S'il m'écoutait...Nicolas Sarkozy...
Par Robert Grossmann le dimanche, 9 octobre 2011, 17:59 - Lien permanent
S'il m'écoutait comme il m'écoutait il y a 35 ans (comme le temps passe avec ses ravages...) je conseillerai à Nicolas Sarkozy d'aller à la télé devant les Français pour leur tenir un discours de vérité d'où l'autocritique ne serait pas absente. Mais donner du Guaino qui nie les dégâts et positive artificiellement n'est pas la bonne solution.
Les Français sont de plus en plus matures et de moins en moins dupes.
Je ne souhaite pas sa défaite mais lesindicateurs sont mauvais et il n'y a que lui qui puisse redresser la situation
Commentaires
toujours lucide robert,que fais tu dans cette" Union Malsaine et Puéril" tu es toujours dans cette ligne fidèle à tes origines ,pas eux ils ont explosés tant ils n'ont ni honneur ,ni dignité,"Fillion n'avait t'il pas pleurniché tel "une gamine" sur toutes les ondes au fait de n'être repris ministre lors du dernier gouvernement de J Chirac"ce n'est pas un comportement Gaulliste, et ne parlons pas de son mentor ,"il est vrais que nous ne savons plus,qui ou quoi est aujourd'hui,dans ce monde décadent ,aucun respect du peuple et moins encore de la France ,nous avons travaillés dur pour redresser le pays aujourd'hui méprisés bafoués etc...et nous devrions dire merci,allons un peu de sérieux l'insulte de ces suffisants mérite de recevoir des leçons bien à toi Robert et puisses-tu être entendu mais ne rêvons pas.
il n'est pas seul - hélas- à devoir NOUS écouter. Le Peuple est souverain.. Un jour Louis 14 en a perdu la" tête" de l'Etat à force de se payer la nôtre. Aux actes, citoyens! Entre les effets d'annonce et la réalité de terrain, entre les votes des lois dictées par les lobbys et les discours sous perfusion médiacrasseuse et mensongers... le Peuple entier se rapellera d'HUGO, de De Gaulle ( en 40 ), de Jaurès, et de bien des poètes qui ont fait l'histoire et ça, à moins d'avoir un alzeimer généralisé, le Peuple s'en souvient encore.... mes salutations, cher Mr Grossmann. Il y a les coeurs purs et les autres. Il y a l'abime ou la lumière de l'utopie.
Cher Monsieur,
MERCI ! de remettre les pendules à l'heure dans votre article : "Relents anti-alsaciens" Il est bon de rappeler ces épisodes tragiques de l'histoire de l'Alsace où beaucoup de souffrance psychologique reste cachée dans les familles...
Il est plus que temps de provoquer le "réveil sonore" dont vous parlez à la page 165 de votre livre Culture en Alsace : la panne ?
Les mots que je préfère dans votre livre : "fabriquer du sens et susciter le désir" tout un programme enthousiasmant, j'ai quelques idées la-dessus...
Bien cordialement
Denise Haas
Galerie Planet Theater
Henrion Jean
1 rue des Soeurs
67000 Strasbourg
06 70 30 89 88
Il y a un an, plein de confiance, j'ai ouvert une galerie à Strasbourg-centre, presqu'en face des Aviateurs, dans un ancien entrepôt. Hélas, malgré des milliers de visites, quasi pas de ventes...Bien que les gens adorent ce lieu totalement atypique, c'est l'échec. J'ai reçu des conteurs, des poètes, des plasticiens. Je suis moi-même dramaturge, poète, sculpteur sur pierre, peintre. Et j'ai lu des milliers de livres...Bien que des dizaines de personnes soient indignées ou simplement déçues par la fermeture du lieu, il y a hélas les loyers, URSSAF et Sécu à payer. Ayant exposé un peintre tsigane que personne ne voulait exposer à Strasbourg, et n'ayant vendu aucune oeuvre de lui, celui-ci à postulé dans une galerie sarroise qui a vendu plusieurs de ses toiles...En France, force est de constater que nombre de gens critiquent tout du soir au matin mais ne font rien -c'est d'ailleurs cela la spécificité des critiqueurs! J'ai naturellement plusieurs loyers en retard, etc. Je compte donc arrêter au plus vite et m'installer au Luxembourg ou en Allemagne...Certes, ma galerie se situe derrière une porte de garage, le sol est en béton, les oeuvres exposées ont été récompensées en Afrique, en Angleterre ou ailleurs, mais pour certains locaux -je dis bien certains! c'est de la merde.... Il est vrai que je n'ai pas toujours eu un accrochage de toile très conventionnel mais bon sang, vient-on voir des oeuvres ou mesurer la hauteur d'accrochage des toiles?
