ai entendu message président de la République
Par Aliguetor le mardi, 27 juin 2006, 08:46 - politique - Lien permanent
suis pleinement rassuré, heureux, heu-reux
Il n'y a aucun problème entre le ministre d'Etat, ministre de l'intérieur, et le premier ministre!
Il n'y a pas d'affaire clearstream!
Le gouvernement est uni!
Son bilan est positif!
Villepin est remarquable!
L'action doit se poursuivre, l'action, l'action, l'action doit se poursuivre...
j'ai donné une feuille de route, feuille de route, feuille de route, feuille de route, feuille de route, feuille de route, feuille de route, feuille de route, feuilledéroute, feuilledéroute au gouvernement et TOUT VA BIEN
Commentaires
Comme pour léquipe de France, je nai pas regardé cette intervention. Il était chez Sevran ou chez Derrick???
Par contre, jaimerai élever aujourdhui la voix contre le fonctionnement des partis politiques. Pour leur financement, ils perçoivent les cotisations de leurs militants mais cette rentrée reste infime par rapport aux sommes versées par lEtat. En effet, les partis bénéficient dune enveloppe versée en fonction de leurs résultats aux élections ainsi que du nombre de leurs parlementaires. Aussi, jai été désagréablement surpris dapprendre que lors de leur venue à Strasbourg, les éléphants socialistes et leurs collaborateurs avaient déjeuné et dîné dans les restaurants les plus onéreux de notre ville. Ces dépenses ont bien évidemment été prises en charge par leur parti, c'est-à-dire avec notre argent. La gauche caviar est donc toujours présente
Plus grave à mes yeux, des cadres de lunion pour un mouvement POPULAIRE sont passés à Strasbourg la semaine dernière. Les tables choisies étaient le Crocodile et Yvonne A travers lUMP, les militants et le contribuable ont payé les dépenses des cadres parisiens. Ce nest pas très POPULAIRE comme manière de faire
La France est en crise, les français se serrent la ceinture et les cadres des partis confondent lintérêt général à leur bien être gastronomique. Et dire que des Strasbourgeois ont toléré ce scandale, y compris des parlementaires UMP (non élus à la ville de Strasbourg...) et des candidats à la candidature de gauche ! Pourquoi nont-ils pas payé ces frais avec leur revenu qui provient lui aussi de nos impôt ?
Lorsque je constate que les états-majors parisiens et leurs relais en province font preuve dun tel égoïsme et dune telle méconnaissance de la réalité Française, jai peur que 2007 naccouche dune désillusion identique à celle de 1995 Le Pen a vraiment un boulevard devant lui Pauvre France
Dans votre position cher Monsieur Grossmann je comprends votre réaction, mais avouez qu'au fond de vous même vous pensez la même chose qu'Aliguetor et que la majorité des français (de notre camp également) !
Le président de la république m'a fait pitié hier soir ... Non seulement il est devenu sourd, mais hélas il semble être désormais également complètement aveugle ! Pauvre homme... Pathétique !
tiens, tiens, tiens.... cette intervention d'alligator me fait étrangement penser à un discours datant de 2000, entendu au centre culturel de neudorf... "tout va très bien madame la marquise"... je tai reconnu alligator !
J'ai lu un très bon éditorial en page 3 des DNA, excellent et lucide analyse sur cette intervention qui a fait bailler le journaliste et moi avec lui
Le président de la République a-t-il vraiment vu clair? Pense t il ce qu'il a dit? Ne se moque t il pas des français M. Grossman donnez nous votre point de vue et qu'est ce que c'est que cette histoire d'Aligator?
Comment tout cela va-t-il finir? Vite un changement, mais le bon!
On aurait tort de rire de ce qui sest passé à la télévision et de tout réduire à une question de personnes. Que Sarkozy ne sentende pas avec Villepin : la belle affaire ! Je ne crois pas que Pompidou entretenait les meilleures relations du monde avec Malraux, au moment où ils siégeaient dans le même gouvernement, ni que Capitant nait jamais porté dans son cur Soustelle Le gaullisme, cest le métro aux heures de pointe. Et, dans le métro, aucune obligation nest faite aux passagers de se plaire mutuellement.
