Lutte contre l'insécurité. Deux titres, deux manières de présenter les choses au lecteur,
Par Robert Grossmann le vendredi, 29 février 2008, 09:32 - général - Lien permanent
Hier mardi 28/02, nous avons fait le point avec la presse, sur le problème si important à Strasbourg de la lutte contre linsécurité.
Personnellement je revendique laction positive du ministre le dIntérieur
Mais nous avons parlé de toute notre action ici même à Strasbourg, celle qui relève de notre responsabilité : la prévention abordée de manière modern et efficace avec la création de Conseils dAnimation et de prévention dans chaque quartier rassemblant tous les acteurs de la vie sociale, la vidéo surveillance et le recrutement de 50 policiers municipaux supplémentaires.
Nous avons développé une vraie volonté politique de lutte contre linsécurité. Volonté politique absente avant nous à Strasbourg où aucun responsable municipal ne voulait parler de répression, ni à plus forte raison la mettre en uvre. Cétait le laxisme avant nous.
De ce long développement au cours duquel se sont largement exprimés Madame Jurdant Pfeiffer qui sait de quoi elle parle au Neuhof, M. Quintiliani, qui a confirmé labsence de prise en compte par les ministres de lintérieur socialistes des préoccupations strasbourgeoises,
Je len félicite. Beau coup politique ! M. Plantin nignore pas que les colistiers de M. Ries fidèles à leur absence de propositions concrètes développent deux arguments :
1) il faut enlever le tandem (dans la droite ligne de leur livre doctrine culte Requiem pour un Tandem) , nous on veut s'installer à sa place et on croisera les bras
2) il faut donner un carton jaune à Sarkozy en votant conte le tandem.
M. Plantin aurait pu titrer sur les chiffres de la baisse de la délinquance, sur le recul net du sentiment dinsécurité, sur la politique de prévention, la vidéo surveillance, les bons résultats du CISPD. Mais ça fait évidemment moins recette que « Sarkozy ».
Prenons le papier du confrère de M. Plantin, le journaliste de 20 minutes ! Son titre est, de manière honnête et factuelle, : « Le tandem joue la sécurité ». Pas un mot de Sarkozy, mais quelques lignes sur les CAP et notre innovante politique de prévention Le lecteur comparera et jugera.
Le texte du papier de M. Plantin nest pas malhonnête. Il a une bonne plume et il est habile.
Le titre suffit à produire leffet recherché.
Cela me donne loccasion de dire encore plus fortement ce que jai déclaré à Europe 1 face à M. Herrmann. Je napprouve pas le comportement et le style actuels du président de
Puis sur la manière dexercer le pouvoir le fervent gaulliste que je suis ne peut approuver certains comportements ni une trop vive précipitation.
Jaurais loccasion de le dire clairement dès le 20 mars, en librairie pas avant car je ne veux pas que mes réflexions nationales viennent interférer dans le débat municipal.
En tout état de cause le « national » na pas à interférer dans le choix dun maire pour 6 ans. Les strasbourgeois doivent choisir un maire qui assume pleinement toutes les charges de ses fonctions, ils ne doivent pas voter ne fonction dune conjoncture nationale momentanée.
Cela aussi je lai écrit dès le début du mois de janvier 2008
Commentaires
Pardon de vous rectifier : Mais il n'y a pas deux manières de faire du journalisme. Il y a simplement une question d'honnêté intellecuelle. Monsieur Plantin est un militant il faut le crier haut et fort
Je me permets de redire ici ce que j'ai exprimé sur le blog des DNA, car vraiment cet article et certains commentaires à celui-ci prouvent que nous retombons dans les débats politiciens! Dès quune action positive est faite et que lon en félicite le ou les auteurs, il y a toujours des gens pour tirer des conclusions qui nintéressent pas vraiment les habitants... des gens pour politiser tout dans leur intérêt personnel au lieu de se rattacher parfois aux faits. En effet, si on parle sécurité et que lon cite dans lanalyse du dossier un de ses auteurs, certains pensent que sayez cest lui qui influence toute lorganisation dune ville ! Si une autre personne avait obtenu des résultats dans le domaine en question, il aurait aussi été cité. Par contre, je ne suis pas sûre que le nom de cette personne aurait été en titre de larticle et que les commentateurs se seraient intéressés à cette personne...
Les strasbourgeois ne sont pas manipulables de la sorte. Ils savent ce quest un maire et eux, contrairement à des purs politiciens, ne mélangent pas tout ! Nous parlons de lélection du MAIRE de Strasbourg. Oui, oui, cette personne qui soccupe des soucis quotidiens des strasbourgeois et non dautres préoccupations ! Si la liste de M. Ries sintéresse tellement au Président de la République et nationalise le débat local cest parcequils nont pas beaucoup de projets concrets pour les strasbourgeois. Ils sont obligés de se raccrocher, à travers des coups médiatiques, à des sujets autres. Vous savez, cela me rappelle une vielle technique politicienne : lorsque lon ne veut pas parler du national car on est bloqué, en difficulté, à court de propositions et de solutions, on parle de linternational. M. Ries "surfe" sur cette vague. Il parle national pour ne pas parler local car finalement il est plus à laise dans le national que dans les projets concrets pour les strasbourgeois...
Mais la majorité des strasbourgeois na certainement pas envie de servir dappât à des politiciens qui veulent tout simplement prendre leur revanche...
Restons concret, local. Nous parlons du futur maire de Strasbourg.
Tout vous étonne encore ?
