ma position en l'état actuel des informations sur "la nécessité de détruire 2000 arbres" au parc de l'étoile

 Les DNA viennent de porter à notre connaissance une information de taille.

Sa portée est à la fois urbanistique et très fortement symbolique quant au sens même et à la conception de la ville.

Il s’agit de « la condamnation de 2000 arbres » plantés en 2004 place de l’étoile.

En ma qualité d’ancien maire délégué et de président de la CUS je note qu’un directeur de service de la CUS évoque le caractère inéluctable, au regard du cout qu’il évalue, de la destruction de ces arbres.

Il indique aussi les responsabilités : « l’appréciation de la contrainte et du développement des opérations » , ce qui entraine comme conclusion dans les DNA que « les tergiversations des élus » auraient été fatales aux arbres.

Ces conclusions hâtives amènent de ma part plusieurs remarques.

1)   Il me semble indispensable que l’on précise quelles tergiversations et quels élus ont tergiversé. Depuis 20 mois l’équipe Ries-Bigot avait largement le temps de remédier à la situation aujourd’hui dénoncée.

2)   Il appartenait aux services responsables d’attirer l’attention des élus sur le danger qui, aujoud’hui, semblait si prévisible. Personnellement je ne connais pas d’élus spécialisés en arboriculture et pour ma part ma confiance a toujours été totale à l’égard des services spécialisés. Or ces services avaient une feuille de route claire définie dans une note de novembre 2004 « fiche développement durable…patrimoine arboricole »

3)   Je demande une expertise scientifique externe et neutre sur l’état précis de ces arbres.

4)   Je ne veux pas croire que ce seraient des projets urbanistiques, issus des officines de la nouvelle municipalité (foire Saint Jean, parkings, ou autre minéralisation au détriment du parc) qui seraient à l’origine de cette annonce en forme de condamnation dans le but de préparer les esprits de manière sournoise à la disparition du parc.

VoiVoici la note qui évoque les délibérations du conseil en 2004

Fiches développement durable


> Revenir à la liste
Fiche créée le : 01/11/2004Dernière MAJ : 13/10/2006 11:58:00
Gestionnaire : Francis KUENCommunauté Urbaine : Strasbourg

Patrimoine arboricole

L’expérience 

En leur qualité de propriétaires et de gestionnaires des plantations des espaces publics, la Communauté Urbaine et la Ville de Strasbourg se doivent de mettre en œuvre une gestion la plus efficace possible au niveau de l’entretien des arbres d’une part, de la sécurité d’autre part. À titre d’information, le patrimoine arboricole géré par la Ville de Strasbourg est estimé à environ 32000 arbres (non comptés les arbres des massifs boisés et forestiers), celui de la Communauté Urbaine de Strasbourg est estimé lui à environ 31000 arbres (non comptés les arbres de gestion communale dans les 26 autres communes de la CUS). C’est donc un patrimoine global d’environ 63000 arbres qui est concerné par cette opération. La mise en œuvre de ce projet appelé « politique de l’arbre » vise une meilleure connaissance quantitative et qualitative du patrimoine arboricole, et un meilleur suivi de ce patrimoine et des prestations qui le concernent. 

Ce programme comporte les volets suivants: des diagnostics et études d’expertise et de mise en sécurité pour:
  • étudier les risques de déracinement des arbres des 5 parcs en milieu urbain, en vue d’une prise en compte de ce risque dans la gestion de ce patrimoine;
  • expertiser environ 2000 arbres d’alignements anciens, outil d’aide à la décision concernant la programmation éventuelle de leur remplacement. 

    une amélioration de la connaissance du patrimoine arboricole, à travers un travail fin d’inventaire, notamment:
  • La saisie sur le terrain et sur base de données informatique du patrimoine arboricole restant à inventorier;
  • La saisie des données cartographiques sur le Système d’Information Géographique (Géocity) de l’ensemble des arbres inventoriés. 

    La mise en place d’un outil informatique de suivi de patrimoine comprenant la conception et la fourniture d’une application informatique répondant à l’ensemble des besoins d’exploitation des données ainsi recueillies. La mise en réseau de telles bases de données nécessite aussi l’acquisition de matériel informatique complémentaire pour les gestionnaires de patrimoine et autres utilisateurs (lecture et exploitation). 

