Juste une pensée de Chamfort (XVIIIe)
Par Robert Grossmann le dimanche, 25 juin 2006, 17:11 - lire...littérature - Lien permanent
"En France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu et on persécute ceux qui sonnent le tocsin"
J'ai trouvé cette citation dans le Bloc Notes d'Yvan Riofoul édition du 23 juin 2006 du Figaro : "les dessous d'une manipulation" .
La lecture qui se trouve en version net du journal n'est pas inintéressante du tout juste pour la culture générale!
Commentaires
Cette pensée de Chamfort chacun peut la faire sienne :
en tt cas ceux :
- qui sont aveuglés par l'idéologie
- qui sanctifient le politiquement correct
- qui font partie des moutons de panurge
Mais réjouissons nous que la vue revienne à certains qui après avoir été aveuglés par la bienpensance finisse par penser bien, mais agiront-ils ?
On sait depuis Eschyle quil nest pas recommandé de jouer les Cassandre. Cest une constante éternelle de lhistoire humaine : il vaut mieux entonner lair du Tout va très bien, Madame la Marquise, cette chanson que Paul Misraki composa en 1934 pour Ray Ventura, avant de composer Quest-ce quon attend pour être heureux, en 1937 Les chansons ont le mérite dêtre plus plaisantes aux oreilles qui ne veulent rien entendre que le son attristant du tocsin. Cest toujours au son du mirliton que se préparent les étranges défaites.
Sur le déni de la réalité qui frappe si souvent notre pays, à lire absolument : « Les Maîtres Censeurs », dElisabeth Lévy.
Vous citez Elisabeth Levy et ses maitres censeurs, j'avoue la lecture passionnante, mon seul reproche va à ceux qui ouvrent les yeux aujourd'hui après avoir été dans la clique des censeurs, mais s'ils retrouvent la vue, je rendrais grace à ste-odile !
Rajoutons, car il manque déjà, Philippe Murray !