Hier au cour d’une commission plénière de la CUS qu’il présidait, Jacques Bigot était exemplairement égal à lui même dans ses pires moments : autoritarisme, à la limite de la crise de nerfs, arrogance méprisante à l’égard de ses collègues.

L’ancienne présidente déléguée de la CUS, ancienne maire de Strasbourg lui demandant de présenter aux élus le projet Racing qui venait d’être annoncé à la presse (au mépris de la célèbre démocratie participative), M.Bigot l’a proprement et vertement engueulé en criant dans son micro avec des tremblements dans la voix et dans le geste.

Du jamais vu !

Est ce parce qu’il a tellement gueulé que les micros ont soudain lâché et que personne n’entendait plus rien ?

Plus tard lorsque Vincent Debes maire de Hoenheim se demandait pourquoi on avait perdu 2 ans avec l’Eurostadium à Eckbolsheim alors que la Meinau avait selon Bigot-Ries toutes le vertus, M.Bigot a tout simplement levé la séance faisant preuve d’un incroyable mépris à l’égard de son collègue de Hoenheim.

Confondant assez souvent une enceinte démocratique avec le barreau Bigot lance des phrases qu’il voudrait ironiquement assassines à ses collègues qui se permettent d’intervenir. On est d’ailleurs plutôt dans la cour d’école qu’au barreau…

Jacques Bigot entrera dans les annales de la CUS pour avoir été le premier président à couper à trois reprises différentes le micro à un collègue qui voulait l’interroger. Des méthodes totalement anti démocratiques et qui une fois de plus caractérisent « leur » démocratie participative.

Les crises de nerfs, une incontestable morgue, un mépris sans pareil et un autoritarisme stupéfiant caractérisent sa présidence, soutenu en permanence par Roland Ries.

Si on ajoute à cela que les ordres du jour sont expédiés comme des rafales de mitraillettes et que plusieurs séances de ce président étaient quasi désertées vers leur fin avec manque de quorum (le minimum de présents exigés par la loi pour pouvoir délibérer ) on comprendra dans quelle phase de déclin la CUS est entrée

L’état de nerf de ce vendredi 18/9/09 a sans doute une explication : Bigot allait annoncer sa candidature à la tête de liste PS pour les régionales.

Conflit intérieur non réglé, candidature contrainte et forcée, problème de cumul à l’horizon, fabrication de la liste impossible…la CUS aura le président le plus politisé de France et dès à présent on peut imaginer une accentuation de tous les vices et travers évoqués plus haut.

Adieu l'indispensable sérénité nécessaire à la gestion d'une collectivité de 460.000 habitants.

En plus du sport, des jeux de nerfs en perspective !