Pour avoir travaillé au Neuhof du temps de Mme Trautmann puis de M. Ries j'ai pu voir la différence entre l'avant et l'après. Je garde un mauvais souvenir d'un certain nombre d'associations présidées par des cartés PS qui encourageaient même les salariés de leurs associations à s'encarter, et malheur à ceux qui osaient s'engager politiquement ailleurs - je sais de quoi je parle-. Nul besoin de parler des véhicules incendiés du nouvel an, le quartier étant une zone échappant au droit toute l'année. Il y'a aujourd'hui une amélioration nette de la situation. Si Sarkozy y a contribué il faut reconnaitre que Keller et Grossmann en ont été les moteurs.
C'est vrai que le titre de Plantin n'est pas bon.
ps : je ne suis toujours pas carté au PS et contrairement à ce qui a pu être écrit dans un commentaire sur le blog des DNA je ne suis pas "un sbire" de M. Grossmann n'ayant pas le plaisir de le connaître personnellement -je connais bien mieux ses adversaires qui ne me rassurent pas pour l'avenir car équipés de leurs seules dents longues- . Mais, j'aime l'évolution de ma ville -que j'aime- depuis 6 ans. Je ne souhaite pas retourner à l'ancien "régime".
Salutations.
Je m'interroge : quels sont les règles en matière de sondages ? qui décide d'en faire ou de ne pas en faire ? n'y-a-il eu que le ou les sondages des 5 et 15 Février ? Est-ce parce que celui du 15 Février donne RIES gagnant que plus aucun autre sondage n'est réalisé ? Est-ce la règle de laisser les électeurs sur le seul sondage du 15 Février ou les médias sont-ils seuls à décider de ce qui doit être publié ? Sont-ce les Picard, Tricard et autres Pantin des DNA qui décident ? localement s'entend - Merci d'éclairer ma lanterne ! Non pas que les sondages vont me dicter mon vote, mais pour mon information personnelle, simplement.
Vous aviez du faire avec des inconvénients semblables en 2001, et vous avez su l'emporter.
Bien sur c'est agacant, bien sur cela fait parfois réflechir à bien des choses.
Mais sur ce sujet, gageons que les Strasbourgeois ne sont pas dupes et qu'il voit bien ce qui a changé.
Votre bilan en la matière et remarquable et votre ambition de perseverer tout autant, et ce n'est pas la presse qui vous l'enlevera!
je me souviens que le phénomène des voitures brulées est apparu en France en premier à Strasbourg en 1991, sous Trautmann-Ries, 2 ans après leur arrivée... que le phénomène s'est amplifié lors du 2ème mandat Trautman-Ries. Aux strasbourgeois de choisir s'ils veulent de ça à nouveau.
à l'époque de Rudloff, on ne pouvait pas rouler sans casque en mobylette, on ne pouvait pas mal se garer en ville. Avec l'arrivée de Trautmann-Ries, c'était possible du jour au lendemain.
Sous le règne de Mme Trautmann et M. Ries, la guerre à la voiture avait été déclarée. De fait, l'arrivée du tram s'est matérialisée par la suppression de milliers de places de stationnement, d'où la "nécessité" du parking payant. Le vélo a du partager les trottoirs avec les piétons, d'où de très nombreuses tensions entre les usagers de la route. Les cyclistes ont ensuite dû se plier aux feux qui avaient été programmés pour embêter les automobilistes et favoriser les "transports alternatifs". D'où la nécessité de mépriser des feux devenus outils de répression des usagers non usagers des transports en commun.
Les cyclistes sont devenus les indiens dans la ville du fait d'une politique absurde.
Les habitants du centre n'ont eu que les inconvénients de cette politique:
stationnement payants,
procès verbaux,
embouteillages,
refus d'interventions d'artisans (parce qu'ils ne trouvaient pas de places de stationnement ou qu'ils n'avaient tout simplement pas le droit de circuler),
et pour les cyclistes, des pistes couvertes de tessons de bouteille (particulièrement boulevard de la Victoire, des crevaisons à ne plus en finir du fait des paillettes de fer issues des travaux du tram.
Morts et blessés aux intersections ou ils sont devenus invisibles de la circulation,
usage de bandes vertes n'ayant aucune valeur juridique.
J'ose espérer que quelque chose pourra être changé dans l'avenir, quelque soit la municipalité qui sortira des urnes, mais j'ai des doutes en regardant le programme de M. Ries.
Il affiche clairement sa volonté de faire "disparaitre" la voiture du paysage urbain.
Les habitants seront encore plus nombreux à se réfugier dans des villes plus accueillantes et moins chères et à grossir le rang des automobilistes tournant autour de Strasbourg entre 16H30 ET 18H30 et entre 7h30 et 8h30
Il ne restera plus qu'à faire comme à Londres: Taxer les entrées de la ville.
Pourtant , j'ai aussi des doutes concernant votre propre programme d'extention du tram dans le quartier gare parce qu'il génèrera aussi les mêmes troubles, la suppression des stationnements de tous les boulevards et les mêmes problèmes que ceux que rencontrent les usagers au boulevard de la Victoire. J'ai l'impression que les jeux sont déjà faits, parce que les mêmes initiateurs sont derrière les projets des uns comme des autres.
Ah bon, personne ne roulait sans casque et ne se garait mal du temps de Rudloff ? Alzheimer a encore frappé.
Donc sous Trautmann-Ries c'était l'anarchie et là, depuis 7 ans l'ordre règne à nouveau. Comme tout le monde l'aura constaté, tous les scootéristes sont casqués, plus personne n'est garé sur le trottoir du palais des Droits de l'Homme et on est contents d'apprendre que les voitures ne brûlent plus !