Que l'on soit pour l'apprentissage de la langue allemande, langue du voisin, aucun problème. J'y ai toujours été très favorable.

Mais que l'on invoque Bismarck et le Reich est totalement anachronique, rétrograde, obscurantiste et même hostile à la République. Je ne les trouvais pas antipathiques, ces Verts et leurs engagement en faveur de l'écologie. 

Mais là il ne s'agit pas d'écologie il s'agit de refus de la République!

Cela va contre toutes mes convictions. Ce communautarisme là est porteur d'affrontements et ce repli identitaire est aussi condamnable que tous les replis identitaires. Exalter les peuples a conduit a une tragédie en exYougoslavie et partout dans le monde ou une identité se met en marche contre une autre. C'est de plus la négation du citoyen en tant que tel qui est fondu dans une entité communautariste.

Aucun républicain ne peut approuver une telle démarche.

Ces gens là ont toujours été marginaux et ultra minoritaires. Qu'un parti qui portait les espoirs de beaucoup de nos concitoyens qui n'étaient pas forcément Verts, puisse ainsi légitimer le communautarisme et le repli identitaire est incompréhensible. Les républicains sincères ne peuvent que se détacher d'un tel comportement et en fin de compte on ne sait plus très bien ce que sont et ce que veulent ces Verts, EE, Alter mondialistes. A y regarder de près ce n'est qu'une mauvaise et funeste  auberge espagnole.

En lisant l'article ci dessous des DNA du 14/022010,  je n'en ai pas cru mes yeux On en parle 

UNSER LAND

L’autonomie revendiquée

« Unser Land », nouveau parti créé fin octobre 2009, se revendique clairement autonomiste, dans le cadre français et européen. Il réclame un Parlement d’Alsace et le drapeau Rot un Wiss comme emblème régional. Un de ses membres, Richard Weiss, cofondateur d’une association pour les écoles bilingues, est candidat sur la lis- te Europe écologie en8e position.

Fusionner la Région et les Départements en un Parlement d’Alsace doté de compétences législatives et réglementaires est la première revendication de « Unser Land, le parti alsacien ». L’Alsace serait également dotée d’un gouvernement territorial et d’une Constitution, extension du droit local.

Pour bien montrer qu’une telle époque bénie a déjà existé, le président de Unser Land, Jean-Georges Trouillet, le candidat Richard Weiss et le député européen corse François Alfonsi ont tenu symboliquement leur conférence de pre se au café du TNS, siège du Parlement d’Alsace avant 1918, du temps du Reichsland. Ce même parlement qui a, en 1912, adopté à l’unanimité des députés le drapeau Rot un Wiss.

« L’histoire, on ne va pas la gommer. Bismarck, ce n’est pas la honte de l’Europe, moins que Tiers. Dans cette histoire, les peuples corse et alsacien ont pris leur part. Il y a un mouvement général d’autonomie régionale en Europe dans lequel la France est totalement isolée. Avec les Verts, on renversera le mur jacobin », dit François Alfonsi. « L’Alsace doit pouvoir disposer d’elle- même, ce qu’on sait faire et qu’on a déjà fait », ajoute Jean-Georges Trouillet. Le rattachement à l’Allemagne n’est cependant pas jugé nécessaire: «Aucun intérêt si on a un statut spécifique dans le cadre européen. »

La langue, dans ses deux formes « inséparables l’une de l’autre », Hochdeutsch et Elsässerditsch, est pour Unser Land, un droit. Le parti milite pour un enseignement bilingue généralisé de la maternelle à l’université, et pour la gestion, par le président du conseil régional, de l’enseignement de l’histoire et de la langue régionales.

Favorable à la fermeture immédiate de la centrale nucléaire de Fessenheim, Unser Land est par ailleurs favorable à la mise en concurrence du transport ferroviaire régional, une idée à laquelle les colistiers Verts de Richard Weiss se sont toujours opposés au conseil régional.