Plus grave est la crise institutionnelle que cette situation relativement inédite crée (relativement, car Jacques Chirac nous avait déjà fait le coup de 1995 à 1997 avec Juppé) : le Président de la République sert de factotum au Premier ministre. Chirac ne tire plus son existence que des coups quil peut encaisser à la place de Villepin : cest dailleurs la première fois que lon aura vu un général monter au front à la place de ses lieutenants Nous sommes à rebours de lesprit même de la Constitution de la Ve République.
Cette situation me semble résulter des différents aménagements constitutionnels qui, au cours des dernières années, ont littéralement sapé les bases de la Constitution. A commencer par le quinquennat, qui fragilise la position du chef de lEtat en faisant, grosso modo, coïncider lélection présidentielle avec les élections législatives, sans pour autant redéfinir les rapports entre lexécutif et le législateur - ce qui aurait été nécessaire. Car on ne peut impunément enlever des pierres à une Constitution sans menacer de la ruine lédifice tout entier.
Cette situation très ambiguë, où le Parlement est placé de fait sur la touche, se traduit également par un recul très net des prérogatives de lAssemblée nationale. Protégé par le chef de lEtat, le Premier ministre na plus à rendre de comptes aux députés. Linitiative parlementaire est limitée à sa portion congrue : à peine lui concède-t-on, de temps à autre, de sauver les apparences en présentant des propositions de lois qui ne sont que des projets de lois masqués
La « fronde » des parlementaires UMP contre Matignon nest donc pas menée par des guérilleros sarkoziens, qui, le couteau entre les dents, comploteraient pour avoir la peau du Premier ministre ou, dans un langage plus fidèle à la vulgarité native de M. Galouzeau de Villepin, se le farcir et lui faire bouffer ce que les papes aussi ont, bien pendantes, par deux Cette « fronde » est menée par des députés attachés à lesprit même de la Constitution de la Ve République et au système parlementaire.
Jacques Chirac le sait et ce sont les apparences quune fois encore il a voulu sauver en assénant ce mot de « feuille de route », comme sil sestimait être encore le barreur dun navire sur lequel il voudrait que la croisière samuse, alors que le bateau constitutionnel français ressemble malheureusement à sy méprendre au cuirassier Potemkine.
Cette situation, où le Parlement est mis sur la touche et où le président de la République sexpose davantage que son Premier ministre, est un symptôme de la crise institutionnelle française. Si lon veut maintenir lesprit même de la Ve République, il nous faut passer par une refonte complète de notre Constitution, cest-à-dire nous acheminer vers une VIe République.
Cette nouvelle République ne pourrait, dès lors, quêtre un régime présidentiel : le chef de lEtat serait le chef du gouvernement. Les élections législatives et présidentielle seraient concomitantes (tout comme la durée de leur mandat). La fonction de Premier ministre serait supprimée. Le chef de lEtat ne pourrait plus dissoudre lAssemblée nationale. Cela aboutirait à un réel équilibre des pouvoirs entre une Assemblée sur laquelle ne pèserait plus aucune menace de dissolution et un exécutif retrouvant lunité nécessaire à la marche de la nation.
Je crois que je viens de percer le secret de lidentité dAliguetor. Il sagit de Lionel Jospin qui se livre à son jeu favori : le devoir dinventaire !
Plus sérieusement, Chirac est aujourdhui à la droite ce que Mitterrand était à la gauche en 1995 : le facteur échec Souvenons-nous de tous les ralliements à Chirac des mitterrandôlatres de lépoque, envoyés par lhôte de Latché et de lElysée réunis à sa rescousse.
Cependant, Chirac nest pas Mitterrand, loin sen faut. Mitterrand voulait la victoire de Chirac, pour faire la nique à Jospin et à Balladur. Or, que veut Chirac ? Nul ne le sait. Même pas lui. Peut-être dailleurs veut-il intimement la victoire de son camp, voire la victoire de Nicolas Sarkozy. Si cest le cas, Sarkozy a beaucoup de souci à se faire : avec un ami comme Chirac, il na plus besoin dennemi
J'ai retrouvé dans mes archives des extraits du discours qu'un certain André M. prononcera, en 2007, devant le palais de lElysée. Je vous le livre tel quel :
Voilà donc plus de trente ans, par un doux printemps sans doute semblable à celui-ci, Jacques Chirac a commencé à briguer la magistrature suprême. [ ]
Il ne sépargna aucune erreur. Il commit toutes les fautes. Il ne renia jamais aucune de ses convictions vu que, radical-socialiste dune terre de Corrèze qui en a produit tant, il nen fut jamais pourvu.[ ]
Elevé au lait du consensus et du veule renoncement, il dénonça le parti de létranger, se rallia à lEurope, fut tour à tour et authentiquement conservateur, libéral, social-démocrate, ultra-libéral puis altermondialiste, mais jamais une seule fois gaulliste.
