Deux conceptions de la ville s’affrontent :

-       l’une fondée sur la qualité de vie, le respect d’une agglomération aérée, agrémentée d’espaces verts et privilégiant le cadre de vie qui fait qu’à Strasbourg il fait bon vivre.

-       l’autre orientée vers une ville bétonnée, comprimée au bord de la congestion.

Ces deux conceptions sont illustrées par le projet du parc des expositions.

Cet ambitieux projet devait se situer à l’Ouest, aux côtés du Zénith. La synergie entre ces deux équipements était évidente et le parc des expositions (PEX) avait été conçu pour accueillir aussi de grands congrès.

L’équipe PS-EELVerts a détruit ce projet qui était pourtant fin prêt en 2008.

De manière pernicieuse, elle appelait cela « la ville éclatée ».

Cet argument est aussi pervers que fallacieux car l’équipe en place voulait bien « éclater la ville » en installant un Eurostadium (paix à son âme) à l’endroit précis ou devait se situer le PEX : « éclatement » pour le PEX, cohésion pour un Eurostadium. Cherchez l’erreur.

La conception des élus PS-EELV c’est, selon eux, construire de la ville sur la ville. En un mot densifier. Voyez le Neudorf !

Une telle densification avec des mètres carrés sur les mètres carrés et la suppression de tout espace libre aura des effets néfastes.

Pour le PEX il pénalisera lourdement non seulement les riverains du Tivoli-Wacken mais aussi toute la partie Nord de l’agglomération : suppression d’arbres centenaires, suppression de parkings, suppression de stades de sport, bétonnage massif, circulation difficile…

Il faut imaginer ce que cette Foire-Exposition va générer comme circulation de camions et trafic en tous genres.

Coincer cet équipement à côté du Lycée Kléber, du PMC agrandi et d’immeubles d’habitation est catastrophique pour la qualité de vie.

En revanche, installer les activités économiques à l’Ouest de l’agglomération constituait un signe fort de développement et d’ambition pour Strasbourg.

 Si l’on ajoute à cela un projet de quartier d’affaires au Wacken, alors que, temporairement, espérons-le, les affaires vont mal, nous sommes en pleine aberration. L’offre de bureaux est conséquente et il n’y a aucun besoin réel d’ajouter de nouveaux bureaux aux bureaux vides.

 Après 5 années de pouvoir absolu, la municipalité, n’a pas de véritable bilan à présenter. Elle en est toujours aux promesses, aux effets d’annonces, dont certains sont de véritables erreurs.