La CUS rattrapée par la politique ...
Par Robert Grossmann le vendredi, 22 décembre 2006, 08:47 - politique - Lien permanent
Il ny aurait donc jamais eu de politique au conseil de CUS jusquà ce jour Pas faux ! La CUS se distingue par le fait quil ny a aucun groupe politique et que lintérêt général de toutes les communes qui la composent y est toujours recherché et presque toujours atteint.
Les maires de 28 communes analysent leurs besoins ainsi que ceux de la collectivité que représente
Jacques Bigot a toujours travaillé en synergie avec lexécutif gardant sa personnalité délu PS. Il a joué un rôle de bon partenaire de lintérêt général. Cest ainsi quil a été choisi pour faire partie du bureau de lEurodistrict, et quil a vu sa commune toujours bien dotée. Bref nous travaillions, Jacques Bigot comme les autres, en éliminant les dérivespoliticiennes.
Or voici que Madame Royal est passée par Illkirch promenant les radiations de son auréole chez Jacques Bigot son maire. Et voici celui-ci dopé, remonté, vigoureux et retrouvant l'esprit de ses plus vives diatribes politiciennes au conseil de CUS.
On le connaissait bien sous ce jour, mais depuis six ans il était plutot mesuré dans ses oppositions. Hier donc ce fut la première fois en cette enceinte qu'il a autant lâché ses violences verbales et gestuelles. Les accusations se sont mises à pleuvoir en forme dorage dans son verre deau. Il mit en cause lUMP (rien à voir avec les débats) à fustiger lexercice du pouvoir à la CUS, à pourfendre un peu nimporte quoi, sans discernement et sur un ton de grande véhémence.
Au niveau de la violence il mit en effet daccord Trautmann, Ries et Herrmann réunis. Il invectivait, coupait la parole en criant soudain tout seul dans lhémicycle devant la plupart de ses collègues ahuris.
Bigot a maintenant obtenu 850.000 euros pour la dernière tranche de sa route de Lyon, il a obtenu sa grande bibliothèque sud sur le ban de sa commune et jusquà ce jour les relations entre lui et lexécutif étaient courtoises, voire même constructives, comme il sied entre élus responsables chargés de lintéret de leurs concitoyens. Il aurait de toute manière obtenu ce qui est du à ses habitants et à ceux des communes voisines, quel que soit son comportement.
Fallait-il quil donne soudain à ses interventions ce ton « catcheur de fête foraine » comme au siècle dernier sillustraient les politiciens des faubourg, sous les préaux et dans les arrières salles de bistrots ?
Bigot a pris la responsabilité de ravaler le débat budgétaire, négligeant les investissements, oubliant le fonctionnement ne soulignant pas le moindre élément concret de ce budget de plus dun milliard deuros il la ravalé au niveau dun débat nourri par des joutes oratoires primaires que lon avait lhabitude dentendre jadis alors que les acteurs étaient plus frustes quaujourdhui..
Dommage que cet élu qui sait parfois dispenser de lui une image avenante, qui sait aussi tenir des propos constructifs se laisse ainsi glisser vers des dérapages si contraires à son meilleur visage. Duplicité ? Fatalité dune personnalité lestée par lincapacité de ne pas être agressif ? Manque de self contrôle?
Bref... le consensus républicain a du mal a se mettre en place lorsquon est militant sectaire .
Commentaires
C'est curieux mais la version dans le journal l'Alsace est bien plus complète sur les interventions des uns et des autres. Lisez donc :
L'alsace, Vendredi le 22 Décembre 2006
Conseil CUS Budget adopté
br /> L'action économique et la réforme de la taxe professionnelle ont dominé hier le conseil de la CUS notamment consacré au budget primitif 2007.
Deux lectures particulièrement contradictoires se sont affrontées hier lors de l'étude du budget primitif (BP) 2007 par le conseil de la Communauté urbaine de Strasbourg (CUS) présidé par Robert Grossmann. Ce dernier a rappelé (voir « L'Alsace » d'hier) les grandes lignes du BP qu'il présentait : la maîtrise du fonctionnement, l'augmentation des investissements opérationnels et donc un soutien fort à l'économie, la stabilité fiscale (pas de hausse de la taxe professionnelle, à 18,52 %), un autofinancement « confortable ».