En tant qu'auteur de théâtre, j'avais imaginé une confrontation entre Picasso et Gaudi pièce que nous avons joué trois fois à la galerie et pour laquelle des universités m'ont demandé le texte, en poésie ont m'a demandé de nombreux textes également, mais je suis un peu déçu par le manque d'aide. J'ai contacté des chaînes de télé -une seule s'est déplacée! les autres ne m'ont jamais répondues. Cependant, le point le plus positif aura été les centaines de personnes, le plus souvent étrangères, qui m'ont systématiquement laissé leur e-mail pour être tenues au courant des prochaines expositions. La panne culturelle me semble provenir du fait que tout est attendu de l'Etat : la culture doit être gratuite, c'est une occupation de dilettante, un loisir de riches. Pourtant, de nombreux ouvriers, chômeurs, employés viennent à la galerie. On m'a violemment reproché que des chômeurs, des gens au RSA venaient voir les expositions. Certains, à cinquante ans, n'avaient jamais mis les pieds dans une galerie. Une bonne cinquantaine de ces personnes se sont mobilisées pour que ce lieu fonctionne : tailleurs de pierre, mécaniciens-auto, aides-maternelles, employés communaux. Même la police municipale a fermé un oeil une fois ou l'autre lorsque les voitures étaient mal garées...Bien sûr j'ai aussi accueilli des diplomates, des médecins, etc. mais cela n'a jamais gêné personne que divers milieux se croisent.
Voici deux poèmes pour la route...
Sur la souple courbe de tes sourcils,
J’ai lu le livre de mes mieux.
J’ai fermé mes tristes soirs,
J’ai ouvert mes plus beaux matins.
Ce sont des arcs de brume noire,
L’échine sombre d’une dune
Jetée au cou de la mer,
Le délicat crayon de Dieu sur le calcaire de ton visage.
Un soir on fermera tes paupières,
Comme on rabat une porte familière.
Derrière ces portes cochères,
La vie se sera évanouie sur les sentiers fuyards de l’éternité.
Mais mon poème se tracera comme une comète
Sur la courbe de ta voûte céleste.
J.Henrion
Nous qui devons marcher
Sur le plancher du destin
Le bois de nos âmes boiteuses
Y sonne creux
Comme un marteau
Sur le ventre d’un tonneau
La lumière de la vérité
Grésille et bondit
Là-haut sur les mâts
Mais l’orage est pourtant dans nos cœurs
Pourquoi nos pas résonnent-ils
Sur la cale des souvenirs
Pourquoi la voile de l’avenir est-elle déchirée
A bâbord pénètre la pâte de la mer
A tribord pénètre la chair de la mer
La mer s’emmêle vaste mouvante désordonnée
Et quand ce reptile respire
Débordent en nous de vastes abîmes
Où la lumière s’éteint
La lanterne phosphorescente des étoiles
Que nous avons allumées
Ecrit cependant sur l’ardoise de la nuit
Des verbes vers lesquels nous n’avions jamais pensé naviguer
J. Henrion
P.S. La galerie sera encore ouverte en janvier du mardi au samedi de 14h à 19h comme d'habitude. Sinon, sur RDV.
bonne année Robert,bonne année à vous M Henrion et courage,bonne année à toutes et à tous. voilà, la sagesse et le respect du peuple n'est de toute évidence pas au rendez-vous chez nos prétendus, et ils se moquent, pavoisent, snobent,etc...etc...ils nous prennent pour ce qu'ils sont,en aucun cas nous n’oublierons et, conséquences en tirerons,relisez Philippe Seguin et voyez comme il avait ,et a toujours raison à ce jour.Il est noble de reconnaitre ses erreurs,mais non...arrogance oblige,au détriment de la France et de ses composantes,depuis plusieurs années,un Homme et son parti (DLR), avec raison ,aimant sa patrie cherche à se faire entendre, il est snobé par nos incapables et incompétents,cela ne sera pardonné ,pas plus que je ne me pardonne, cette erreur d'avoir voté pour un minable.Bien à toi Robert...Que ce réveille en toi ce grand Gaulliste ...ce pourrait être mon vœux pour cette année Bien à toi et les tiens.