Un pouvoir nommé désir. Le livre à ne pas manquer!
Par Robert Grossmann le samedi, 20 janvier 2007, 19:08 - lire...littérature - Lien permanent
Catherine Nay est l'une des éditorialistes les plus talentueuses de notre sphère médiatique. Elle est aussi un écrivain de grand talent révélée au public lors de la parution de son livre consacré aux relations Giscard-Chirac: "La double méprise" en 1980. Puis elle obtint le Prix Aujourd'hui pour "Le noir et le Rouge" en 1984. avant "les sept Mitterrand" 1988, enfin, "le dauphin et le régent" en 1994
Sa biographie de Nicolas Sarkozy nous apprend une foule de détails éclairants sur l'homme et son environnement politique et personnel. Catherine Nay a effectué un travail d'une grande précision et, avec son habituelle méticulosité, elle nous livre au fond des clés pour mieux comprendre cet exceptionnel personnage. Beaucoup d'analyses m'ont frappé dans cet ouvrage mais l'explication sur la manière dont le mot "kaercher" a été livrée au public puis manipulée contre Sarkozy est du plus haut intéret et l'on constate qu'il existe bien une gauche sectaire et dangereuse ne faisant pas de quartier et sacrifiant tout et surtout l'honnêteté intellectuelle à ses dogmes.
Les phrases villepiniennes sur les députés valent, elles aussi, leur pesant d'or. "comment voulez vous que les députés soient intelligents, ils ont presque tous été conseillers généraux avant" et encore" les députés ont un organe plus développé que les autres: c'est le trouillomètre" Et toujours :" des cons ou des connards"
Livre incontournable sur un personnage hors norme et sur l'état de la France en janvier 2007!
Commentaires
Là aussi cher Robert Grossmann je partage entièrement votre analyse quant aux qualités de Catherine NAY. Aucun doute que son livre doit être remarquable et je vais m'empresser de le lire et vous ferez part de mon humble avis ..... Fidèlement ....
Merci pour cette information, Monsieur Grossmann, il est vrai que l'on ne prend pas toujours suffisamment le temps de s'informer des nouveautés.
Cependant, avant de m'empresser comme le commentateur précédent, je voudrais savoir si vos propos sont à lire au premier degré ? dans quel cas, il n'y aura pas urgence, car les publications essentiellement fondées sur la confusion entre la langue parlée et la langue écrite sont en passe de supplanter l'écriture. Or d'illustres chroniqueurs ont démontré que l'on pouvait dire, dévoiler, condamner, fustiger sans tomber dans le langage populaire, d'autant que ces populations-là ne lisent pas ces ouvrages, alors à quoi bon ratisser aussi large?