« Dette : hausse préoccupante »
Pas d'accord, Roland Ries (PS Strasbg), par exemple, a mis en avant « la hausse considérable, préoccupante de la dette, qui a été multipliée par trois en trois ans sans compter la dette externalisée sur le budget en déficit de la CTS, l'aggravation des emprunts (+80% en un an) ». Il s'inquiète des possibilités financières réduites futures de la CUS, notamment au regard de la réforme de la taxe professionnelle (voir ci-dessous). Jean-Claude Petitdemange (Démoc. Strasbg) aussi : « Il faudra bientôt une taxe additionnelle. Ce budget ne répond pas aux enjeux pour le logement social, la mixité sociale ». Marie-Françoise Janot (PS Strasbg) a porté la même critique. Ludmilla Kalinkova (UDS, Strasbg) trouvant elle cette dette « raisonnable », mais a critiqué « certains grands projets non pertinents » (tracé du tram) ou « de prestige » (Zénith). Elle ne croit pas à une baisse du chômage par l'impact des investissements de la CUS. Chômage que Jacques Bigot (PS, Illkirch) a présenté en hausse, André Reichardt (Souffelweyersheim) en baisse de 1 % dans le secteur, et André Klein-Mosser (Bischheim) stable.
« D'intérêt public »
Celui-ci, et Maurice Ruscher (La Wantzenau), Paul-Robert Hertzog (Hoenheim), André Stoeffler (Holtzheim, toujours en désaccord avec la politique « si peu communautaire » des bibliothèques) entre autres ont à l'inverse souligné « l'autofinancement certes en baisse mais suffisant, l'endettement certes en hausse mais restant faible et tout à fait dans les moyens de la CUS, la politique d'investissement très ambitieuse pensée pour les générations futures, les réalisations massives d'intérêt public ». Et un budget « qui prévoit l'avenir ». Il a été adopté malgré trois abstentions Kalinkova, Schwab, (UDS Strasbg), Munch (PS Schiltigheim) et 13 contre (Démoc., PS Strasbg et Illkirch, Verts Illkirch).
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J. B.
© L'alsace, Vendredi le 22 Décembre 2006
Un débat politisé
Ton bien plus politique qu'à l'accoutumée, au conseil de la CUS. C'est Jacques Bigot (PS, Illkirch-Graffenstaden) qui a donné le ton. « Je n'ai aucune raison de voter ce budget UMP-UDF. Il y a un problème de gouvernance. Nous (les autres courants politiques) ne sommes en rien associés aux choix, à la gestion de la CUS. Il n'y a plus de commissions où débattre. La réunion des maires ? Pas si satisfaisante que vous dites, puisque 14 maires avaient protesté par écrit il y a un an ». («Nous avons été entendus, après cette démarche, apolitique », dira par la suite Eddie Erb, d'Oberschaeffolsheim). « Tout est monopolisé par l'UMP et l'UDF » ajoute Jacques Bigot. Et de reprocher aux parlementaires de ces courants membres de la CUS de tenir un discours à Strasbourg, un autre à Paris. Fabienne Keller, maire de Strasbourg et sénatrice : « Voilà une pointe de fièvre préélectorale c s. Une intervention Royal » (Ségolène Royal venant de passer à Illkirch). Yves Bur (Lingolsheim) idem : « Venant d'un candidat à la candidature à la mairie de Strasbourg » Jacques Bigot : « Ah bon ? Vous me l'apprenez ! » Politique encore avec Frédéric Le Jehan (Strasbg) se positionnant en tant qu'UDF pour soutenir le budget en débat. Robert Grossmann : « Jacques Bigot a été le plus politicien. C'est très ingrat. Nous menons une gestion pour tous. S'il avait raison, il n'y aurait pas tous ces financements prévus au BP pour Illkirch. Et nous dénonçons la réforme de la taxe professionnelle, voulue par Jacques Chirac : cela montre notre objectivité. Et le procès en autocratie est scandaleux. Le dialogue avec les maires ne cesse pas. Les commissions ? Elles existent. Et il n'y a pas de fait du prince ».
