Pour l’instant il déroule inlassablement un programme simple pour Strasbourg : « il faut écarter le tandem pour qu’avec Herrmann je puisse prendre sa place.

Cette place dont Trautmann m’a écarté (pour quelles raisons ?). Cette place ou pendant mes deux ans d’intérim je n’ai dérangé personne. J’étais là, heureux d’y être ! »




Ils ont donc recommencé avec Delanoë, je cite « une gestion de gauche n’est pas la même chose qu’une gestion de droite »

Et comme ça ne veut rien dire et que c’est archi faux, il suffit de comparer les politiques de Frêche à Montpellier de Héraut à Nantes, de Gaudin à Marseille ou de Jupé à Bordeaux…Qu’est ce qui peut bien les différencier doctrinairement ?




Donc comme c’est stupide ils ressortent le célèbre monopole du cœur.

C’est eux qui l’ont.

Interdit à qui n’a pas sa carte du PS de parler de social. Pire, d’en faire…Comme Fabienne Keller l’a fait en rénovant les écoles et les crèches, en créant des maisons médicalisées pour troisième âge et tant d’autres réalisations avec sa remarquable adjoint Catherine Zuber…Interdit car : « Nous (les socialistes) nous avons par nature le devoir du social… » Cette fois c’est le monopole du devoir !




Au moment où j’écris ce billet, Delanoë est reparti. Il est à Paris et rêve à sa mairie qu’il veut conserver tout en fantasmant sur le premier secrétariat du PS qu’il veut brigue sans le dire.




Et si sa tournée Strasbourgeois n’avait été qu’une étape de la campagne interne au PS ?

Sur ce plan Roland joue finement et courageusement.

Les deux prétendants ont été appelés à jouer les soutiens à tour de rôle le temps d’une petite réunion, avant Delanoë, Royal.

Miser sur tous les tableaux à la fois est plus sûr.

Mais les strasbourgeois eux auront constaté de la part de l’un et de l’autre qu’ils auront fait un petit tour et puis s’en vont !