Roland Ries répond à ma lettre ouverte sur la dégradation de la démocratie locale. Voici son texte et, en gras, ma réponse, ligne par ligne
Par Robert Grossmann le mardi, 15 septembre 2009, 09:52 - Strasbourg - Lien permanent
« Robert GROSSMANN est bien en peine pour trouver à faire parler de lui. Faute d’exercer des responsabilités exécutives, puisque les électeurs strasbourgeois l’en ont privé, il se réfugie dans l’anathème. »
Eclatante démonstration, j’évoque la qualité dégradée de la démocratie à Strasbourg et notre maire répond par une mise en cause personnelle.
« Après m’avoir taxé de « vacuité », puis d’amateurisme, voilà que je ne serais, ni présent, ni démocrate, ni maître du collectif que j’ai rassemblé autour de moi en mars 2008. »
Merci d’apporter des preuves du contraire cher Roland
« Je crains que Robert GROSSMANN ne prenne ses désirs pour réalité. »
Pauvre argument digne d’une cour d’école
« Plus sérieusement, si je suis amené à me déplacer régulièrement, notamment à Paris où j’exerce mon mandat de sénateur, c’est pour défendre les intérêts de Strasbourg et la vocation européenne et internationale de notre ville. »
Et autour du monde aussi fréquemment ? L’absence est donc bien réelle !
« Je ne peux accepter les accusations de mensonge et d’insulte qui viendraient des élus de la majorité. »
Autrement dit vous niez que M. HERRMANN m’ait traité de voyou, d’âne et M. Jund de malotru ? Ces termes ont été prononcés publiquement sans jamais le moindre mot d’excuse ce qui démontre l’arrogance, et le mépris de leurs auteurs.
« Pas plus que les approximations de M. GROSSMANN sur certains dossiers. «
Lesquels svp veuillez citer…
« Ainsi sur les 14 millions d’euros accordés par l’Etat et qui iront effectivement en intégralité à des projets au Port du Rhin. »
Et le PMC et le Wacken seraient donc au Port du Rhin ???
« Je ne peux pas accepter l’idée que la démocratie locale s’est dégradée, voir est devenue délétère. C’est tout le contraire ! »
Nous l’avons démontré en conseil municipal ce lundi 14 septembre, exemples à l’appui. Les conseils de quartier sont désertés et on les fuît, voir DNA du15 septembre.
« Et si le Conseil de l’Europe a reconnu Strasbourg comme terrain exemplaire et expérimental pour la démocratie locale, ce n’est pas un hasard ! »
Au secours le conseil de l’Europe…Je ne suis pas assez grand pour me défendre !
« Plutôt que de porter des critiques infondées et qui ne l’honorent pas, il serait bon que Robert GROSSMANN fasse œuvre d’introspection et d’autocritique sur lui-même, et sa façon de faire de la politique. »
Cher Roland une défaite lourde comme la mienne contraint à faire de l’introspection.
C’est fait et je ne pense plus qu’à l’avenir, solide de mon expérience. J’essaye de tirer toutes les leçons, et en toute modestie, de mon échec. Cela dit vous allez faire votre fond de commerce pendant combien de temps sur votre victoire et notre échec ? Travaillez, soyez irréprochables, ayez des projets plutôt que d’injurier votre opposition. Cher Roland j’attendais mieux de cette réponse torchée à la hâte par un cabinet qui n’est pas au fait de tout et qui peine au milieu de tous ces adjoints livrés à eux même.
« J’ajoute que je préfèrerais qu’il se concentre sur les sujets de fond qui intéressent Strasbourg, » Merci monsieur le professeur… » car il lui arrive de temps à autre d’avoir une bonne idée ! » Vous vous en inspirez souvent !
« Et des bonnes idées, d’où qu’elles viennent, je suis toujours preneur ! »
Coucou ?
Allons,monsieur le maire, tendez votre main à ceux de l’opposition qui seraient prêts à la saisir plutôt que d’être l’otage de vos apparatchiks et de justifier l’injustifiable en couvrant leurs injures ; ou alors seriez vous, vous même, un apparatchik, un sectaire camouflé ?
Devenez le maire de tous les strasbourgeois, condamnez vos « injurieurs »
et les « talibans » du PS-VERT qui sévissent autour de vous. Ecoutez ceux de votre opposition qui se veulent constructifs. Ils sauront reconnaître votre volonté de pacification de la démocratie municipale et votre capacité d’ouverture.
Commentaires
Si la droite s'était permis de traiter Ries de voyou ça devenait un drame nationale et toute la gauche dans toutes ses filières en aurait fait une affaire d'état. On se souvient des paroles que madame Keller n'a jamais prononcées: j'ai honte de siéger avec vous, phrase insignifiante qui a fait que Ries a saisi les tribunaux. Moi j'ai honte d'avoir une telle équipe à la tête de Strasbourg
Nous sommes nombreux à en avoir ras-le-bol de Ries et de son équipe hétérogène. Les frasques des ElKouby, Kiper, Hamdani, Jund, Herrmann ....... Un grand ras-le-bol !!! Un groupe dans lequel on trouve autant de débutants que d'opportunistes qui n'ont étés élus que pour profiter du pouvoir sans penser à la collectivité. M. Ries ne sanctionne rien et laisse tout passer : Les agissements de Kiper ou Elkouby méritaient une sanction exemplaire pour montrer aux Strasbourgeois que diriger une ville est une affaire sérieuse. Mais rien. Ne parlons même pas de Jund qui ne reconnait même plus ses colistiers depuis son élection ! Une personne de sa liste hospitalisée depuis plus de deux mois attend toujours de ses nouvelles, c'est dire l'attention qu'il porte à ses "amis" ..... Comment ne pas penser que nombre d'entre nos élus ont étés élus plus pour se servir que pour servir. Lorsque j'ai croisé Elkouby attablé fièrement à une terrasse de café en soirée cet été place Gayot je n'ai pu m'empêcher de penser qu'il avait rapidement oublié ses exploits du début d'année !! Mais après tout, les Strasbourgeois doivent être habitués à voir leurs élus fréquenter les terrasses ! Une partie de cette équipe a franchi allègrement les limites. Aucun Maire, de droite ou de gauche n'a jamais accepté autant de dérapages au sein de son équipe que M. Ries. On en vient à regretter Mme Trautmann qui j'en suis persuadé n'aurait pas admis la moitié.
Merci M. Grossmann de nous prouver qu'il y'a encore une opposition crédible à Strasbourg !
Strasbourg est ridiculisée de jour en jour. Accueillerons nous la coupe d'Europe de foot lorsque nous serons en division nationale ? Comme dirait l'autre Clooney : "What else ?"