Extraits:

« Quel est le mal décrit par Alain Peyrefitte ? C’est un mal qui remonte loin. Et qui a pris des dimensions accablantes. » Les français disait, il y a déjà cinquante ans, Malaparte, cité par Peyrefitte, se considèrent comme un peuple en décadence sinon un peuple fini. »…

…La France s’écroule sous le poids du centralisme politique et administratif. Tout dans l’histoire de France va dans le sens du césarisme technocratique…Peyrefitte défend la société de confiance contre la société à irresponsabilité illimitée…

Depuis trente ans « le mal s’est approfondi… »

C’est l’ensemble de cet article de Jean d’Ormesson qu’il faudrait citer ici mais il constitue une excellente incitation à lire ou à relire le Mal français préfacé par Héléne Carrère d’Encausse.

Allons simplement à la conclusion : « Réclamées, proclamées, abandonnées, les réformes n’ont pas été faites. Elles apparaissent aujourd’hui beaucoup plus difficiles à mettre en œuvre qu’il y a trente ans. Et plus nécessaires que jamais. Les temps s’approchent où les décisions qui ne seront pas prises volontairement et par l’accord des esprits s’imposeront brutalement par la force des choses. »

Certes il faudra du courage !

Où sont aujourd’hui les hommes politiques courageux ? Pour ma part j’en vois bien un, un seul et je ne pense pas être aveuglé…

Mais il faut aussi la manière .

C’est tout un art de savoir parler aux français, ce peuple difficile pour ne pas dire impossible, et les convaincre.