La lassitude du peuple, lhabitude et la mithridatisation des esprits lui permirent daccéder à ce palais, sous les ors duquel il exerça son art à engloutir Corona et têtes de veau. [ ]
Comme Zizi Jeanmaire fit cent fois ses adieux au Music Hall, avec son cortège de filles levant la jambe et leur boa, sors dici, Jacques Chirac, avec ton comique cortège. Avec ceux que tu as trahis et ceux que tu as cocufiés, avec tes amis et tes proches quun à un tu as sacrifié sur le haut autel de ta carrière, avec tous les rad-socs dont tu fus le plus fidèle emblème et le digne héritier. Sors dici, Jacques Chirac, et ny remets plus les pieds. [ ]
Le chant qui sélève aujourdhui pour toi, cest un air dopérette, un air bouffon et clown. Puisses-tu entendre les cloches, elles raisonnent plus que toi
M. Harder, je ne partage pas du tout votre point de vue : il ne faut pas tirer des conclusions de circonstances particulières. Modifier la Constitution parce que les hommes en place ne sont pas à la hauteur me semble un remède plus mauvais que le mal. Je rejoins ce que disait Philippe Séguin il y a quelques mois : "Le débat constitutionnel actuel est un signe de la crétinisation des esprits."
Le crétin vous remercie, vous et l'actuel président de la Cour des comptes ! Si je ne m'abuse, c'est Séguin qui fut l'un des tout premiers à proposer le régime présidentiel... Ce n'est pas ma faute si, "retiré de la vie politique" dans une grande juridiction financière comme d'autres se retirent sur l'Ile de Ré, il a changé d'avis...
"Les hommes font les institutions, puis les institutions les hommes", disait Montesquieu. Je crois qu'aujourd'hui le système institutionnel français produit les situations que nous connaissons : cohabitations à répétition, mise à mal du Parlement, déséquilibre entre le législatif et l'exécutif...
Changer les hommes ne pourra pas être un remède suffisant à cette crise institutionnelle. Il nous faut véritablement repartir sur de nouvelles bases. Le débat est donc ouvert.
Modification de la Constitution ou pas, c'est vrai que Jacques Chirac est le principal problème de la droite française depuis trente ans !
Il n'a pas fait de politique, il s'est livré à un jeu de massacre continuel. Il a commencé à flinguer les barons du gaullisme, puis tous les proches de Chaban (qui auraient pu pourtant faire la jonction entre les gaullistes et le centre gauche), puis Giscard, puis les rénovateurs, puis les Séguin, puis les Juppettes, puis Juppé, puis Raffarin, puis...
Ce n'est pas un homme politique, c'est un danger public ! Il faudrait songer à lui retirer son permis.
Je ne voulais pas vous insulter ni vous offenser. Mais la Ve République a fait ses preuves. Elle a permis de connaître une période de relative stabilité politique. Est-ce qu'une VIe République ne serait pas, en fait, un retour à l'instabilité des cabinets de la IVe République ?
Vous ne m'avez pas offensé, rassurez-vous, il m'en faut plus. Une VIe République n'est, en effet, valable que si elle permet de rétablir un équilibre entre les pouvoirs. Je suis très attaché à la Ve République, mais je pense qu'aujourd'hui, après toutes les modifications successives qu'elle a subies, la Constitution n'est plus du tout fidèle à l'esprit qui présidait à sa rédaction originelle. Changer de république n'est pas à mon sens trahir l'héritage du général de Gaulle, mais le continuer...
D'autre part, je ne partage pas votre avis : on ne peut pas prétendre vivre dans une situation politiquement stable... Les cohabitations, la manière de gouverner du Premier ministre, la mise sur la touche du Parlement ne sont pas des signes de stabilité ! De même, avez-vous oublié qu'en 2002 nous avons eu un singulier second tour des élections présidentielles ? Cette situation n'a-t-elle pas révélé aussi la crise de confiance du peuple français dans ses institutions ?