© L'alsace, Vendredi le 22 Décembre 2006
La taxe professionnelle inquiète
Nouvelle protestation, Robert Grossmann en tête, contre la réforme de la taxe professionnelle (T.P.) voulue par Jacques Chirac et qui entre en vigueur en 2007. Car dans toute hausse à venir du taux par les communautés urbaines (18,52 à la CUS), la moitié de l'argent versé en plus par les entreprises ira dans les poches de l'État. « C'est une menace sur l'autonomie et les finances communautaires ». Autre reproche fondamental fait à l'État : la dotation globale de fonctionnement (DGF) augmente moins que l'inflation : les collectivités perdent de l'argent. C'est encore le cas pour 2007. Robert Grossmann a proposé d'adopter (elle l'a été malgré deux abstentions) une motion déjà votée par la communauté urbaine de Bordeaux, qui réclame le report d'un an de la réforme, l'indexation de la DGF sur l'inflation, une réforme profonde pour une fiscalité locale juste.
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Madame Royal est passée à Illkirch comme l'étoile du Berger ! Le Royalisme est une affaire qui commence à faire Pschiiiiit.....attention à consommer avec modération.
JOYEUX NOEL à tout le monde.
Normal que Bigot soit dopé; il était le monsieur loyal de la soirée royale. Ségolène lui a de la paumade pour longtemps. il ne se sent plus. Trautmann et Ries étaient de pâles figurants mais la soirée elle même était pâle et Ségolène aussi. Si Bigot est dopé la plupart des spectateurs de hier étaient décus
Monsieur Grosmann déclare
"Bref... le consensus républicain a du mal a se mettre en place lorsquon est militant sectaire ."
C'est intéressant cette façon de définir unilatéralement ce qu'est le consensus républicain. D'après Robert Grossmann lorsque quelqu'un n'est pas en accord avec la politique de l'executif (ici à raison je pense) c'est qu'il est un ennemi du "consensus républicain" et un simple "militant sectaire".
Pour connaitre tant soit peu le personnage de Monsieur Bigot, c'est son calme apparent depuis quelques années qui n'était pas naturel. Il y a quelque chose qui passe souvent inaperçu chez beaucoup de nos élus Socialistes. C'est leur engagement politique sectaire qui va jusqu'à détester l'adversaire, comme s'il fallait celà pour mieux le contenir...La droite républicaine s'honore en ayant un comportement plus constructif et plus digne. Enfin, C'est dans cette partition que monsieur Bigot est le meilleur car c'est bien dans son sectarisme politique qu'il a falli perdre la mairie d'Illkirch aux dernières municipales.
Et voilà à nouveau le tandem Catherine la Rouge cette égérie, et son valet Riess dont elle tire les ficelles de retour avec un sondage paraît-il de 35% (on sait ce qu'ils valent) Et quelle équipe!! tous des artisans, tous des entrepreneurs, en fait les bon fonctionnaires socialo-communistes...IL ne manque plus qu'Olivier B, la belle Arlette L, Bové, Chevari et toute la gauche caviar! ah il est beau l'avenir de Strasbourg! NON MERCI dépêchez vous de terminer ce que vous avez entrepris. Bravo pour tout je voterai pour vous!
Entre nous, Bigot aurait perdu les élections si la droite avait été unie. Je pense que l'on ne peut pas d'un côté se plaindre que la gauche gagne en unissant à ses côtés les verts et l'extrême gauche et de l'autre s'empêcher de faire de même.
Si je n'ai pas de sympathie particulière pour la droite extrême, je dois reconnaître qu'elle a parfois dit ce que la droite parlementaire n'osait plus dire. Ce jusqu'à la venue de Monsieur Sarkozy !
Qui plus est question, devoir de mémoire. On attend toujours un dévoir de mémoire consacré aux crimes du communisme. Les mêmes qui dénoncent l'extrême droite et manifestent pour sauver INGRID BETANCOURT ou demain pour la mémoire de Mme Butho, oublient que dans un cas, c'est une guerrilla marxiste et dans l'autre le terrorisme islamique qui est responsable.
PS : J'habite Schiltigheim, je ne sais toujours pas pour qui voter. Ma femme qui est encore inscrite à Strasbourg votera à droite!
Schilikois, vous avez plus que raison!
Quant aux sondages
52% pour le tandem
51% pour le centre
50 pour le ps
50 % pour les autres