"Je n’ai jamais eu la moindre grande difficulté en présidant le conseil de CUS. J’ai entretenu un bon contact, positif, avec mes collègues maires.

La CUS au cours de sept dernières années a avancé de manière spectaculaire.

Nos budgets, à Fabienne Keller et à moi, préparé par nos excellents collaborateurs en tête des quels André Thomas qui travaille depuis huit ans à nos cotés, ont toujours été votés avec des majorités historiquement fortes :

un taux d'abstention moyen de 6,2 % et un taux de vote d’opposition moyen de 10,7% durant tout le mandat pour

 Je rappelle que le conseil de CUS comprend 91 élus. 

Pour les votes des budgets nous avons enregistré :

En 2002  9 contre et 3 abstentions

 2003  11 contre 6 abstentions

 2004  12 contre et 5 abstentions

 2005  11 contre et 3 abstentions

 2006  01 contre et 17 abstentions

 2007  13 contre et 3 abstentions

 2008 12 contre et 3 abstentions

C’est dire que j’avais toujours une solide majorité-  entre 73 et 77 - élus qui a adhéré à ma présidence.

J’ai piloté, avec Fabienne Keller et mes collègues vice présidents, la délicate intégration de Blaesheim dans la CUS où il a fallu déployer des trésors de diplomatie et de volonté.

 Certes je suis exigeant et je privilégie le travail et les résultats, je tiens à travailler avec des collaborateurs qui veulent déployer toute leur ardeur au travail et à la CUS ils sont largement majoritaires et certains sont exemplaires. J’ai toujours respecté et je respecte mes collaborateurs. Sinon comment aurions nous pu atteindre ensemble les résultats spectaculaires et si nombreux que nous avons réalisés.

 Mon domaine d’action principal a été la culture.

C’est un domaine où il faut avant tout faire preuve d’écoute, de sensibilité et avoir une vision d’avenir.

Je rappellerai les succès des Musées, l’Orchestre Philharmonique, l’Opéra, l’Ecole supérieure des arts décoratifs, les TAPS, la Laiterie avec ARTEFACT, la Friche laiterie, les ateliers d’artistes.

J’ai reçu ces derniers jours beaucoup de témoignages d’acteurs de la vie culturelle qui m’ont vivement touché.

Je veux aussi rappeler l’extraordinaire et intense émotion exprimée par cinq minutes d’applaudissements d’une inoubliable densité affective, de la part des responsables de la culture, lorsqu’à la Laiterie nous avons rendu compte de notre non qualification au titre de capitale culturelle. Marque inestimable d’estime !

Je m’engage, comme je l’ai annoncé à m’investir dans la réalisation d’une fête populaire de grande dimension pour faire de 2013 un festival off dont on parlera dans l’Europe entière. Dans chaque quartier la culture sera présente, de manière spectaculaire et encore bien plus fortement qu’aujourd’hui. (…)"