Essayons d’être le plus objectif possible.

Ce débat dont je n’ai pas mémorisé toutes les séquences m’a marqué par quelques traits saillants.

1) Fabienne Keller n’a jamais cessé d’être sereine, agréable, positive. Elle n’a pas agressé son challenger.

2) Roland Ries a perdu son sang froid et est devenu méchant. Il a interpellé vivement le Maire un peu comme Madame Royal a agressé Sarkozy lors du célèbre débat. Il a clairement perdu la maîtrise de ses nerfs. Son interpellation : « Vous n’êtes pas au conseil municipal ici » en dit long sur son programme et est d’une grande stupidité.

3) Ries dit : il faut plus de « démocratie de proximité » mais ne veut pas qu’on parle de sécurité moyennant quoi il en parle tout de même, lui !

4) Fabienne Keller a évoqué très positivement le Neuhof, peut-être un peu trop élogieusement. Mais le Neuhof a effectivement changé en bien. Ries le nie et donne l’impression de ne surtout pas souhaiter que ce quartier s’en sorte. Les choses n’ont pas changé dit-il à peu près. C’est une insulte à la réalité et chacun qui se rend constate que ce quartier est en train de s’en sortir. Comment peut-on ne pas évoquer la splendide rénovation construction de l’école Guynemer, l’installation du dépôt tram, les entreprises nouvelles ?

 

Mon impression générale a été que Ries n’a pas grand-chose à dire. Qu’il perd trop facilement son sang froid. Que son seul angle d’attaque avec ses camarades consiste à nous agresser, à s’en prendre à nos personnes (notamment en ne condamnant pas les écrits injurieux et même en faisant campagne avec eux).

Le seul point qu’il récite avec constance c’est : plus de démocratie comme si Strasbourg connaissait un régime dictatorial.