Il faut que nos concitoyens prennent bien la mesure de la stratégie des opposants à la municipalité, sans doute unique en France. Un projet est débattu et voté en conseil municipal selon les règles de la démocratie. Il est adopté par une majorité, il est prêt à être mis en œuvre. Les agents et techniciens peuvent se mettre au travail et, pour respecter toutes les contraintes réglementaires et législatives, il faut attendre environ cinq ans avant l'achèvement des travaux.

Pas du tout! Pour la minorité PS-Verts-Isolés de tout poil la lutte finale continue. Devant les tribunaux! Il n' y a pas eu un seul projet d'envergure, de la municipalité Keller-Grossmann, qui n'ait été traduit devant le tribunal administratif. Le plus célèbre exemple est bien le tram qui a vu un tribunal infliger un retard de 15 mois avant qu'un autre ne remette les choses en place.

C'est ce qu'on appelle la judiciarisation de la vie publique. N'acceptant pas la règle de la démocratie et le résultat du vote de la majorité, la minorité espère se faire entendre d'un juge.

Le projet Aubette mis en œuvre au conseil municipal selon toutes les règles du droit il y trois ans a fait l'objet de plusieurs recours devant le tribunal dont un par Madame Trautmann elle même.

Le tribunal a rejeté ces recours et voici maintenant des associations, qui se prennent le relais.

Qui se cache derrière ces associations? Quels intérêts réels derrière ce projet utopique de marché à cet endroit?

Un des arguments largement développé avait été : c'est culturel! Devant l'incroyable stupidité de cet argument qui confondait les salles municipales, Hans Arp, et les espaces commerciaux cet argument a disparu. Il a fait place à: il faut un marché.

Donc dans cette ruelle obscure et sale, qui traverse l'Aubette en parallèle à la rue de la Haute Montée, certains verraient des étals de poissons et de fleurs, de boucherie et de légumes et ceci de manière permanente. Au frais du contribuable qui aurait ainsi en charge la réhabilitation de cet ensemble immobilier pour environ 45 millions d'euros. Et que deviendraient les espaces commerciaux du rez de chaussée, qui sont bel et bien occupés par des commerçants depuis des décennies?

Est-il exact que derrière l'une de ces associations il y aurait un commerçant spéculateur …qui espère mettre en échec le projet de la ville pour y trouver lui même une boutique à bon prix?

Les protestations associatives et leurs recours au tribunal cacheraient-elles donc une sorte de spéculation financière?

La présence de nombreux politiciens de l'opposition, hier samedi 16 septembre, démontre en tous les cas clairement que les recours au tribunal des associations "intéressent" l'opposition municipale.

Spéculation financière et manœuvres politiciennes peuvent parfois faire bon ménage sur le dos du citoyen-contribuable