’hui il affirme : « Je suis sénateur et j’ai d’autres préoccupations et d’autres sujets de discussion au plan national »

 

Jugez vous-même ce que serait un tel maire qui livre par ailleurs le cœur de son projet : une nouvelle forme de gouvernance !

De quoi s’agit-il ?

Les strasbourgeois vivent-ils sous le règne de la tyrannie, de la dictature, du pouvoir absolu?

Voit-on en ville et dans tous ses quartiers de gens opprimés, déambulant hagards sous le poids de « l’autoritarisme » d’un maire qui les écraserait ? Ce sont là des arguments politiciens qui ne concernent que les gens du sérail, le microcosme…

Il s’agit de blabla creux de vieux politicien. Cela nous annonce que le rôle de M. Ries consistera à bonimenter, à bavarder, à causer, à mettre en place à Strasbourg une vaste machine à blablabla!

Etre maire consiste à travailler beaucoup et intensément au service de ses concitoyens c’est bien ce qu’ont fait Fabienne Keller et son équipe.

Ils ont consacré toute leur énergie aux strasbourgeois : écoles, logements, salles de sports, centres socio, humanisation des places centrales de la ville, lecture publique, culture et tant d’autres éléments que l’on a salué et reconnu.

Demain ils travailleront avec la même énergie plutôt que de « causer » et d’avoir « d’autres préoccupations »