Chirac Président ! Je n'ai qu'un mot !
Ceux qu'il veut perdre, jupiter les rends ..... sourds !
Et Jupiter leur ôte aussi l'usage de l'orthographe ! Personnellement, j'ai trouvé Chirac fidèle à lui-même : il n'avait rien à dire, il est venu le dire, trois petits tours et puis s'en vont... Je crois que notre président a oublié de tirer les leçons du 21 avril 2002 ! Ce n'est pas en racontant des bobards à la télé qu'on va réconcilier les Français avec la politique. C'est dommage ! En tout cas, ça ne laisse présumer rien de bon pour les prochaines présidentielles, tout ça...
A la fin de sa dernière intervention présidentielle, Mitterrand avait conclu par un mystérieux : "Je crois aux forces de l'esprit." Jacques Chirac a dit qu'il croyait dans l'action de Dominique de Villepin. Cela fait une sacrée différence : l'esprit on peut se demander s'il existe ou non, mais Dominique de Villepin n'existe plus aux yeux des Français comme Premier ministre... Et ça c'est une certitude.
JC Harder, vous avez raison : on a trop vite oublié le coup de semonce du 21 avril 2002. Les partis extrémistes ont rallié plus de suffrages que les partis de gouvernement. Cela a été un électrochoc pour la gauche française, absente du second tour, et aussi pour l'ensemble des démocrates.
Or, la plus grande faute du président de la République a été de ne tirer aucun enseignement de ce scrutin. Il a fait des gesticulations (du style "no pasaran"), mais il n'a pas envoyé de signes forts aux Français. D'un scrutin l'autre, le 21 avril a été confirmé le 25 mai 2004, avec le "Non" au référendum. C'est là encore une défiance de l'électorat par rapport à notre système institutionnel. Le Non au référendum n'est pas le refus d'un traité particulier. C'est, à mon sens, le rejet de l'un des fondamentaux de la politique française depuis trente ans : l'engagement dans la construction européenne.
Je ne veux pas jouer les Cassandre, mais j'ai bien peur que le 21 avril et le 25 mai, se répètent au premier tour de la prochaine présidentielle.
Ce que l'on peut reprocher à Jacques Chirac c'est de se borner à jouer les greffiers à chaque élection : il se contente de faire des constats, de prendre acte, mais il ne prend aucune initiative visant à redonner confiance aux Français en leurs institutions.
Je suis d'accord avec Thibault : Villepin ne fait plus illusion. Au début, il en imposait et je dois dire que j'étais assez séduite. Mais sa façon de procéder et de parler comme un charretier ne sont pas dignes d'un Premier ministre de la France. Je ne comprends pas que Chirac puisse le soutenir !
La candidature d'un Jospin me semble désamorçable en une seule question de bon sens: qu'a-t-il fait pour la France et les Français depuis avril 2002? 259 fois le tour de l'île de Ré à vélo, une distribution des bons et des mauvais points tous les trimestres, une tournée pour dire aux Français qu'en 2002 ils ont mal voté. Au moins, les autres prétendants de gauche ont été au charbon, se sont présenté aux élections, se sont investis dans le parti...
Villepin n'a jamais vu un électeur, cela explique beaucoup de choses. Et c'est un handicap redhibitoire. Seul Pompidou n'avait jamais été candidat à rien, mais Pompidou avait une légitimité dans l'opinion et dans les rangs parlementaires sans commune mesure avec celle de "Néron".
On se demande si la machine à perdre n'est pas partie ....
a) Débat à 3 : SARKO VILLEPIN CHIRAC
b) la gauche qui s'unit lentement et Jospin comme Ségolène qui font parler d'eux
c) des associations type RESF qui vont faire monter l'électorat FN ( certes sur un sujet à discuter)
d) les affaires EADS and co ......
pour un peu, je voterais ...... Je sais plus
Un billet sur les futures éléctions présidentielles ne serait-il pas mieux approprié? Donnez-nous vos impressions sur les candidats et les différents partis M. Grossmann !
Présidentielles 2007 :
Dominique De Villepin élu président de la république.
Ca c'est la meilleure de l'année ! Et puis contre Sarkozy au second tour, tant que vous y êtes !
Pourquoi ? Vous croyez que cela serait possible dès le premier tour ? Allez savoir ! Les voies du Seigneur sont impénétrables !