Tant par rapport aux méthodes que pour le fond. 

Nous sommes contraints de faire cet étonnant constat : deux autocrates régentent notre agglomération !

Sans la moindre concertation, la démocratie participative jetée aux orties, Bigot-Ries viennent d'annoncer depuis l'espace secret de leur bureau que l'Eurostadium serait implanté à Eckbolsheim. Circulez y a plus rien à discuter.

Lourdes conséquences et gâchis assuré : plus de parc des exposition moderne à l'ouest de Strasbourg, plus de projet urbanistique européen et novateur au Wacken !

Deux erreurs urbanistiques historiques fruit d'une réflexion plate, d'une politique « petits bras » et d'une vision dont la trajectoire s'arrête au bout de ce nez qu'ils viennent de pointer.

Seconde décision descendue du 9ième étage : le tram vers Kehl serait le prochain grand chantier. Tant pis pour Koenigshoffen qui l'attend avec grande impatience, tant pis pour la Robertsau dont la première petite tranche avait besoin de la seconde pour être pleinement efficiente et rendre les services que l'on attend d'un tram.

A qui profite donc cette voie tram, la plus couteuse de toutes, compte tenu du no mans land et des bassins d'eau à franchir ? Quelle était son urgence pour les strasbourgeois ?

 

On ne discerne aujourd'hui aucun souffle dans ce qui est vision urbanistique myope.

Les décisions unilatérales prise au mépris de la moindre concertation donnent l'impression d'une politique petits bras.

Il ne semble pas possible de ne pas se souvenir d'André Tardieu homme politique éminent de la troisième république qui évoquait « la politique du chien crevé qui suit le fil de l'eau »