    L’identification des arbres par transpondeur (étiquettes ou puces électroniques): chaque arbre sera identifié par un code informatique propre et unique. Pour faciliter l’identification et la connaissance des arbres sur le terrain, ainsi que la mise à jour des données informatisées sur le terrain (renseignements détaillés sur l’arbre et l’historique des interventions), chaque arbre disposera d’une étiquette électronique (appelée transpondeur). 


    Les acteurs
  • La Communauté Urbaine de Strasbourg donne mandat à la Ville de Strasbourg (convention de mandat), qui assure la maîtrise d’ouvrage unique de cette opération commune. Le service des Espaces verts (qui a double compétence Ville & CUS) assurera la maîtrise d’œuvre et le pilotage de ce projet dans son ensemble, avec le soutien des autres services experts (informatique, cartographie…).
  • Par ailleurs, des scientifiques et experts extérieurs apporteront leur contribution à ce programme.
  • Outre les acteurs impliqués dans la phase amont, c'est l'ensemble des gestionnaires de patrimoine et des acteurs de la ville et de l'agglomération qui auront accès aux informations mises en réseaux et seront donc informés sur le contenu de ce patrimoine et son mode de gestion. Les élus et les mairies de quartiers trouveront là par exemple des renseignements précieux à communiquer auprès des usagers.
  • Enfin, la participation de la Région Alsace, du Conseil Général du Bas-Rhin, des instances nationales et communautaires sera également sollicitée autour de ce projet. 


    La prise en compte du développement durable 

    Il s’agit, par cette action, de mettre à disposition des habitants et du grand public, un patrimoine arboricole durable,de qualité et garantissant les meilleures conditions de mise en sécurité. 

    Les principes de précaution et de prévention constituent les éléments moteurs de ce projet qui concerne un patrimoine à haut risque. Si un tel projet est en gestation depuis de nombreuses années, qu’un certain nombre d’étapes préliminaires ont permis d’acquérir une réelle expertise dans ce domaine, et que des actions ont déjà été entamées partiellement par le gestionnaire de ce patrimoine arboricole, le drame du parc de Pourtalès en 2002 a été déterminant quant à la nouvelle ampleur donnée à ce projet. 

    D’un point de vue organisationnel, et dans un souci de cohérence globale, ce projet qui concerne l’ensemble du patrimoine des 2 collectivités (CUS et Ville), quels que soient les services gestionnaires, prévoit un regroupement de l’ensemble des compétences et des moyens relatifs à « l’arbre urbain » au sein du service des espaces verts. Un tel pilotage de projet témoigne d’une volonté d’optimiser l’articulation des échelles d’intervention,les moyens,et la subsidiarité.

    Ce projet induit également l’émergence de métiers et de compétences nouvelles.

    Enfin, ce projet s’inscrit dans la durée avec une réflexion portant conjointement sur une meilleure connaissance d’une part, une meilleure gestion qualitative d’autre part, un meilleur suivi enfin de ce patrimoine sur le long terme. 


    Les difficultés/les avancées 

    En matière d’avancée, le concept de la politique de l’arbre apparaît comme précurseur et peut servir, à ce titre, d’exemple. En effet, les résultats devraient permettre l’avancée des connaissances scientifiques dans ces domaines et susciteront certainement des projets similaires dans d’autres collectivités. 

    Les difficultés rencontrées concernent plus particulièrement les décalages de compétences et de pratiques entre les différents gestionnaires de patrimoine arboré, d’où la nécessité de renforcer le décloisonnement des services dans ce domaine. 

    Par ailleurs, l’élargissement de cette méthode de suivi du patrimoine arboré à d’autres patrimoines se heurte à des limites de compétence et de propriété (bailleurs sociaux, propriétaires privés…). 



    Contacts 

    Francis KUEN 
    Chef de projet politique de l’arbre - Service des Espaces verts 
    E-mail: fkuen@cus-strasbourg.net 
    Tél.: 03 88 60 97 23 

    Anne-Marie HUCKEL
    Chargée de mission DD - Direction Générale des Services
    E-mail: amhuckel@cus-strasbourg.net 
    Tél.: 03 88 43 60 65

  • Thématique :

     Gestion Espace 

    Mots clés :



    Recevoir la Newsletter Recevoir la Newsletter 
    séparationVoir le plan de site Plan de site
        Moteur de recherche 
    séparation
    Espace des adhérents Espace des adhérents
    séparation