Marc Albrecht et l'Orchestre Philharmonique de Strasbourg triomphent à Amsterdam
Par Robert Grossmann le jeudi, 19 juillet 2007, 10:36 - culture et forum - Lien permanent
Amsterdam est une extraordinaire ville multiple La poésie de ses canaux la structure et lui offre sa densité faite de convivialité (trop avec les coffee shops ?) de culture et de vélos. Des milliers de vélos partout garés, troupeaux mécaniques dans des enclos faits pour eux, comme de vrais garages en surface, en étages et sur de grandes barges qui jouxtent les centaines de bateaux amarrés le long des canaux.
Les Amsterdamois pédalent en permanence quil vente, quil pleuve, quil fasse soleil ce qui arrive tout de même fréquemment.
Le triomphe de notre Orchestre sous la direction de
Jappréhendais le face à face entre notre Orchestre et un public qui, à priori, ne le connais pas et qui ne le saluera donc quen fonction de la qualité de sa prestation. Comment ces mélomanes avertis qui constituent le public dAmsterdam allaient-il réagir ?
A Strasbourg les applaudissements réguliers pourraient nêtre que des signes de connivence et de politesse locales...complicité strasbourgeoise en quelque sorte !
Cest dans la grande salle de concert à lexceptionnelle acoustique que lOrchestre philharmonique de Strasbourg et
Eh bien, comme à Pleyel je ne fus pas simplement soulagé par un bon accueil de ce public anonyme de purs mélomanes, jétais bouleversé de bonheur. On applaudissait à tout rompre. Les bravos sonores fusaient de tous les rangs, au bout de quelques secondes la salle entière était debout unie en un vibrant enthousiasme en hommage à
Je nai pas pu mempêcher alors de songer à notre bon public strasbourgeois si fidèle à son Phihar mais si « convenable » dans ses applaudissements. Ils sont certes longs et chaleureux mais je nai vu quune fois, me semble-t-il, le public se livrer à une standing ovation et encore sans ces « bravo » sonores et enthousiastes qui sortaient des poitrines de ces « gens du nord »
Irais je le dire un jour à notre public
quil peut aussi se montrer déchaîné de bonheur si la prestation de son orchestre le méritait ?
Lambassadeur de France et le consul général à Amsterdam sont des diplomates remarquables qui font honneur à
On a beaucoup a apprendre de la manière dont Amsterdam gère une formidable politique du vélo. Pas de frime du genre : Decaux met des vélos à disposition des parisiens, pas de pub du genre Lyon innove en matière de vélo De lefficacité ! 500.000 citadins utilisent quasi quotidienenment le vélo et dans limmense majorité des cas cest « leur » vélo !
Certes nous avons été frappés par le fait quil ne sagissait pas de super vélos dernier cri dotés des technologies les plus avant-gardistes. Non cétaient surtout et très majoritairement des vieux clous avec rétro pédalage pour le frein. Clairement le vélo doit servir et ne doit pas être un objet de frime. Et il sert, à Amsterdam, massivement. Nous nous sommes fait expliquer par le menu la politique du vélo par les représentants de la municipalité.
Il me semble quà Strasbourg nous avons à donner un coup daccélérateur.
Les musées, pures merveilles. Le fameux Rijksmuseum avec ses Vermeer et ses Rembrandt si célèbres, le musée Van Gogh où l'on voit un chef d'oeuvre à coté de l'autre et le Stedelikmuseum dédié à l'art contemprain avec une étonnante et riche collection de vidéastes.
"A Amsterdam...à Amsterdam...
Y a des vélos et y a des trams,
Et des bateaux qui font l'amour
Au carrefour,
A Amsterdam...
pour ceux qui connaissent la chanson de Guy Béart qui doit dater des années 1970!
Commentaires
On peut donc prendre de la hauteur dans le plat pays, voilà ce qu'enseigne le voyage de l'OPS. Eh bien, qu'il continue à contribuer au rayonnement de Strasbourg, mais osons, en même temps, initier des espaces pour certaines musiques contemporaines.
Même si rien ne vaut un opération, une symphonie
Dommage ... J'aurais bien aimé vous accompagner !
Notre bon public strasbourgeois, qui dès la dernière note jouée, se précite hors de la salle au mépris de toute bienséance vis-à-vis des musiciens !
André W. à raison, il faut changer l'image de l'orchestre philharmonique de strasbourg et renouveler son public, cela avait commencé il y a quelques années, mais je ne vois pas la suite ... dommage, le monde bouge sans nous.
Amsterdam. Voilà une ville dont nous pourrions nous inspirer! En particulier en ce qui concerne la pratique de la petite reine. Qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il neige, déplaçons nous en vélo, que diable!
A ce sujet, je tiens à saluer l'effort de la municipalité dans sa politique pro-vélo.
Néanmoins, je voudrais attirer l'attention sur un point qui me semble important dans l'aménagement des pistes cyclables, et plaider pour qu'on arrête de mettre les pistes cyclables du mauvais coté de la route. A bien des endroits, les deux sens des pistes cyclables se situe sur le même trottoir. Ceci a pour effet que le cycliste qui est sur la route à droite doit dans certains cas prendre le risque de traverser la chaussée pour rejoindre la piste cyclable à gauche. Il doit donc traverser plus souvent, c'est-à-dire attendre plus souvent aux feux, et prendre le risque de se faire renverser, tout ça pour finalement retraverser plus loin pour rejoindre les pistes cyclables du bon coté de la route voire pour rouler sur la route.
L'exemple du pont du Danube est typique.
Si vous allez de l'Esplanade au Neudorf en vélo, vous devez prendre la piste cyclable du mauvais coté de la route, vous faire refuser la priorité quai des Alpes (accidents réguliers dus au fait que les automobilistes qui viennent du pont du Danube ont un feu orange clignotant pour anticiper le feu vert), vous faire refuser la priorité à l'entrée du Vaisseau (qu'on fasse quelque-chose pour cette entrée, c'est exaspérant et hyper dangereux parce que les cyclistes sont en descente donc roulent relativement vite à cet endroit!)prendre un risque vital pour traverser la route du Rhin et ses camions qui foncent à toutes berzingues,pour vous retrouver rue de Lièpvre sur un trottoir inachevé et trop étroit avec cette circonstance que la piste cyclable est, c'est magique, du coté droit de la route cette fois. Elle ne reçoit par conséquent aucun cycliste qui roulent tous (j'en fais partie) sur le trottoir de gauche, ce qui gêne les piétons, et traversent la rue de Metzeral au passage piéton pour se faufiler en face.
Mettons les pistes cyclables du bon coté de la route et si possible sur la route !
M. le président Grossmann, pourriez-vous faire quelque-chose pour les nombreux cyclistes neudorfois qui connaissent chaque jour ces difficultés, en particulier devant le Vaisseau ?
Vive le vélo mais sus aux cyclistes gredins qui ne respectent aucune règle et qui se conduisent de manière autoritaire, intimidant les piétons et terrorisant les voitures en leur passant devant au risque de se faire écraser. Sus à ceux qui ne mettent jamais de lampes la nuit. Les cyclistes ont des droits mais autant de devoirs que les autres. faites respecter les devoirs des cyclistes svp.
hello ! "et des bateaux qui font l'amour au carrefour" :) pfrécision indispensable ? les parenthèses enndisent parfois davantage que tout le resste :) merci pour ce billet intéresant, au plaisir de vous lire !