Oui, ce 5 février 2010, nous sortons d’une mauvaise plaisanterie, une triste et méchante farce.

La séance du conseil de communauté urbaine a été présidée par un turlupin.

Je ne poserais plus la question : quelle mouche a piqué Jacques Bigot de se comporter comme il vient de le faire de 8 h.30 jusqu’à 16 h. soit à nouveau 7 heures de débats chaotiques avec une interruption de ¾ d’heures pour le déjeuner à la cantine?

Je connais maintenant la réponse car sa manière détestable de présider est récurrente. Depuis vingt deux mois les séances se suivent et se ressemblent. Hélas !

Nervosité, mimiques, brutalité, incapacité à maîtriser les prises de paroles des colistiers, violence à l’encontre de ses opposant, telles sont les caractéristiques de la présidence Bigot.

Quelles sont les raisons de ce qui est plus grave qu'une succession de dérapages mais une véritable atteinte à la démocratie locale ? 

C’est clair : le costume de président de la CUS est bien trop grand pour le maire d’Illkirch-Graffenstaden.

Jacques bigot crie, hurle, coupe la parole, singe, en les mimant comme un histrion, des collègues qui se rebellent lorsqu’il leur coupe la parole.

Il coupe d’ailleurs systématiquement la parole à ceux qui ne sont pas de son avis.

Au dernier point de l’ordre du jour après avoir déjà coupé la parole et le micro à deux orateurs il a, de manière cinglante et brutale, coupé la parole à Anne Schumann qui développait son argumentation en faveur d’une motion pour la réalisation du Grand Contournement Ouest.

Il faut aller jusqu’au pléonasme et le qualifier de mauvais histrion tellement le spectacle qu’il a produit était lamentable lorsqu’il s’est mis à soliloquer pendant deux bonnes minutes sans s’arrêter, parlant « pardessus » la prise de parole d’Anne Schumann pour s’arrêter et proposer un vote brutal, sans discussion ni débat. Indigne d'un président qui se respecte et que l'on respecte.

Mais, le grand guignol a fini en déni de démocratie ! 

DU JAMAIS VU DEPUIS LA CRÉATION DE LA CUS !!!

Pourquoi ce gâchis? La réponse saute aux yeux oui, redisons le  : il n’est pas à la hauteur de la fonction, il n’a pas confiance en lui même, il doute de sa capacité à présider : IL NE SAIT PAS CONDUIRE UN DÉBAT. Il ne sait pas gérer les prises de paroles. D’où des interventions interminables de ses vice présidents et colistiers PS-Verts qui se livrent à des logorrhées inaudibles, d’où une incapacité à entendre des propos qui ne lui conviennent pas, d’où cette brutalité qui confine au plus extrême autoritarisme.

Jamais la phrase de Camus n’aura eu plus de sens : « toute forme de mépris, si elle intervient en politique, prépare ou instaure le fascisme »

IL FAUT QUE NOS CONCITOYENS LE SACHENT et si la vidéo retransmission des séances de la CUS était en vigueur, ils le constateraient de visu.